L'abbaye de Westminster dans la vie de la reine Elizabeth II

Le 29 mars 2022, Elizabeth II était apparue à l'abbaye pour la dernière fois, pour une cérémonie religieuse en hommage à son époux le prince Philip, mort près d'un an plus tôt à l'âge de 99 ans. (AFP).
Le 29 mars 2022, Elizabeth II était apparue à l'abbaye pour la dernière fois, pour une cérémonie religieuse en hommage à son époux le prince Philip, mort près d'un an plus tôt à l'âge de 99 ans. (AFP).
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Publié le Lundi 19 septembre 2022

L'abbaye de Westminster dans la vie de la reine Elizabeth II

  • Avant d'accueillir les obsèques de la reine Elizabeth II, l'abbaye de Westminster a accueilli de grands moments de sa vie
  • Son couronnement, le 2 juin, était le premier retransmis à la télévision, devant 27 millions de Britanniques sur 36 millions d'habitants

LONDRES: Avant d'accueillir les obsèques de la reine Elizabeth II, l'abbaye de Westminster a accueilli de grands moments de sa vie.

1934: la princesse demoiselle d'honneur

A 8 ans, la princesse Elizabeth est demoiselle d'honneur au mariage de son oncle le prince George, avec la princesse Marina de Grèce et du Danemark. Il s'agissait du premier mariage royal retransmis à la radio.

1937: le couronnement du père

Le roi George VI est couronné le 12 mai, cinq mois après l'abdication de son frère, le roi Edward VIII. "A la fin, l'office est devenu plutôt ennuyeux, il n'y avait que des prières", dira dans un message manuscrit la princesse de 11 ans.

1947: Elizabeth dit oui à Philip

Le 20 novembre, le mariage vient égayer l'après-guerre. Renonçant à ses titres de Grèce et du Danemark, Philip devient duc d'Edimbourg.

Trois soeurs de Philip, mariées à des princes allemands, ne peuvent être présentes.

Elizabeth a besoin de bons de rationnement pour acheter le satin de sa robe du créateur Norman Hartnell.

1953: Elizabeth II couronnée

Son couronnement, le 2 juin, était le premier retransmis à la télévision, devant 27 millions de Britanniques sur 36 millions d'habitants.

La cérémonie a duré près de trois heures, en présence de 8.251 invités massés sur des gradins, et 129 nations et territoires étaient officiellement représentés.

En 2018, elle a qualifié d'"horrible" le trajet dans le carrosse en raison de son inconfort.

1960: Margaret se marie

La soeur d'Elizabeth, la princesse Margaret, épouse le 6 mai, le photographe Antony Armstrong-Jones. Le couple divorce en 1978.

1973: le mariage d'Anne

La princesse Anne était la première des enfants de la reine Elizabeth à se marier, épousant un lieutenant de l'armée, Mark Philips, le 14 novembre.

Contrairement aux usages, ce cavalier médaillé d'or olympique n'a pas pris de titre. Le couple a divorcé en 1992.

1986: Andrew et Fergie

Après le mariage de Charles et Diana à la cathédrale Saint-Paul en 1981, le deuxième fils d'Elizabeth épouse Sarah Ferguson le 23 juillet en grande pompe.

Andrew et "Fergie", qui ont deux filles (Beatrice et Eugenie), divorcent en 1996 mais restent proches.

1997: les funérailles de Diana

La reine se voit reprocher l'apparente distance dont elle fait preuve après la mort de Diana dans un accident de voiture à Paris.

Près d'un million de personnes se rassemblent et environ 2,5 milliards derrière leur télévision pour regarder la cérémonie le 6 septembre.

Au passage du cortège devant le palais de Buckingham, la reine incline la tête. Dans son éloge funèbre, le frère de Diana, Charles Spencer, formule des reproches à la famille royale.

2002: les obsèques de la reine mère

Les funérailles d'Elizabeth, la reine mère, le 9 avril marque la fin d'une époque. Agée de 101 ans, elle est la dernière impératrice d'Inde.

Plus de 200.000 personnes se succèdent devant son cercueil pour lui rendre hommage.

Deux mois après la mort de Margaret, sa disparition déclenche un élan de condoléances et de sympathie envers la reine, après des années de défiance dans le sillage de la mort de Diana.

2011: William et Kate

Le 29 avril, le plus grand mariage royal en une génération est regardé par jusqu'à deux milliards de téléspectateurs dans le monde et apporte un nouveau souffle à la monarchie britannique après des années de crise.

La reine permet au prince William de déchirer la liste originale des invités pour y mettre plus de leurs amis et moins de dignitaires.

Mars 2022 : hommage à Philip

Le 29 mars, elle était apparue à l'abbaye pour la dernière fois, pour une cérémonie religieuse en hommage à son époux le prince Philip, mort près d'un an plus tôt à l'âge de 99 ans. Arrivée au bras de son fils Andrew, s'appuyant sur une canne, Elizabeth semble frêle.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.