Un sentiment d’inquiétude

Les intérimaires ne croient plus aux promesses de régularisation de leur situation (Photo, La Presse).
Les intérimaires ne croient plus aux promesses de régularisation de leur situation (Photo, La Presse).
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Publié le Mardi 13 septembre 2022

Un sentiment d’inquiétude

  • Les syndicalistes, menacent déjà d’observer une heure d’interruption des cours
  • Il règne un sentiment d’inquiétude sur la rentrée scolaire

La rentrée scolaire 2022-2023 s’annonce-t-elle sous de bons auspices ou risque-t-elle de connaître des tensions et des désaccords qui couvent sous la cendre entre le ministère de l’Education et le syndicat général de l’enseignement secondaire, tensions qui menacent d’éclater le jour où plus de deux millions de enfants vont prendre le chemin de l’école ?   

Et les syndicalistes, sous la houlette de la Fédération générale des enseignants du secondaire, menacent déjà d’observer une heure d’interruption des cours le jour même de la rentrée, en signe de protestation contre « la non-satisfaction de leurs revendications matérielles, outre la dégradation, de plus en plus préoccupante, de l’infrastructure de base au niveau des établissements scolaires qui souffrent d’un manque flagrant des commodités de base comme l’eau courante et certaines salles de classe qui menacent de s’effondrer à tout moment jusque dans la capitale, Tunis ». 

Et au-delà de la hausse sans précédent des prix des manuels et des fournitures scolaires, y compris ce qui se vend sur les étals anarchiques avec tous les risques sanitaires que ces fournitures comportent, au-delà aussi des réductions annoncées par les grandes surfaces sur certaines fournitures et au-delà de la mobilisation annoncée par les structures officielles relevant du ministère de l’Education d’aplanir toutes les difficultés à même d’entraver la rentrée, il règne malheureusement un sentiment d’inquiétude sur la rentrée scolaire, jeudi prochain, au vu du grand nombre d’enseignants qui manqueront à l’appel le jour J dans la mesure où on parle de plusieurs postes d’enseignants dans le primaire et le secondaire qui resteront vacants, faute de nouveaux recrutements, outre les intérimaires qui ne croient plus aux promesses de régularisation de leur situation.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Et les milices !

Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
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  • Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays
  • L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables

L'Union européenne discute de l'imposition de sanctions supplémentaires contre l'Iran suite à son attaque directe contre Israël au moyen de drones et de missiles. Le débat porte sur les sanctions contre la production iranienne de drones et de missiles, ainsi que contre les industries qui fabriquent et assemblent des pièces pour ces armes. Mais est-ce suffisant ? Certainement pas. Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays. Je sais que cela ne sera pas facile, mais l’alternative est la destruction des États arabes et la notion d’État dans le monde arabe.

La vérité est que les États-Unis et l’Occident n’ont pas pris de mesures maintenant pour imposer la stabilité régionale, mais pour empêcher une répétition des développements récents et convaincre Israël de s’abstenir de représailles plus larges contre l’Iran. L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L’homme qui aimait la guerre

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région
  • Voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée

Six mois depuis que la région, et le reste du monde avec, est entrée dans un long tunnel de détresse, de désillusion et surtout de déception, éclairé par quelques moments d’espoir vite éteint. Un semestre que les bombardements des avions, les pilonnages des chars et les mitraillades tuent femmes et enfants civils palestiniens : 34.183 personnes recensées jusqu’à nos jours. Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région. Netanyahu est une machine à exterminer. Les réunions, les pourparlers se suivent et se ressemblent (ou presque), des propositions de trêve de six semaines à l’occasion de l’arrivée du mois de Ramadan ont été avancées. Un refus sans argument a été opposé par les Israéliens, la religion des autres, en l’occurrence leur ennemi, ne les émeut apparemment pas, pense-t-on. Mais voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée. Rien, aucune circonstance ne semble toucher l’homme, le dirigeant, il continue à massacrer à Gaza où ces trois derniers jours, environ 200 corps de Palestiniens tués et enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital de Khan Younès ont été exhumés.

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