Des attaques des Houthis tuent deux soldats et blessent trois civils à Taiz et à Lahj

Depuis avril, des dizaines de civils et de combattants ont été tués ou blessés dans des frappes de drones, d'artillerie et de missiles Houthis sur Taiz (Photo, AFP).
Depuis avril, des dizaines de civils et de combattants ont été tués ou blessés dans des frappes de drones, d'artillerie et de missiles Houthis sur Taiz (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 31 octobre 2022

Des attaques des Houthis tuent deux soldats et blessent trois civils à Taiz et à Lahj

  • Trois enfants qui vivent près d'un ancien aérodrome à l'ouest de Taiz étaient en train de garder leurs moutons lorsqu'une bombe de mortier des Houthis, tirée depuis la périphérie de la ville, a éclaté
  • La frappe au mortier des Houthis sur Taiz dimanche survient moins d'un jour après que les Houthis ont attaqué les troupes gouvernementales dans le district de Karesh de la province de Lahj

AL-MUKALLA: Un obus de mortier tiré par les Houthis, groupe soutenu par l'Iran, sur des zones résidentielles de la ville de Taiz, au Yémen, a grièvement blessé trois enfants dimanche, moins d'un jour après que les Houthis ont tué deux militaires et ont blessé un autre dans une autre frappe dans la province méridionale de Lahj, au Yémen.
Trois enfants qui vivent près d'un ancien aérodrome à l'ouest de Taiz étaient en train de garder leurs moutons lorsqu'une bombe de mortier des Houthis, tirée depuis la périphérie de la ville, a touché le sol, les blessant grièvement.
Maher al-Abasi, un militant local des droits de l'homme qui a vu les enfants, a déclaré à Arab News qu'un enfant a été évacué immédiatement vers une unité de soins intensifs de l'hôpital de Rawada, tandis que les médecins ont sectionné une des jambes des autres enfants pour les sauver.
«Une mère de deux enfants s'est effondrée en voyant ses petits à l'hôpital. Par conséquent, je n'ai pas pu recueillir son récit des événements», a déclaré M. Al-Abasi, ajoutant que les jeunes étaient issus d'une famille qui avait précédemment échappé à la brutalité des Houthis dans la province d'Ibb.
«Les Houthis ont délibérément ciblé les zones civiles puisque le champ de bataille voisin est calme depuis un certain temps», a-t-il ajouté.
Depuis avril, date à laquelle la trêve négociée par l'ONU est entrée en vigueur, des dizaines de civils et de combattants ont été tués ou blessés dans des frappes aléatoires de drones, d'artillerie et de missiles menées par les Houthis sur des zones résidentielles de la ville assiégée de Taiz.
La trêve n'a pas été renouvelée au début du mois après que les Houthis ont refusé de lever leur siège sur Taiz à travers l'ouverture d'une route importante entrant et sortant de la ville, et ont refusé de payer les employés publics dans les zones sous leur contrôle.
La frappe au mortier des Houthis sur Taiz dimanche intervient moins d'un jour après que les Houthis ont attaqué les troupes gouvernementales dans le district de Karesh, dans la province de Lahj, samedi soir, tuant deux soldats et en blessant un autre.
Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent une épaisse fumée s'élevant de la région visée.
Les troupes gouvernementales auraient riposté aux Houthis, qui tentaient de dégager la voie pour permettre aux troupes terrestres de pénétrer dans d'autres régions de Lahj.
Les Houthis ont multiplié les attaques contre les régions contrôlées par le gouvernement à Marib, Taiz, Lahj, Abyan et Hodeidah, menaçant d'endommager les infrastructures pétrolières et les navires si le gouvernement ne paie pas les fonctionnaires dans les zones qu'ils contrôlent.
Dans le même temps, le gouvernement yéménite a intensifié ses efforts diplomatiques à travers le monde afin de recueillir davantage de soutien public pour sa récente décision de qualifier les Houthis de groupe terroriste, ainsi que des condamnations pour les assauts des Houthis et leur opposition aux demandes de rétablissement de la trêve.
L'agence de presse officielle yéménite SABA a déclaré que le ministre des Affaires étrangères Ahmed Awadh ben Moubarak a rencontré ses homologues arabes en Algérie, s'est entretenu avec des diplomates internationaux et a discuté des dernières attaques des Houthis contre les installations pétrolières du Hadramout et de Shabwa, ainsi que du rejet par la milice des initiatives de paix visant à mettre fin à la guerre.
SABA a également déclaré que le chef du Conseil présidentiel, Rashad al-Alimi, a quitté Aden, la capitale temporaire du Yémen, dimanche pour participer au sommet arabe en Algérie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.