Iran: des manifestations malgré une mise en garde des Gardiens de la Révolution

Selon les médias locaux, les services de sécurité ont publié vendredi un rapport faisant référence à la journaliste Elaheh Mohammadi du quotidien Sazandegi et à la photographe Niloufar Hamedi du journal Shargh, qui avaient contribué à rendre publique l'affaire de Mahsa Amini et sont détenues depuis des semaines. (Photo, AFP)
Selon les médias locaux, les services de sécurité ont publié vendredi un rapport faisant référence à la journaliste Elaheh Mohammadi du quotidien Sazandegi et à la photographe Niloufar Hamedi du journal Shargh, qui avaient contribué à rendre publique l'affaire de Mahsa Amini et sont détenues depuis des semaines. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 30 octobre 2022

Iran: des manifestations malgré une mise en garde des Gardiens de la Révolution

Selon les médias locaux, les services de sécurité ont publié vendredi un rapport faisant référence à la journaliste Elaheh Mohammadi du quotidien Sazandegi et à la photographe Niloufar Hamedi du journal Shargh, qui avaient contribué à rendre publique l'affaire de Mahsa Amini et sont détenues depuis des semaines. (Photo, AFP)
  • Des étudiants se sont rassemblés samedi soir et dimanche dans plusieurs villes iraniennes, mettant au défi le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, qui a lancé samedi une mise en garde aux manifestants
  • Selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, des protestations ont été organisées samedi dans plus de 50 universités et établissements d'enseignement supérieur à travers le pays

PARIS: De nouvelles manifestations ont eu lieu dimanche en Iran, malgré une mise en garde des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, un mois et demi après le début de la vague de contestation déclenchée par la mort de Mahsa Amini. 

Des étudiants se sont rassemblés samedi soir et dimanche dans plusieurs villes iraniennes, mettant au défi le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, qui a lancé samedi une mise en garde aux manifestants: "Ne descendez plus dans la rue". 

L'Iran est secoué par un mouvement de contestation depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, décédée trois jours après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs qui lui reprochait d'avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique, imposant notamment le port du voile pour les femmes. 

Au slogan initial de "femme, vie, liberté" se sont ajoutés, au fil de manifestations pourtant durement réprimées, des mots d'ordre ouvertement dirigés contre la République islamique fondée en 1979. 

Dimanche, les forces de sécurité ont lancé des gaz lacrymogènes et tiré sur des étudiants à Sanandaj, la capitale de la province du Kurdistan d'où était originaire Mahsa Amini. 

« Un millier de personnes » 

Une vidéo publiée en ligne par le groupe de défense des droits humains Hengaw montre une épaisse fumée blanche se dégager d'une école technique, des étudiants criant "Liberté, liberté". 

Sur une autre vidéo publiée sur Twitter par le groupe basé en Norvège, on voit une fillette blessée au bras par des plombs. Des coups de feu ont été entendus lors d'une manifestation à l'Université du Kurdistan, selon Hengaw. L'AFP n'a pas pu authentifier ces images dans l'immédiat. 

Des manifestations ont par ailleurs eu lieu ce weekend sur les campus de Téhéran, de Kerman (sud-est), de Kermanshah (nord-ouest), Mazandaran (nord) et Machhad, la deuxième ville d'Iran, selon des vidéos partagées sur les réseaux sociaux. 

Selon l'ONG Iran Human Rights (IHR), basée à Oslo, des protestations ont été organisées samedi dans plus de 50 universités et établissements d'enseignement supérieur à travers le pays. 

"Chaque mort est suivi par un millier de personnes!", ont scandé des protestataires lors des funérailles d'un manifestant samedi à Arak, au sud-ouest de la capitale, selon des images diffusées par le média en ligne 1500tasvir. Ce média affirme que le rassemblement a été dispersé à coups de gaz lacrymogènes. 

La répression des manifestations à travers l'Iran a fait au moins 160 morts, dont une vingtaine d'enfants, selon un bilan établi vendredi par l'IHR. 

Par ailleurs, 93 personnes ont été tuées dans des manifestations à Zahedan, dans la province du Sistan-Baloutchistan (sud-est), déclenchées le 30 septembre après le viol d'une jeune fille imputé à un policier, d'après l'IHR. 

A Saghez, la ville natale de Mahsa Amini au Kurdistan, des policiers en civil ont "attaqué un collège et ont kidnappé des étudiants" qui manifestaient, a rapporté Hengaw. 

Critiques de journalistes 

Selon l'IHR, des milliers de personnes ont été arrêtées en Iran depuis le début de la répression, dont des journalistes, des étudiants, des avocats et plus de 500 militants de la société civile. 

Dimanche, plus de 300 journalistes et photojournalistes iraniens ont signé un communiqué critiquant l'arrestation de leurs collègues, ont rapporté des médias locaux. 

Le quotidien réformateur Sazandegi a annoncé que "plus de 20 journalistes sont toujours en détention", notamment dans la capitale, alors que l'Association des journalistes de Téhéran a rejeté comme "illégale" et "en conflit avec la liberté" de la presse "l'approche sécuritaire" des autorités. 

Les dirigeants iraniens continuent de pointer du doigt les "ennemis" de l'Iran, notamment les Etats-Unis et Israël, et accusent des journalistes d'avoir été "formés" dans le but de renverser le régime. 

Selon les médias locaux, les services de sécurité ont publié vendredi un rapport faisant référence à la journaliste Elaheh Mohammadi du quotidien Sazandegi et à la photographe Niloufar Hamedi du journal Shargh, qui avaient contribué à rendre publique l'affaire de Mahsa Amini et sont détenues depuis des semaines. 

Des manifestations de solidarité avec le mouvement de contestation en Iran sont régulièrement organisées dans plusieurs pays. 

A Ottawa, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a défilé samedi pour soutenir "les femmes en Iran". Et à Berlin, trois hommes ont été blessés quand des assaillants masqués ont attaqué dimanche des manifestants pro-démocratie près de l'ambassade iranienne. 


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Short Url
  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

Short Url
  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".

 


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Short Url
  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com