PARIS : Cette année s’est tenue la 8ème édition du Prix de la littérature arabe, co-présidée par Pierre Leroy, cogérant de Lagardère SCA et Alexandre Najjar, écrivain et responsable de L’Orient littéraire.
Le jury, composé de personnalités du monde des arts et de la culture ainsi que de spécialistes du monde arabe, a décerné le premier prix à l’écrivain soudanais Abdelaziz Baraka Sakin, qui succède à l’égyptien Mohammed Abdelnabi, pour son roman Les Jango (Éditions Zulma). Cet ouvrage a été qualifié par les experts de la prose de « surprenant de verve et de force politique où l’auteur mêle avec bonheur le fantastique et l’humour dans une intrigue très habilement construite ».
Jack Lang, Président de l’IMA, a quant à lui souligné la grande qualité de ce livre, qu’il qualifie à la fois de drôle et fantastique, « même au cœur de la noirceur il rejoint la grande aventure humaine et universelle ».
En plus de cela, une mention spéciale a été attribuée à l’écrivaine libanaise Dima Abdallah pour son roman Mauvaises herbes (Sabine Wespieser). D’après les membres du jury, ce premier roman qui raconte l’histoire d’une double perte (celle d’un pays et celle d’un père) est « émouvant et fort bien écrit ».
Abdelaziz Baraka Sakin et Dima Abdallah seront les invités d’honneur de deux rencontres littéraires spéciales à l’Institut du monde arabe, les 5 décembre 2020 et 27 février 2021.