Des millions d'années: Ycare est de retour avec «l'album de ses rêves»

Ycare admet qu’il lui a fallu quatorze ans pour comprendre qu'être heureux était un choix. (Photo fournie)
Ycare admet qu’il lui a fallu quatorze ans pour comprendre qu'être heureux était un choix. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 21 octobre 2022

Des millions d'années: Ycare est de retour avec «l'album de ses rêves»

Ycare admet qu’il lui a fallu quatorze ans pour comprendre qu'être heureux était un choix. (Photo fournie)
  • Ycare, découvert dans la Nouvelle Star, sort un nouvel album composé de duos avec une brochette de stars, Amel Bent, Zaz ou Patrick Fiori
  • L’artiste évoque ses racines au Sénégal et au Liban, dans deux chansons avec Tiken Jah Fakoly, Hiba Tawaji et Ibrahim Maalouf, Humble African et Les Cèdres

PARIS: Il s’est fait connaître il y a quinze ans lors de sa participation à l'émission Nouvelle Star. Certains l’ont découvert grâce à son titre Lap Dance ou D’autres que nous, un morceau interprété en duo avec la chanteuse belge Axelle Red. Après son album Adieu je t’aime, sorti en 2018, Ycare offre à son public un nouvel opus, Des millions d'années, sorti au début du mois d’octobre. Un album que l’auteur-compositeur définit comme «sa plus belle réussite».

Il se compose de 11 duos, dont un single en compagnie de la chanteuse Zaz. «Je me suis mis à imaginer l'album de mes rêves avec des duos que je n’aurais même pas pu imaginer, accompagné de gens fabuleux pour lesquels j'ai l'habitude d’écrire des chansons. Et finalement, je me retrouve à mi-chemin entre les deux choses que j’aime le plus, écrire pour les autres et chanter», raconte Ycare, lors d’un entretien avec Arab news en français.

Réunir autant d'artistes de renom dans un album s’annonçait un pari extrêmement difficile, voire «impossible», comme l’affirme l’artiste. «Mais une fois que c’est fait, c’est merveilleux!», s’exclame-t-il. «Être en studio avec Zaz, chanter avec Patrick Fiori, entendre Amel Bent et tous ces immenses artistes qui me font l’honneur de leur présence à mes côtés. Cela a été un plaisir fou!» Un véritable travail de titan. La majorité des artistes seront présents à l’Olympia de Paris aux côtés d’Ycare, le 22 avril 2023, une participation unique pour présenter un «concert vivant».

La passion d’écrire

«Auparavant, j'étais très noir dans mon écriture, mes textes étaient très tristes, très sombres, très solitaires. Plus jamais», assure Ycare, qui admet qu’il lui a fallu quatorze ans pour comprendre qu'être heureux était un choix. «Peut être a-t-il fallu qu'il y ait une espèce de fin du monde avec la pandémie de Covid-19 pour que je prenne conscience de tout ça et que je me rende compte de la chance que j'avais d'être en bonne santé, d'être vivant et d'avoir une famille et des gens qui m'aiment. Bref, qu'il fallait profiter de tous les instants», explique-t-il.

Sa plume poétique a croisé le chemin de Zaz, Nolwenn Leroy, Joyce Jonathan, Amel Bent, Lilian Renaud, Arcadian, Garou et même... Mireille Mathieu, pour qui il a signé le titre Ce n'est rien. Cet esprit d'écrivain l’accompagne au quotidien. «J'écris tous les jours, quasiment et sans me forcer. Parfois, c'est une chanson entière, parfois c'est une phrase, un songe, parfois c'est juste l'expression d'un sentiment, d'une émotion. Et quelquefois, ça devient une chanson quand la musicalité s'invite», raconte Ycare. Pourtant, ce dernier reconnaît que la difficulté réside dans le fait de «produire des chansons et de les mettre concrètement en boîte».

Un pont entre les cultures

Né au Sénégal, Ycare grandit en écoutant Tiken Jah Fakoly, figure de la chanson ivoirienne. «C'était notre idole à tous. C’est le premier concert que j'ai vu de ma vie», se remémore-t-il. Après avoir perdu un être très proche, il n'hésite pas à envoyer une lettre à ce reggaeman pour interpréter Humble African, un morceau servant de pont entre les cultures et constituant un «hommage à l'éternité».

Le Liban: «une plaie béante»

Libanais d’origine, Ycare a interprété Les Cèdres, lors du concert Unis pour le Liban en soutien au  peuple libanais après l'explosion qui a eu lieu à Beyrouth le 4 août 2020. «J’ai ressenti beaucoup de tristesse», affirme-t-il. «On est 15 millions de Libanais expatriés qui connaissent le Liban comme quelque chose de lointain qu'on pourrait, vouvoyer, mais qui parle avec notre cœur. C'est étrange. C'est comme si on était les ramifications, les branches d'un arbre. Et quand la racine est touchée, on pleure tous. Et là, c'est directement la racine qui a explosé. (...) On était tous figés, foudroyés».

«Le Liban, c'est une plaie béante dans mon ventre. Le Liban est une blessure», explique l’artiste avec mélancolie. Ce morceau repris avec Hiba Tawaji et Ibrahim Maalouf dans son nouvel album  représente «une ouverture vers le monde tout court», explique Ycare. «Le monde arabe n'a jamais été fermé sur lui-même.»

«Je rêve de donner un concert au Liban. Je rêve de donner un concert à Jérusalem. Je rêve de donner un concert partout, partout où on peut parler cette langue. Je suis né de francophonie. Faut-il que je change de langue pour qu'on me comprenne?»

«Le monde n'est pas quelque chose de fermé. Il n'y a que les montagnes et les océans qui nous séparent (...). Et évidemment qu'une chanson, c'est quelque chose qui nous mène vers la liberté parce que ça parle au ventre, quelle que soit la langue», lâche-t-il. Artiste multiculturel, Ycare reconnaît et embrasse ces différences. «J'ai mis tellement de temps à comprendre qu'il fallait rester juste, positif, bienveillant et envoyer un sourire à tout le monde».


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com