La session d'automne du 43e Moussem culturel international d’Assilah, qui se poursuit jusqu’au 5 novembre, a célébré récemment le 12e prix Tchicaya U Tam'si de la poésie africaine. Le Camerounais Paul Dakeyo a remporté le titre de la session 2022. Détails sur la cérémonie de distinction et sur l'origine du prix Tchicaya U Tam'si.
Une relation spéciale lie Assilah à feu Félix Tchicaya U Tam’si. L’écrivain et poète congolais avait été fasciné par la ville dès sa première visite à l’occasion de la création du Forum culturel afro-arabe en 1981. Séduit par le Moussem culturel international d’Assilah, feu Tchicaya U Tam’si y reviendra chaque année jusqu’à sa mort en 1989. «Assilah, je n'en finis pas d'y revenir prendre goût de sérénité, de patience», avait-il dit. La belle cité marocaine ne cesse de rendre la part belle au poète congolais. Son âme est présente dans différents recoins de la ville. À la mémoire de ce grand poète, qu'était «Tchicaya U Tam’si», et comme témoignage d’appréciation, la ville a attribué son nom à l’un de ses jardins en plein centre-ville.
Aux funérailles de Tchicaya U Tam’si, le secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah, Mohamed Benaïssa, décide de créer un Prix de Poésie africaine pour honorer la mémoire de son ami. «Le prix de la poésie africaine Tchicya U Tam’si est décerné tous les trois ans à Assilah lors d’une cérémonie solennelle à laquelle assistent des écrivains, des poètes et des artistes. Le lauréat reçoit le Prix sous forme d’un “Baobab” qui symbolise l’arbre préféré du feu le Président Leopold Sendar Senghor.
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