L'Arabie saoudite et les pays du Golfe peuvent surmonter une tempête économique mondiale

Rabia Iqbal anime un panel composé de Soufiane al-Issa de l'IFC, du PDG d'Investopia Mohammed al-Zaabi, d'Amer Bisat de BlackRock et de Nour Sweid, associée directrice de Global Ventures. (Photo fournie)
Rabia Iqbal anime un panel composé de Soufiane al-Issa de l'IFC, du PDG d'Investopia Mohammed al-Zaabi, d'Amer Bisat de BlackRock et de Nour Sweid, associée directrice de Global Ventures. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 15 septembre 2022

L'Arabie saoudite et les pays du Golfe peuvent surmonter une tempête économique mondiale

  • De nombreux experts ont participé à la conférence fintech SALT New York de cette semaine
  • La clé pour survivre et prospérer dans le climat difficile actuel est de diversifier son économie

NEW YORK: Les pays du Golfe sont bien équipés pour surmonter la tempête économique mondiale, car ils ont opté pour la diversification en s'éloignant de la dépendance pétrolière et en explorant d'autres sources de revenus, selon les experts participant à la conférence fintech SALT New York de cette semaine.

S'adressant à Arab News en marge de l'événement lundi, Nour Sweid, associée directrice de la société internationale de capital-risque Global Ventures, a indiqué que la clé pour survivre et prospérer dans le climat économique actuel est de diversifier son économie.

«La diversification est toujours la clé», a affirmé Sweid. «Les pays du Golfe diversifient très bien leurs économies . Les gouvernements essaient depuis de nombreuses années de diversifier leurs économies en dehors des économies pétrolières, et cela se traduit vraiment maintenant.»

Sweid a cité l'exemple de l'entreprise saoudienne d'agritech Red Sea Farms, qui est en plein essor. Elle a été lancée en Arabie saoudite avant de s'étendre au niveau mondial afin de relever les défis de la gestion de l'énergie, de la sécurité alimentaire et du changement climatique grâce à la technologie de l'agriculture verticale.

La conférence SALT de New York a démarré lundi sur fond de turbulences économiques. (Photo fournie)

«Ils ont réussi à trouver un moyen de réduire d'environ 90% la quantité d'énergie nécessaire au dessalement de l'eau requise pour l'agriculture verticale», a-t-elle indiqué.

Établie à l'Université des sciences et des technologies Roi Abdallah à Thuwal, Red Sea Farms s'efforce de réduire l'empreinte carbone et hydrique du secteur alimentaire en concevant, développant et fournissant des technologies d'agriculture durable pour les environnements difficiles.

Sweid estime que la région du Golfe possède un énorme potentiel dans le domaine de l'innovation technologique en raison de sa «très jeune population à travers la région qui travaille très dur afin de résoudre des problèmes en utilisant la technologie de masse», notamment les livraisons par drone, la santé numérique et la gestion de l'énergie.

Sweid n'était pas la seule à souligner les avantages d'une population jeune. «L'Arabie saoudite possède de très bons fondamentaux avec une population jeune qui connait des revenus croissants et une plus grande diversité», a déclaré Michael Stirling, PDG et président du Conseil d'investissement de Stirling Infrastructure, à Arab News.

«L'Arabie saoudite est un pays qui attire de plus en plus l'attention internationale.»

En 2016, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a annoncé la Vision 2030 – un vaste programme de réforme sociale et de diversification économique – visant à ramifier l'économie du Royaume dans de nouveaux secteurs, en allant des loisirs et du tourisme aux services financiers.

Amer Bisat, directeur général et responsable des investissements souverains et des marchés émergents chez BlackRock. (Photo fournie)

Six ans plus tard, la Vision 2030 a inspiré toute une génération de jeunes entrepreneurs à explorer des solutions technologiques, créant ainsi des emplois hautement qualifiés et suscitant des aspirations. En diversifiant ainsi son économie, le Royaume s'est également prémuni contre les chocs des prix du pétrole.

En fait, par rapport à d'autres régions du monde, le Golfe est particulièrement résilient aux chocs et progresse bien avec plusieurs mégaprojets très médiatisés, notamment la ville intelligente de Neom en Arabie saoudite et la constellation de stations balnéaires de luxe qui prennent forme sur la côte de la mer Rouge.

EN BREF

SALT est un forum mondial de leadership d’opinion et de réseautage englobant la finance, la technologie et la géopolitique.

Les événements semestriels et les solutions technologiques de SALT mettent en relation les gestionnaires d'actifs et les entrepreneurs avec les propriétaires, les conseillers en investissement et les experts en politique.

Laissant de côté les pays du Moyen-Orient les plus problématiques, notamment son Liban natal, Amer Bisat, directeur général et responsable des investissements souverains et émergents chez BlackRock, a déclaré lors d'une session SALT à New York que l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis semblaient presque «ennuyeux» précisément parce qu'ils ont été si bien gérés et ont pu surmonter la tempête économique mondiale.

«Même si les économies de ces pays chutent, ils sont bien mieux équipés pour faire face à tout ralentissement», a-t-il signalé.

La conférence SALT de New York a été lancée lundi sur fond de turbulences économiques – une conséquence de la pandémie de la Covid-19 et des confinements et perturbations de la chaîne d'approvisionnement qui en découlent, sans parler des dégâts causés par la guerre en Ukraine.

L'économie virtuelle en particulier a connu une chute monumentale, avec des cryptomonnaies dont la valeur a chuté et des investisseurs qui ont perdu des millions sur un marché qui n'offre aucun bien tangible.

Selon les analystes, la plupart des facteurs à l'origine de cette chute sont «macro», ce qui signifie qu'ils concernent l'économie dans son ensemble plutôt que des failles dans le marché de la crypto. L'inflation record, la hausse des taux d'intérêt et la perte de confiance sont autant de facteurs qui ont contribué à la chute des cryptomonnaies.

Le ministre émirien de l’Économie, Abdallah ben Touq al-Marri. (Photo fournie)

Dans son discours d'ouverture de la conférence, Anthony Scaramucci, fondateur et associé directeur de la société de gestion d'investissements SkyBridge, a évoqué l'environnement commercial difficile auquel les investisseurs ont dû faire face depuis la pandémie, mais a affirmé qu'il continuait néanmoins à investir.

«Je vois déjà la valeur de mon investissement s'améliorer», a déclaré plus tard Scaramucci à Arab News en marge de la conférence. «Je pense que nous devons tous admettre que nous traversons un marché cyclique baissier (à la baisse).» Néanmoins, il a reconnu que «nous avons des choses que nous n'avons vraiment pas vues depuis les années 1970».

Une partie du problème est l'inflation, alimentée par une baisse de l'offre, des pénuries de main-d'œuvre et des demandes de salaires plus élevés de manière à aider les travailleurs à faire face à la hausse des prix. Interrogé sur le moment où il s'attend à ce que l'économie mondiale rebondisse, Scaramucci a déclaré à Arab News: «Je pense l'année prochaine à la même époque, nous assisterons à une reprise très agressive.»

Malgré le ralentissement du marché, l'humeur était optimiste lors de la première journée de la conférence. S'adressant aux participants par liaison vidéo, Sam Bankman-Fried, PDG de FTX, l'une des plus grandes plates-formes de cryptomonnaies au monde, a estimé qu'il restait optimiste quant aux actifs numériques, car «une plus grande clarté réglementaire est à venir».

Selon lui, cela permettra de «débloquer la classe d'actifs» pour un certain nombre d'institutions qui souhaitent s'engager dans le secteur.

Frank Chaparro, rédacteur en chef de The Block, un site Web consacré à l'actualité des cryptomonnaies, a révélé qu'il pensait que «l'hiver de la crypto-monnaie avait dégelé et que le printemps était à nos portes».

«Nous ne savons pas combien de temps cet hiver va durer», a-t-il déclaré à Arab News, mais il a insisté sur le fait que les gens ne devraient pas se concentrer sur la valeur actuelle des cryptomonnaies et devraient plutôt reconnaître les signes d'espoir à l'horizon.

«C'est plein d'espoir car il s'agit d'un espace dynamique unique», a souligné Chaparro. «Il s'agit donc d'un moment idéal pour construire, car nous ne sommes pas distraits par le prix et nous pouvons nous concentrer sur le travail à accomplir.

«Nous devons réfléchir à la situation dont nous venons de sortir. Nous sommes sortis d'une baisse massive des prix. Nous avons vu les liquidités aspirées hors du système, nous avons vu l'effet de levier aspiré hors du système. C'était un effondrement dramatique.»

Faisant référence à l'effondrement du jeton cryptographique Terra (LUNA) en mai de cette année, qui a effacé des milliards de dollars du marché, Chaparro a indiqué: «LUNA a été un effondrement dramatique, comme nous n'en avons jamais vraiment vu – une pièce passant d'une capitalisation boursière de 50 milliards d’euros  à zéro, effectivement.»

Le président du Département du développement économique d'Abu Dhabi, Mohammed al-Chorafa. (Photo fournie)

Bien que les gens ne doivent pas s’attendre à un «rebond en forme de V», a indiqué Chaparro, «la patience est justifiée.

«Comme dans la vie, l'optimisme est toujours important.»

SALT est un forum mondial de leadership d’opinion et de réseautage englobant la finance, la technologie et la géopolitique. Ses événements semestriels et ses solutions technologiques mettent en relation des gestionnaires d’actifs et des entrepreneurs de premier plan avec des propriétaires d’actifs, des conseillers en investissement et des experts politiques de haut niveau.

Fondé en 2009 par SkyBridge, SALT rassemble 2 000 investisseurs et penseurs parmi les plus importants au monde pendant trois jours de collaboration et de réseautage de haut niveau.

Lors d'une session de conférence lundi, il a été annoncé qu'Abu Dhabi accueillera Investopia, l'un des plus grands événements financiers de la région MENA, en mars de l'année prochaine.

L'annonce a été faite lors d'une séance au cours de laquelle Abdallah ben Touq al-Marri, ministre de l'Économie des Émirats arabes unis, et Mohammed al-Chorafa, président du Département du développement économique d'Abu Dhabi, ont expliqué comment le pays a réorienté son économie en s'éloignant du pétrole et du gaz pour se tourner vers des secteurs tels que les technologies financières.

Al-Marri a déclaré que les Émirats arabes unis avaient introduit certaines des premières réglementations au monde pour les cryptomonnaies dans le cadre de leur feuille de route visant à moderniser leur économie.

«L'année dernière, nous avons annoncé notre vision pour les cinquante prochaines années. Nous sommes un pays de visions, et nos dirigeants sont des visionnaires», a soutenu Al-Marri.

Le pays a promulgué une série de nouvelles lois, notamment la dépénalisation des chèques sans provision et la loi sur la propriété à 100%, qui autorise le contrôle onshore de sociétés par des non-Émiratis, afin de créer un environnement commercial plus favorable aux investisseurs étrangers.

Al-Marri a mentionné que l'objectif des EAU est de faire passer l'économie d'un acteur régional à un acteur véritablement mondial.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.