Cet événement, faisant partie de la programmation du Festival, a été organisé par la Galerie Marsam et le Centre international de psychosomatique relationnelle (CIPSE). Dans sa conférence filmée, Sami-Ali a évoqué son travail de calligraphie et de peinture sur les poésies de trois personnalités très connues et dont il s’est imprégné profondément, notamment Al Maarri, Ibn Arabi et Al Hallaj. «Ces peintures représentent un aspect de ma recherche qui établit des liens entre différentes choses, notamment avec l’indicible. Dans le spirituel, si tu ne vois pas l’indicible, tu te disperses.
Donc, ma peinture n’est pas seulement un travail esthétique, mais c’est aussi une quête spirituelle. Pas dans le sens du conformisme, mais une quête spirituelle libre et toujours inventée. Dans notre monde, on est déjà atteint d’une certaine spiritualité qui permet de dire ces choses qui sont dépassées pour leur unité. Le concept de l’indicible peut se trouver dans la pensée, la poésie où il y a la même recherche de la calligraphie. C'est pourquoi je passe d’un médium à l’autre si facilement et avec la même cohérence. Et souvent, l’art, la photographie, la psychosomatique et la littérature peuvent donner lieu à différentes expressions pleines d’amour et de spiritualité», explique Sami-Ali dans sa conférence. À noter que cet originaire d’Égypte vivant en France, considère le Maroc comme sa terre d’adoption sur le plan affectif. Cela a été très important pour son travail, car il vient régulièrement au Maroc pour se ressourcer autour de la culture soufie.
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