Invité à la quinzième édition du Festival de Fès de la culture soufie, le président de la Fondation Chishtiyya, Haji Syed Salman Chishty, adepte de la Tariqa Chishtiyya à Ajmer en Inde, est intervenu dans plusieurs tables rondes aux côtés de professeurs universitaires et de chercheurs en la matière. Vu sa réputation de grand soufi, très connu de par le monde, Haji Syed Salman Chishty, part directement, après le Maroc, à Dubaï, pour donner une conférence, puis en Indonésie pour participer à un Sommet de soufisme.
Le Matin : En tant que président de la Fondation Chishtiyya, que pouvez-vous nous dire sur la Tariqa (confrérie) Chishtiyya de l’Inde ?
Haji Syed Salman Chishty : La Tariqa Chishtiyya est présente non seulement en Inde, mais aussi au sud et au sud-est de l’Asie. Son histoire remonte au XIe siècle, notamment aux «Awliae» (Saints), à savoir son excellence Khawaja Moen Eddine Hassan Chishty venu de Médine à Ajmer Cherif en Inde. Tout comme au Maroc, nous avons plusieurs Zaouïas, comme la Zaouïa El Kadir de l’Inde, le plus grand centre du soufisme et de spiritualité islamique, non seulement pour l’Inde, mais aussi pour tout le sud de l’Asie, et qui se trouve à Ajmer Cherif. C’est un héritage que nous servons avec amour et une grande fidélité, à travers nos principes fondateurs qui incarnent le service de l’humanité. Pour cela notre maître, Khawaja Moen Eddine Hassan Chishty, nous a demandé de développer trois attributs naturels à l’égard de l’existence, notamment le soleil comme grâce, la rivière comme générosité et la terre comme hospitalité.
Quelle relation y a-t-il entre Fès et Ajmer ?
Au Maroc, il y a, par exemple, la Tariqa Qadirya, Boutchichiya, Tijania et autres…
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