L’assassinat du professeur français par un jeune homme tchétchène a eu un effet incendiaire dévastateur. Le président Emmanuel Macron n’a fait qu’attiser les les flammes en déclarant, lors de l’hommage à Samuel Paty qu’il va falloir continuer de publier les caricatures que le professeur montrait à ses élèves. En refusant de céder, Macron a ainsi considéré que l’acte de montrer les caricatures relève de la laïcité, principe sur lequel repose la République française.
Dans ce contexte enflammé par des controverses politiques et guerres de déclarations de tous bords faites par des hommes politiques, force est de constater qu’un tour d’horizons des réseaux sociaux vient prouver un fait ancien, inchangé, qui n’est autre que l’instrumentalisation de la religion, de l’économie, des humains même, par les hommes politiques à des fins électorales.
Dans cet ordre des choses, les propos de Macron lors de l’hommage à Paty n’étaient autres que des grains semés par le président, et qui seront prêts à la récolte lors de la prochaine présidentielle, dans l’espoir d’être utilisées contre sa potentielle concurrente de l’extrême droite Marine Le Pen.
Les systèmes politiques présidentiels sont régis par des règles propres, nécessitant une sémantique particulière, très différente de par sa nature de celle des systèmes parlementaires. C’est le président lui-même qui monte toujours aux fronts, et mène tous genres de combats.
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