Qu'est-ce qui a poussé Barack Obama dans ses retranchements et l'a contraint à rompre son silence !? Était-ce un changement de conscience tardif, ou les Midterms se sont-ils imposés, l'obligeant à admettre publiquement les multiples erreurs qu'il avait commises en s'adressant aux ressorts de Téhéran et de Damas ?
L'espoir pourrait bien être que son admission publique que son administration n'avait pas soutenu l'insurrection du Mouvement vert en 2009 - plus précisément, qu'elle était de connivence avec ceux contre qui elle était dirigée - pourrait aider à réduire l'ampleur des pertes que les démocrates devraient subir dans les Midterms.
En effet, ces pertes attendues sont le résultat de la politique menée par Obama et son équipe, qui sont revenus à la Maison Blanche après la victoire de son ancien vice-président Joe Biden à l'élection présidentielle, précipitant depuis plusieurs crises morales et politiques au Moyen-Orient.
Il serait difficile d'affirmer qu'il vaut mieux avoir fait ces déclarations 13 ans trop tard que de ne pas les avoir faites du tout car, en politique, il y a des opportunités qui ne se présentent qu'une seule fois.
De telles ouvertures exigent des décisions courageuses et une forte conviction, et elles ne peuvent être saisies que par des dirigeants qui croient aux causes des peuples et ne les exploitent pas pour faire avancer leurs intérêts comme Obama l'avait fait avec le Mouvement vert puis avec la révolution de la Syrie.
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