Comme chaque année, les syndicats de l’enseignement commencent par des perturbations de la rentrée pour étendre ce climat stressant pour tout le monde durant toute la saison scolaire. Cet état déplorable est devenu la règle au point que nos enfants se sont habitués à ce statut d’éternels otages.
La crise déclenchée, récemment, par la fédération générale de l’enseignement de base (et qui aura ses prolongements avec la fédération générale de l’enseignement secondaire qui, justement, fourbit ses armes), va se prolonger. Comme nous l’avons prévu il y a quelques jours (voir La Presse du 05.10.2022 : “Le syndicat met la pression”) les négociations n’ont servi à rien et ne serviront à rien. Car ces mouvements n’ont d’autres buts que de créer une tension permanente entre toutes les parties et instaurer un climat de défiance généralisé.
La raison d’être des syndicats n’est-elle pas de gérer des crises ? S’il n’y a pas de crises il faut les inventer. C’est ce qui se passe aujourd’hui.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.