Un nouveau musée à Paris pour les trésors de la Bibliothèque nationale

Le président français Emmanuel Macron (C) prononce un discours sur le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, après l'achèvement du projet de rénovation et le tricentenaire de l'installation des collections royales à la BnF, le 28 septembre 2021. (AFP).
Le président français Emmanuel Macron (C) prononce un discours sur le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, après l'achèvement du projet de rénovation et le tricentenaire de l'installation des collections royales à la BnF, le 28 septembre 2021. (AFP).
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Publié le Lundi 12 septembre 2022

Un nouveau musée à Paris pour les trésors de la Bibliothèque nationale

  • Dans sa présentation du lieu, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak salue "une architecture guidée par la modernité, l'ouverture, la transparence, la fluidité"
  • Les syndicats ont quant à eux dénoncé les moyens consacrés au musée, d'après eux un "projet de prestige" qui ne doit pas masquer la dégradation des services au public

PARIS: De vases de l'Antiquité jusqu'à la photographie contemporaine, un nouveau musée ouvre à Paris pour exposer les trésors de la Bibliothèque nationale (BnF) au sein de son site historique, rue de Richelieu, qui rouvre après rénovation complète.

En plein centre de Paris, à mi-chemin du Louvre et des Grands Boulevards, le "quadrilatère Richelieu" souffrait d'une image vieillie de repaire pour rats de bibliothèque.

Pour sa réouverture, à l'occasion des Journées européennes du patrimoine samedi et dimanche, les visiteurs vont découvrir un lieu qui a mis en valeur ses aspects les plus fastueux, beaucoup plus accueillant, lumineux et aéré.

Dans sa présentation du lieu, la ministre de la Culture Rima Abdul Malak salue "une architecture guidée par la modernité, l'ouverture, la transparence, la fluidité".

Cette rénovation ne s'est pas faite sans controverses.

Le démontage d'un escalier monumental, menant au musée justement, mais jugé trop massif pour la circulation des visiteurs et usagers dans le hall, a fait jaser les admirateurs de cette pièce d'architecture. Celle-ci attend de connaître sa prochaine destination.

Tablette sumérienne 

Les syndicats ont quant à eux dénoncé les moyens consacrés au musée, d'après eux un "projet de prestige" qui ne doit pas masquer la dégradation des services au public.

La présidente de la BnF, Laurence Engel, rétorque que rendre accessibles au public le plus large les collections, dont la richesse pas toujours connue, est au cœur de sa mission. "Avoir un musée qui va montrer cette diversité, c'était pour nous très important", dit-elle à l'AFP.

Elle voit l'achèvement de ce projet, mais il s'est étalé sur trois présidences de l'institution. Les 12 ans de travaux, plus gros projet du ministère de la Culture depuis le début du siècle, ont coûté à l'État 261 millions d'euros.

Des mécènes ont également contribué, dont la famille Rockefeller, ou de grands groupes français comme Saint-Gobain qui a offert une galerie en verre.

Le musée offre un cadre exceptionnel à des pièces uniques qui changeront régulièrement.

Ainsi, "4.500 ans séparent l'œuvre la plus ancienne présentée dans la première rotation, une tablette sumérienne avec inscription cunéiforme, de la plus récente, +Cahier d'un retour au pays natal+ d'Aimé Césaire, illustré par Daniel Buren", précise la BnF.

Premier en son temps 

"On fait voir l'histoire du monde. Parce que nous avons des collections qui vont de l'Antiquité jusqu'à nos jours et qui retracent cette histoire, en particulier les relations entre la France et le monde", explique à l'AFP le conseiller scientifique du musée, Gennaro Toscano.

Comme il aime à le rappeler, le dernier-né des musées de la capitale française avait aussi été le premier en son temps.

Grâce aux collections royales amassées à partir de la fin du XVe siècle, et à la volonté de Colbert de doter la France d'une ambitieuse bibliothèque ouverte aux savants, il a démarré en vérité à la fin du XVIIe siècle.

Ce ministre du roi Louis XIV "réunit des livres, manuscrits et imprimés, des objets précieux, archéologiques, numismatiques, et une immense et richissime collection d'estampes et de dessins" qui seront visibles par des visiteurs qui n'étaient pas qu'aristocrates, rappelle M. Toscano.

Le musée du XXIe siècle reprend et démocratise encore cet esprit, dans sept salles de 1.200 m². La plus somptueuse est la galerie Mazarin, sur 45 mètres de long. Le premier globe où est écrit "America" y côtoie le Code Napoléon relié pour l'empereur ou le manuscrit du "Don Giovanni" de Mozart.

L'entrée du musée coûte 10 euros (8 euros tarif réduit), mais un pass annuel pour y accéder, ainsi qu'à toutes les salles de lecture de la BnF, est vendu 15 euros jusqu'à jeudi.


Rencontrez la styliste russe qui vit « heureuse » en Arabie saoudite

Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Depuis son arrivée, Margo Marsden décrit son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les réseaux sociaux. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
Margo Marsden, une citoyenne russe, s'est installée en Arabie saoudite et a partagé sa vie sur Instagram et TikTok. (Fourni)
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  • Notre installation en Arabie saoudite est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille, et nous n'avons aucun regret, » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle
  • Margo Marsden a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège

RIYAD : Margo Marsden s'est installée en Arabie saoudite il y a deux ans, lorsque son mari - un ingénieur britannique spécialisé dans le pétrole et le gaz - a accepté un emploi dans le Royaume. Depuis son arrivée, elle témoigne de son expérience de la vie en Arabie saoudite sur les médias sociaux. Son profil TikTok indique qu'elle est une « mère russe mariée à un père britannique [...] vivant heureuse en Arabie saoudite ».

« Conformément à nos attentes, nous avons trouvé une immense satisfaction à vivre en Arabie saoudite. Nous considérons que c'est la meilleure décision que nous ayons prise pour notre famille et nous n'avons aucun regret » a déclaré à Arab News Marsden, styliste professionnelle. « Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030. À mon avis, l'Arabie saoudite est idéale pour y vivre pour 2024. »

Mme Marsden est née et a grandi au Kazakhstan avant de s'installer en Russie avec ses parents à l'âge de 14 ans. Elle a vécu dans plusieurs pays avant de s'installer en Arabie saoudite, notamment en Malaisie, à Singapour, en Italie, en Turquie, au Liban, en Thaïlande, au Royaume-Uni et en Norvège.

Vivre ici est incroyablement revigorant ; on peut sentir de manière tangible les transformations positives qui ont lieu dans le pays, en accord avec l'ambitieux plan Vision 2030.

Margo Marsden, styliste russe en Afrique du Sud

Marsden a travaillé à Riyad pendant un mois en 2019 pour le magasin de mode Zara pendant le ramadan, et lorsque son mari lui a parlé de son offre d'emploi, elle a été enthousiasmée par la perspective de visiter à nouveau le Royaume.

« J'adore être ici, et j'ai hâte de partager mes connaissances avec les femmes locales et expatriées, afin d'élever leur niveau de confiance et peaufiner leur identité en matière de mode », a-t-elle déclaré.

Mme Marsden a maintenant plus de vingt ans d'expérience dans la mode. C'est une passion qui a débuté dans son enfance, lorsqu'elle confectionnait méticuleusement des tenues pour ses poupées Barbie avec les conseils de sa mère.

Mme Marsden explique qu'elle a été mannequin – et défilé en Russie, au Kazakhstan, à Hong Kong, en Malaisie, à Singapour, au Sri Lanka, au Liban, en Turquie, à Trinité-et-Tobago et en Thaïlande - avant de se tourner vers l'aspect commercial du secteur, et étudier le stylisme à l'Accademia Italiana de Bangkok et le stylisme personnel au London College of Style. Elle a travaillé comme acheteuse, créatrice de contenu et styliste.

« Mes activités artistiques s'étendent également à la photo ; j'ai coordonné des séances photos pour des clients personnels et professionnels », a-t-elle ajouté.

En tant que styliste, son principal objectif est de « mettre en valeur la beauté naturelle de mes clientes et d'inspirer confiance à chacune d'entre elles ». Bien que Mme Marsden n'ait pas encore de clients dans le Royaume, elle espère, à terme, pouvoir créer sa propre entreprise.

« Je suis impatiente d'offrir mon expertise aux personnes désireuses d'améliorer leur apparence. Aider les autres à paraître et à se sentir au mieux de leur forme me comble énormément », a-t-elle ajouté.

Pour suivre le parcours de Marsden en Arabie saoudite, rendez-vous sur son Instagram @margo.marsden.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Mort à 87 ans de l'Américain Frank Stella, figure du minimalisme

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain (Photo, AFP).
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  • Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs
  • Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies

WASHINGTON: Frank Stella, peintre américain devenu une figure de l’art américain d’après-guerre, notamment avec ses premières œuvres minimalistes, est décédé à l’âge de 87 ans, ont rapporté samedi des médias américains.

Frank Stella s'est éteint dans sa maison de Manhattan, victime d'un lymphome, a rapporté le New York Times.

Il avait lancé sa carrière en réalisant des peintures contrastant avec l’expressionnisme abstrait de l’époque, avec peu de couleurs.

Ses premiers travaux comprenaient une série de peintures "à rayures", de grandes œuvres aux lignes noires précises sur une toile vierge, qui ont fait fureur dans le monde de l’art américain, et au-delà.

Artiste majeur 

Frank Stella a été reconnu comme un artiste américain majeur avant d’avoir 25 ans et a poursuivi sa carrière pendant plus de six décennies.

Il a exploré par la suite la couleur et la forme, réalisant occasionnellement des peintures de forme irrégulière avec des motifs géométriques. Dans les années 1970 et 1980, Stella se tourne de plus en plus vers les œuvres tridimensionnelles, incorporant de l’aluminium et de la fibre de verre dans ses œuvres, avant d'exécuter des sculptures monumentales.

Le musée d'Art moderne de New York lui a consacré deux rétrospectives en 1970 et 1987.


Imane Alaoui, auteure de «Flavors of Morocco Transcended», rejoint E& Beach Canteen pour un cours culinaire en direct ce dimanche

Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended » (fournie)
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  • Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï
  • Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe

DUBAÏ : Imane Alaoui, auteure du livre de recettes « Flavors of Morocco Transcended », invite les aficionados de la cuisine à embarquer pour un voyage culinaire sans précédent.

Rejoignez Imane pour un cours de cuisine marocaine à la pittoresque cantine E& Beach, située sur la plage de Jumeirah à Dubaï.

Au cours de cette expérience immersive, les participants visiteront la cuisine marocaine, découvrant et savourant des recettes exquises adaptées aux palais et aux styles de vie modernes. Au cœur de l'événement se trouve le célèbre tajine marocain, pour s'adapter à l'emploi du temps trépidant des habitants de Dubaï.

Flavors of Morocco Trenscended par Imane Alaoui (fournie)
Flavors of Morocco Transcended par Imane Alaoui (fournie)

Imane Alaoui s'est donné pour mission de détruire le mythe selon lequel la cuisine marocaine est trop complexe, en veillant à ce qu'elle soit accessible à tous ceux qui ont une passion pour la cuisine et un amour pour les saveurs diverses. Grâce à ce cours culinaire, les participants acquerront des connaissances inestimables, des compétences pratiques et une nouvelle appréciation de la riche tapisserie de la gastronomie marocaine.

Pour vous lancer dans cette aventure culinaire, rendez-vous sur : www.breakbread.com/experiences .

À propos d'Imane Alaoui :

Passionnée de cuisine et par le partage de son héritage, Imane Alaoui est connue pour son approche innovante de la cuisine marocaine. Elle cherche à inspirer les autres pour embrasser la richesse et la diversité de la gastronomie marocaine.

À propos de « Flavors of Morocco Transcended » (Les saveurs du Maroc transcendées)

« Les saveurs du Maroc transcendées » est un livre de recettes qui réinvente les plats marocains traditionnels pour un public moderne. Le livre présente un mélange harmonieux de saveurs authentiques et de tournures contemporaines, invitant les lecteurs à un voyage culinaire captivant à travers le paysage culinaire vibrant du Maroc.