Le monde arabe fait ses adieux à la reine Elizabeth II, une amie indéfectible

Le monde arabe pleure le décès de la reine Elizabeth II, alliée indéfectible de la région tout au long de son règne de soixante-dix ans. (Photo, AFP)
Le monde arabe pleure le décès de la reine Elizabeth II, alliée indéfectible de la région tout au long de son règne de soixante-dix ans. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

Le monde arabe fait ses adieux à la reine Elizabeth II, une amie indéfectible

  • Pour la région, la mort ne marque pas seulement le décès d'une reine, mais aussi d'une alliée de longue date
  • Au cours de son règne de soixante-dix ans, les monarques saoudiens ont effectué pas moins de quatre visites d'État en Grande-Bretagne

LONDRES: Le monde arabe pleure le décès de la reine Elizabeth II de Grande-Bretagne, amie indéfectible de la région et de ses habitants pendant les sept décennies de son règne.

Il y a seulement trois mois, Sa Majesté a célébré son jubilé de platine, marquant le 70e anniversaire de son accession au trône.

En juin, le roi Salmane et le prince héritier, Mohammed ben Salmane, lui ont souhaité «de sincères félicitations et les meilleurs santé et bonheur», alors qu'ils se joignaient à d'autres chefs d'État de la région pour envoyer des messages de félicitations à l'occasion de son jubilé.

Ils ont maintenant la triste tâche d'envoyer leurs plus sincères condoléances à la famille royale britannique et au peuple du Royaume-Uni.

Pour de nombreuses familles régnantes du Moyen-Orient, la mort de la reine ne marque pas seulement le décès d'une reine, mais aussi d'une amie, et la triste fin d'une histoire d'amitié qui remonte aux premiers jours de son règne.

Ce règne a commencé le 6 février 1952, le jour où son père, le roi George VI, est décédé à Sandringham House, dans le Norfolk, alors qu'Elizabeth, âgée de 25 ans, et son mari, Philip, le duc d'Édimbourg, se trouvaient au Kenya lors d'une tournée en Afrique.

Ayant quitté l'Angleterre en tant que princesse, la fille du roi rentre au pays en deuil sous le nom de reine Elizabeth II. Son couronnement a lieu à l'abbaye de Westminster le 2 juin de l'année suivante, en 1953.

Parmi les invités à la cérémonie figuraient les membres de quatre familles royales du Golfe: Les dirigeants, ou leurs représentants, de ce qui était alors les protectorats britanniques de Bahreïn, du Koweït et du Qatar, ainsi que le prince Fahd ben Abdelaziz al-Saoud, représentant le roi Abdelaziz, 78 ans, fondateur et premier roi d'Arabie saoudite, qui n'avait plus que cinq mois à vivre.

Les liens entre les monarchies britannique et saoudienne ne peuvent être mesurés par la seule fréquence des occasions officielles, bien qu'une analyse de l'histoire des visites d'État organisées par le palais de Buckingham révèle une distinction éclairante.

Le roi Abdallah avec la reine et le duc d'Édimbourg lors de la visite du roi saoudien. (Photo, AFP/Archives)

Au cours de son règne, pas moins de quatre visites officielles de chefs d'État saoudiens ont été effectuées en Grande-Bretagne, un nombre égal à celui de seulement quatre autres pays dans le monde, dont les proches voisins du Royaume-Uni, la France et l'Allemagne.

 

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Le premier monarque saoudien à se rendre à Londres fut le roi Faisal, accueilli en grande pompe par l'État britannique au début de sa visite de huit jours en mai 1967.

Accueilli par Sa Majesté, d'autres membres de la famille royale britannique et des personnalités politiques de premier plan, dont le Premier ministre Harold Wilson, le roi s'est rendu au palais de Buckingham avec la reine et le duc d'Édimbourg dans une calèche tirée par des chevaux, qui a traversé les rues de Londres sous les acclamations de la foule.

Malgré un emploi du temps chargé, le roi a trouvé le temps de visiter et de prier au centre culturel islamique de Londres. Son fils, le prince Bandar, qui a obtenu cette année-là son diplôme du Royal Air Force College de Cranwell, dans le Lincolnshire, a remplacé son père lors d'une visite d'inspection des avions de combat English Electric Lightning, prêts à être envoyés en Arabie saoudite.

La reine rencontre le roi Salmane et le prince héritier, Mohammed ben Salmane. (Photo, AFP/Archives)

Le prince pilotera plus tard ces avions de chasse Lightning en tant que pilote de l'armée de l'air royale saoudienne.

Les successeurs du roi Faisal lui ont emboîté le pas en effectuant leurs propres visites d'État au Royaume-Uni: Le roi Khaled en 1981, le roi Fahd en 1987 et le roi Abdallah en 2007.

D'autres monarques de la région ont également rendu des visites officielles à la reine au fil des ans. Le premier fut le roi Faisal II, le dernier roi d'Irak, qui s'est rendu en Grande-Bretagne en juillet 1956. Deux ans plus tard, lui, son épouse et d'autres membres de la famille royale ont été assassinés lors du coup d'État qui a fait de l'Irak une république.

En 1966, Sa Majesté a accueilli le roi Hossein de Jordanie et son épouse d'origine britannique, Toni Avril Gardiner, qui, lors de son mariage, a changé son nom en princesse Mouna al-Hossein.

La reine Elizabeth II de Grande-Bretagne en compagnie du prince héritier d'Abu Dhabi de l'époque, Cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyan, et du vice-président des Émirats arabes unis et dirigeant de Dubaï, Cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum. (Photo, AFP/Archives)

D'autres visites d'État ont été effectuées par les chefs d'État d'Oman, de Bahreïn, du Qatar, des Émirats arabes unis, d'Égypte et du Koweït.

La reine, quant à elle, a visité le Moyen-Orient à plusieurs reprises. En février 1979, elle s'est rendue dans la région à bord du jet supersonique Concorde et a visité Riyad et Dhahran au cours d'une tournée du Golfe qui l'a également conduite au Koweït, à Bahreïn, au Qatar, aux Émirats arabes unis et à Oman.

En Arabie saoudite, elle a été accueillie par le roi Khaled et a participé à une série d'événements, dont un pique-nique dans le désert et un dîner d'État au palais Maathar à Riyad. En retour, la reine et le prince Philip ont organisé un dîner pour la famille royale saoudienne à bord du yacht de Sa Majesté, le Britannia.

Fait poignant, le Britannia ne retournera dans le Golfe qu'une seule fois, en janvier 1997, lors de sa dernière tournée avant qu’il ne soit mis hors service en décembre de la même année.

En 2010, la reine est retournée dans la région et a rencontré le Sultan Qabous d'Oman. (Photo, AFP)

En 2010, la reine est retournée dans la région pour rencontrer le Cheikh Khalifa, dirigeant des EAU, et le Sultan Qabous d'Oman.

Toutefois, les relations entre la famille royale britannique et ses homologues du Golfe ne se sont pas limitées aux grandes occasions officielles. L'analyse de la circulaire régulière de la Cour publiée par Buckingham Palace révèle que des membres de la famille royale ont rencontré des monarques du Golfe ou des membres de leur famille plus de 200 fois entre 2011 et 2021 seulement. Quarante de ces réunions informelles ont eu lieu avec des membres de la Maison des Saoud.

La fréquence de ces rencontres avec les chefs d'État du Moyen-Orient, soit près d'une tous les quinze jours, témoigne des liens d'amitié solides qui existent entre Sa Majesté et la région.

Une de ces rencontres a eu lieu en mars 2018, lorsque le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a eu une audience privée et un déjeuner avec la reine au palais de Buckingham. Plus tard, il a dîné avec le prince de Galles et le duc de Cambridge à Clarence House, lors d'une visite au Royaume-Uni qui comprenait des rencontres avec la Première ministre britannique de l'époque, Theresa May, et son ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson.

Des questions sérieuses, telles que les accords commerciaux et de défense, sont souvent les sujets de discussion de ces réunions. Mais les rencontres privées entre les familles royales ont toujours été marquées par la bonne humeur et non par une formalité rigide, comme le rappellera plus tard Sir Sherard Cowper-Coles, ambassadeur britannique en Arabie saoudite de 2003 à 2006.

En 2003, par exemple, le prince héritier Abdallah, futur roi d'Arabie saoudite, était l'invité de la reine au château de Balmoral, sa propriété en Écosse. C'était la première visite du prince à Balmoral et, acceptant avec joie une invitation à visiter le vaste domaine, il s'est installé sur le siège passager d'un Land Rover, pour découvrir que son chauffeur et guide n'était autre que la reine elle-même.

Sa Majesté, qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale en tant que chauffeur de l'armée, a toujours conduit elle-même à Balmoral, où les habitants ont l'habitude de la voir se déplacer au volant de l'une de ses Land Rover préférées. Elle était également connue pour s'amuser, aux dépens de ses invités, en s'élançant sur les petites routes de campagne et sur le terrain accidenté du domaine.

Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir de la gauche: La reine Elizabeth avec l'émir du Koweït, Cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah; avec l'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani; avec le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie. (Photo, AFP/Archives)

Selon le récit de Sir Sherard, le prince Abdallah a bien supporté ce tour de montagnes russes improvisé, même si à un moment donné, «par l'intermédiaire de son interprète», le prince héritier s'est senti obligé d'«implorer la reine de ralentir et de se concentrer sur la route».

Outre leur statut royal, la reine et les monarques du Golfe se sont liés par leur amour mutuel des chevaux, un intérêt commun qui remonte au moins à 1937, lorsqu'Elizabeth était une princesse de onze ans.

À l'occasion du couronnement de son père cette année-là, le roi Abdelaziz d'Arabie saoudite a offert au roi George VI une jument arabe. Une statue de bronze grandeur nature du cheval, Turfa, a été dévoilée en 2020 au Musée du cheval arabe de Diriyah. À l'époque, Richard Oppenheim, alors ambassadeur adjoint du Royaume-Uni en Arabie saoudite, a raconté comment les deux familles royales ont toujours partagé cet intérêt commun.

«La reine possède de nombreux chevaux, et le roi Salmane et la famille royale saoudienne ont également un amour de longue date pour les chevaux», a indiqué Sherard.

La reine a également partagé cette appréciation des chevaux avec le Cheikh Mohammed al-Maktoum, souverain de Dubaï et vice-président des Émirats arabes unis, qui possède les écuries et le haras de Godolphin, de renommée internationale, à Newmarket, le berceau des courses hippiques britanniques.

La reine Elizabeth - 1926-2022. (Photo fournie/Famille royale)

Ils ont souvent été vus ensemble lors des grands événements du calendrier hippique, comme la réunion annuelle de cinq jours de Royal Ascot, considérée comme le joyau de la saison sociale britannique. L'équipe Godolphin a eu plusieurs gagnants à Royal Ascot, et les chevaux de la reine y ont remporté plus de 70 courses depuis son couronnement.

Cette année, 10 des chevaux de la reine ont couru à Ascot. Cependant, souffrant de plus en plus de problèmes de mobilité, elle n'a pas assisté à l'événement. C'était la première fois qu'elle le manquait en soixante-dix ans de règne.

Pas moins de 16 Premiers ministres britanniques ont servi sous le règne de la reine. Lorsqu'elle est montée sur le trône en 1952, Winston Churchill, le leader vénéré de la guerre, était Premier ministre. Son successeur, Anthony Eden, nommé par la reine en 1955, a été le premier des 15 qui recevront sa bénédiction officielle au palais de Buckingham.

La reine n'a rompu avec cette tradition qu'une seule fois, et seulement à la toute fin de son règne. De plus en plus fragile, ses médecins lui ont conseillé de ne pas quitter sa résidence écossaise de Balmoral pour se rendre à Londres. C'est donc là, mardi de cette semaine, qu'elle a rencontré Liz Truss, la nouvelle chef du parti conservateur, et lui a demandé de former un gouvernement.

Pendant le week-end du jubilé, en juin, des drapeaux ont flotté dans les maisons et les bâtiments publics du Royaume-Uni et du Commonwealth, qui compte 150 millions de personnes, des milliers de fêtes de rue ont été organisées, des phares ont été allumés dans tout le pays et des voix britanniques ont entonné partout l'hymne national.

Aujourd'hui, alors que les drapeaux sont en berne et que le bâton royal est transmis au fils aîné de la reine, Charles, le peuple britannique, après avoir chanté pendant soixante-dix ans les mots «God Save The Queen» (Que Dieu protège la reine), doit maintenant apprendre à chanter à nouveau «God Save The King» (Que Dieu protège le roi).

Le jour de son 21e anniversaire, dans un discours diffusé à la radio depuis Le Cap, alors qu'elle n'était encore que la princesse Elizabeth, la future reine a pris un engagement solennel.

«Je déclare devant vous tous, affirme-elle, que ma vie entière, qu'elle soit longue ou courte, sera consacrée à votre service.»

Heureusement, sa vie a été longue et sa dévotion à son devoir était totale.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com