AMMAN: La Jordanie a signé et ratifié les instruments internationaux pertinents qui régissent la sûreté et la sécurité nucléaires, selon le président de la Commission jordanienne de l’énergie atomique (JAEC).
S’exprimant en marge d’un atelier régional sur la sûreté et la sécurité nucléaires organisé à Amman, Khaled Toukan a déclaré que cette initiative était essentielle pour une utilisation réussie et durable de l’énergie nucléaire.
En collaboration avec le Réseau arabe des régulateurs nucléaires (ANNuR) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la JAEC organise l’atelier régional du 3 au 6 octobre, a rapporté mardi l’Agence de presse jordanienne, Petra.
L’atelier vise à donner aux participants une compréhension plus approfondie de la sûreté et de la sécurité nucléaires grâce à l’échange d’expertise et de pratiques qui répondent aux normes de l’AIEA, indique un communiqué publié par Petra.
M. Toukan a fait le point sur les réalisations du programme nucléaire jordanien, qui comprend l’infrastructure d’un réacteur atomique de recherche d’une puissance de 5 mégawatts, une source de lumière synchrotron de troisième génération d’une puissance de 2,5 GeV et le projet d’extraction d’uranium jordanien fonctionnant à plein régime.
De son côté, le représentant de l’AIEA, Zia Hussain Shah, a fait l’éloge du programme nucléaire et de l’expertise de la Jordanie en matière de pratiques nucléaires, annonçant que «l’AIEA a l’intention d’organiser de nombreux ateliers et événements régionaux en Jordanie».
Daw Mosbah, coordinateur de l’ANNuR, a expliqué que le réseau avait été créé pour améliorer les infrastructures des régulateurs en matière de protection contre les rayonnements et pour être efficace et reconnu au niveau international comme un forum pour les régulateurs arabes. En effet, les pays arabes utilisent de plus en plus l’énergie nucléaire, notamment dans les secteurs de la médecine, de l’industrie, de l’agriculture, de la production d’électricité, du dessalement de l’eau, du transport de matières radioactives et de l’élimination des déchets radioactifs.
L’atelier de quatre jours réunit 17 États arabes membres de l’AIEA.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com