La mode, une industrie en plein essor en Arabie saoudite

David Henry, PDG de la Cité à but non lucratif, et Burak Cakmak, PDG de la Commission saoudienne de la mode. L'accord permettra de renforcer la coopération (Photo fournie).
David Henry, PDG de la Cité à but non lucratif, et Burak Cakmak, PDG de la Commission saoudienne de la mode. L'accord permettra de renforcer la coopération (Photo fournie).
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Publié le Mardi 13 septembre 2022

La mode, une industrie en plein essor en Arabie saoudite

  • «La mode est un véritable reflet du patrimoine et de l'identité saoudiens», dit Burak Cakmak, PDG de la Commission saoudienne de la mode
  • «Ce partenariat s'inscrit dans la vision de la ville qui consiste à cultiver l'innovation et la créativité chez les jeunes saoudiens», pense David Henry, PDG de la Cité non lucrative

RIYAD: La Fondation MiSK à but non lucratif et la Commission saoudienne de la mode ont signé lundi un accord visant à renforcer l'industrie de la mode en plein essor dans le Royaume.

Les deux parties ont déclaré que ce partenariat renforcerait leur coopération et leur permettrait de développer des programmes d'éducation et de formation pour les jeunes créateurs saoudiens, d'explorer les possibilités d'incubation de l'esprit d'entreprise et d'attirer des talents et des investisseurs dans le secteur de la mode du pays. Il leur permettrait également de mettre en place des collaborations pour accueillir divers événements et festivals liés à la mode dans la ville.

Par ailleurs, la Commission a signé un bail dans le centre de création City Hub afin de construire un studio de classe mondiale pour l'échantillonnage et le prototypage de produits. Il sera équipé de machines, de technologies et d'une expertise de pointe pour faciliter la croissance de l'écosystème de la mode et du design.

EN BREF

• L'accord visant à dynamiser le secteur saoudien de la mode a été signé au siège du ministère de la culture à Diriyah.

• La Cité à but non lucratif, qui sera le premier projet de ce type au monde, est située dans le quartier d'Irqah, à côté de Wadi Hanifa, sur un site de plus de 3,4 kilomètres carrés.

• Selon les développeurs, ce projet offrira des expériences de vente au détail hors du commun en fournissant une plateforme pour les marques de mode locales afin de créer des expériences innovantes créatives, éducatives, engageantes et révolutionnaires.

L'accord a été signé au siège du ministère de la Culture, à Diriyah, par Hamed ben Mohammed Fayez, vice-ministre de la Culture et vice-président du conseil de la Commission de la mode, David Henry, PDG de la Cité non lucrative, et Burak Cakmak, PDG de la Commission saoudienne de la mode.

Cakmak a insisté sur le rôle important que joue le secteur de la mode sur la scène culturelle du Royaume et a souligné la nécessité de coopérer pour le développer: «La mode est un véritable reflet du patrimoine et de l'identité saoudiens. La signature du protocole d'accord reflète l'engagement de la Commission de la mode à faire progresser la croissance du secteur saoudien de la mode et à renforcer sa contribution à l'économie locale, conformément à la Vision 2030.»

«Ce partenariat est une étape importante vers le développement de l'industrie de la mode du Royaume. Il s'inscrit dans la vision de la ville qui consiste à cultiver l'innovation et la créativité chez les jeunes saoudiens», pense Henry.

«Nous sommes impatients de collaborer avec la Commission de la mode pour créer des opportunités qui inspirent la prochaine génération de talents et qui renforcent la position du Royaume en tant que leader mondial de l'industrie, tout en mettant en valeur la culture saoudienne.»

L'accord visant à dynamiser le secteur saoudien de la mode a été signé au siège du ministère de la culture à Diriyah. La Cité à but non lucratif, qui sera le premier projet de ce type au monde, est située dans le quartier d'Irqah, à côté de Wadi Hanifa, sur un site de plus de 3,4 kilomètres carrés. Selon les développeurs, ce projet offrira des expériences de vente au détail hors du commun en fournissant une plateforme pour les marques de mode locales afin de créer des expériences innovantes créatives, éducatives, engageantes et révolutionnaires.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


«Effroi» du Festival de Cannes après la mort d'une photojournaliste palestinienne

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.  "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film. "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
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  • La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi
  • Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025

PARIS: Le Festival de Cannes a exprimé mercredi "son effroi et sa profonde tristesse" après la mort d'une photojournaliste palestinienne, protagoniste d'un film qui doit être présenté cette année sur la Croisette et de plusieurs membres de sa famille, tués par un missile à Gaza.

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.

"Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP.

Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025. (Elle) est l'une des trop nombreuses victimes de la violence qui embrase la région depuis des mois".

"Le Festival de Cannes souhaite exprimer son effroi et sa profonde tristesse face à cette tragédie qui a ému et choqué le monde entier. Si un film est bien peu de chose face à un tel drame, (sa projection à l'Acid à Cannes le 15 mai) sera, en plus du message du film lui-même, une manière d'honorer la mémoire (de la jeune femme), victime comme tant d'autres de la guerre", a-t-il ajouté.

La réalisatrice Sepideh Farsi a rendu hommage jeudi dernier à la jeune femme, qui lui racontait, par appels vidéo, la vie à Gaza. "Je demande justice pour Fatem (ou Fatima, NDLR) et tous les Palestiniens innocents qui ont péri", a-t-elle écrit.

Reporters sans Frontières avait dénoncé sa mort, regrettant que son nom "s'ajoute aux près de 200 journalistes tués en 18 mois".

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51.266 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.


La danse des dauphins, vedette des îles Farasan

L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
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  • L'observation de 5 espèces de dauphins met en évidence la biodiversité
  • Il est vital de coexister avec la vie marine, déclare un pêcheur local

RIYADH : L'observation de plus de cinq espèces de dauphins a renforcé la réputation des îles Farasan en tant que lieu de visite incontournable pour les amateurs de nature et d'animaux sauvages, a récemment rapporté l'agence de presse saoudienne.

Parmi les espèces observées, les grands dauphins et les dauphins à long bec volent la vedette. Les dauphins à long bec, connus pour leur nature enjouée, s'approchent souvent des croisières de loisir, ravissant les gens par leur charme.

Le pêcheur saoudien Mohammed Fursani, qui navigue dans ces eaux depuis longtemps, y voit un lien plus profond.


Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
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  • Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance"
  • "Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée

LONDRES: Le pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo "Vexations" d'Erik Satie, sous la direction de l'artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.

Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance".

"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption.

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19.

C'est la première fois qu'il va jouer ce morceau en intégralité en public.

Le public va être "témoin (d'un moment) de silence, d'endurance, d'immobilité et de contemplation, où le temps cesse d'exister", a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. "Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante", a-t-elle ajouté.

Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de "préparer le public à cette expérience unique".

Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l'adresse des pianistes: "Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses".

Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à "se laisser aller". "C'est juste un espace vide, alors plongez dedans", a-t-il dit.

Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).