Pensée comme le fondement principal du changement promis par le président Tebboune, la nouvelle Constitution n’a finalement pas recueilli l’adhésion populaire escomptée. Bien plus, les trop maigres scores réalisés par la mouture lors du référendum du 1er novembre en font un élément embarrassant, qui réduit la marge de manœuvre politique au sommet.
Il est clair aujourd’hui qu’avec un tel taux de participation, aborder les prochaines échéances avec la même logique et le même état d’esprit conduirait au même résultat.
La nouvelle Constitution, votée dimanche avec un taux de participation de 23,7%, va être «encombrante» à plus d’un titre pour la suite des événements. Même si la présidence de la République a exprimé, lundi, sa satisfaction en affirmant que «les résultats du référendum ont démontré que la transparence et la probité de ce scrutin ont été totales», et qu’ils «sont l’expression réelle et intégrale de ce que le peuple a voulu», il n’en demeure pas moins que le faible taux de participation (moins du quart des électeurs) représente un handicap dans la mesure où la Loi fondamentale du pays, censée être consensuelle, n’a pas bénéficié d’un soutien franc de la part des Algériens, bien au contraire.
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