Tamara al-Gabbani, star saoudienne du style, explique comment se démarquer à la Fashion Week de Paris

Tamara al-Gabbani en YSL à la Fashion Week de Paris. (Fourni)
Tamara al-Gabbani en YSL à la Fashion Week de Paris. (Fourni)
Short Url
Publié le Vendredi 07 octobre 2022

Tamara al-Gabbani, star saoudienne du style, explique comment se démarquer à la Fashion Week de Paris

  • L'influenceuse a collaboré avec la marque Net-à-Porter pour de nombreux looks pendant la saison de la Fashion Week
  • Tamara al-Gabbani a concocté plusieurs tenues avant-gardistes avec l'aide de la styliste Wafa Nasser

DUBAΪ: La créatrice et influenceuse de mode saoudienne Tamara al-Gabbani est de retour de son voyage «trépidant et exaltant» à la Fashion Week de Paris, et c'était une expérience mémorable, déclare-t-elle à Arab News.

«C'est un peu comme l’impression que vous avez après avoir fait du CrossFit pendant dix jours et que vous ne sentez plus vos jambes», précise-t-elle.

PFW
Tamara Al-Gabbani à la Fashion Week de Paris. (Fourni)

 

Elle attribue en partie l’intensité du voyage au fait que sa styliste et son assistante ont manqué le voyage pour diverses raisons.

«La principale difficulté était que je n'avais pas ma styliste et mon assistante avec moi. Le déballage à lui seul m'a pris six heures. Le deuxième défi était que nous n'avions pas prévu que le temps serait froid et pluvieux. Nous n'étions pas vraiment préparés à cela», ajoute-t-elle.

PFW
Tamara Al-Gabbani en Saint Laurent à Paris. (Fourni)

S'en est suivi un intense exercice de shopping à Paris, alors que la styliste Wafa Nasser passait en revue tous les choix de Tamara al-Gabbani au téléphone.

«Elle était au téléphone avec moi tout le temps et nous choisissions toutes les bottes et tout ce dont nous avions besoin en raison du changement des conditions météorologiques. Nous avons recréé des looks pendant que j'étais à Paris et que je faisais du shopping juste avant le tournage, qui avait lieu quelques heures plus tard, et nous avons dû faire tout cela à la dernière minute par téléphone», explique Mme Al-Gabbani.

Mais avant même d'arriver à Paris, Tamara al-Gabbani avait du pain sur la planche. Derrière les paillettes et le glamour de la vie d'un influenceur se cache un travail d'équipe constant, une attention rigoureuse aux détails et beaucoup de préparation.

«Ma styliste et moi avons commencé notre préparation trois semaines à l'avance. Mais comme elle était à Riyad et moi à Dubaï, puis à la Fashion Week de New York, nous avons dû travailler virtuellement pour mettre au point tous mes looks. Nous avons travaillé en ligne pendant cinq jours d'affilée pour décider de toutes les tenues. Et cette fois-ci, nous avons collaboré avec la marque Net-a-Porter pour la plupart d’entre elles», souligne-t-elle.

Parmi les tenues portées durant son voyage à Paris, les préférées de Tamara al-Gabbani sont de la marque Saint Laurent et Coperni. L'ensemble Coperni combinait un blazer en cady jaune torsadé avec une jupe en crochet vert menthe, le tout parfaitement associé à des talons Barbie roses Bottega Veneta.

Le look Saint Laurent présentait une silhouette plus masculine avec une robe blazer cintrée à simple boutonnage en jean. Tamara al-Gabbani l'a associée à des cuissardes blanches et de gros anneaux dorés.

Tamara a déclaré que parmi les différents défilés auxquels elle a assisté, ceux des marques Monot et Etam s’étaient démarqués.

«Et cette fois, j'ai vraiment eu le temps de manger. Je sais que cela peut paraître bizarre, mais c'est la première semaine de la mode où je suis allée déjeuner», précise-t-elle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
Short Url
  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Short Url
  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Short Url
  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.