Une «prune pastèque»? Les fruits hybrides d'un producteur israélien

Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
Ces fruits sont la création de l'exploitation «Ben-Dor Fruits and Nurseries», situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 20 septembre 2022

Une «prune pastèque»? Les fruits hybrides d'un producteur israélien

  • Les «prunes grenades» ont la couleur et la forme des grenades mais sont particulièrement sucrées, les «prunes pastèques» sont nommées pour leur peau verte et leur chair rouge
  • La production, qui atteint 2 000 à 3 000 tonnes de fruits selon les années, compte aussi des abricots de différentes couleurs, notamment noirs et rouges

YESUD HAMA'ALA: L'une des plus anciennes communautés agricoles d'Israël s'impose aujourd'hui dans l'hybridation de fruits et propose de nouvelles variétés comme les "prunes grenades", les "prunes pastèques" ou les abricots noirs. 

Ces fruits sont la création de l'exploitation "Ben-Dor Fruits and Nurseries", situé à Yesud HaMa'ala, dans le nord d'Israël, une localité fondée en 1883, lors de la première vague d'immigration juive dans ce qui était alors l'Empire ottoman. 

Les vergers de la famille Ben-Dor, parmi les fondateurs de Yehud HaMa'ala, s'étendent sur les terres fertiles de la vallée de la Hula, dans l'extrême nord de la Galilée. 

Mais la production est devenue réellement florissante depuis que son actuel directeur, Sefi Ben-Dor, a pris la relève. Il a créé des variétés uniques de fruits à noyaux, la famille qui comprend les prunes, les pêches et les abricots, en utilisant notamment des méthodes de pollinisation sélective. 

Les "prunes grenades" ont la couleur et la forme des grenades mais sont particulièrement sucrées, les "prunes pastèques" sont nommées pour leur peau verte et leur chair rouge. La "Lamoon", est une prune jaune vif en forme de larme inversée, ressemblant à un citron, tout comme son goût légèrement acidulé. 

La production, qui atteint 2 000 à 3 000 tonnes de fruits selon les années, compte aussi des abricots de différentes couleurs, notamment noirs et rouges. 

"Nous développons des variétés de fruits depuis 40 ans (...) et nous les exportons depuis 37 ans. Nous avons compris qu'il y avait un potentiel pour le développement des chaînes commerciales si nous créons des fruits qui sont différents de par leur forme ou leur goût ou qui sont consommables en dehors des saisons habituelles", explique Sefi Ben-Dor. 

"L'hybridation des fruits est un long processus qui prend 10 à 15 ans", souligne-t-il. Longtemps produits essentiellement pour l'exportation en raison de leurs prix prohibitifs pour le marché israélien, les fruits Ben-Dor sont aujourd'hui avant tout commercialisés sur le marché local. 

"Depuis la crise des exportations liée au corona (épidémie de Covid-19, ndlr), nous avons recentré notre production sur le marché local mais nos fruits sont produits localement à l'étranger dans 33 pays par des fermes sous licence", explique Ido Ben-Dor, un des fils de Sefi, dont il est le bras droit. 

"Nous ne cessons jamais de développer de nouveaux fruits et d'améliorer les variétés existantes, en les adaptant au changement climatique, notamment aux vagues de chaleur, et en tentant de les rendre plus résistantes aux maladies pour limiter l'utilisation des pesticides", ajoute-t-il. 

Le travail de Ben-Dor était une "initiative bienvenue" qui pourrait aider à affronter les changements climatiques, affirme Yoram Kapulnik, ancien directeur du Centre volcanique, de recherche agricole israélien. 

M. Kapulnik, actuel directeur du BARD, le Fonds binational israélo-américain de recherche et de développement agricole, estime que l'hybridation "peut créer des atouts relatifs pour le produit qui permettront d'en profiter plus longtemps", le rendre plus résistant à la sécheresse et d'offrir aux agriculteurs la possibilité d'utiliser moins de pesticides. 

"Certains des produits (de Ben-Dor) peuvent potentiellement se démarquer des souches existantes et pousser dans des lieux dans lesquels ils ne pouvaient pas se développer auparavant", dit-il. 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com