Sécurité alimentaire

Il faut reconnaître que la politique agricole algérienne est traversée de courants difficilement conciliables (Photo, Le Matin).
Il faut reconnaître que la politique agricole algérienne est traversée de courants difficilement conciliables (Photo, Le Matin).
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Publié le Mardi 06 septembre 2022

Sécurité alimentaire

  • Selon les agronomes, l’Algérie a besoin de produire plus de 8 millions de tonnes de céréales par an pour satisfaire ses besoins
  • Pour augmenter les surfaces cultivées, des agronomes plaident pour l’instauration d’un impôt sur les terres en jachère

Face aux tensions qui affectent le marché mondial des céréales, conséquence du conflit armé en Ukraine, l’Algérie se retrouve une nouvelle fois face au défi de développer sa production céréalière pour assurer l’autosuffisance. 

Selon les agronomes, l’Algérie a besoin de produire plus de 8 millions de tonnes de céréales par an pour satisfaire ses besoins. Pour augmenter les surfaces cultivées et donc la production, des agronomes plaident pour l’instauration d’un impôt sur les terres en jachère, de sorte à inciter les propriétaires terriens à cultiver ces terres ou à les vendre aux cultivateurs.

Une fois cet aspect résolu, il faudra aussi tenir compte d’une problématique qui n’est pas des moindres : la sécheresse. L’objectif d’extension des superficies irriguées de 200 000 hectares et le système d’irrigation au   goutte-à-goutte de 500 000 hectares pour accroître le rendement de la céréaliculture à 32 quintaux/hectare, sera-t-il réalisé, comme annoncé par le gouvernement, d’ici 2024 ? 

En ces temps de sécheresse, il est à relever que la céréaliculture est très gourmande en eau. Produire 1 kilogramme de blé nécessite près de 600 litres d’eau, alors que le recours aux extractions effrénées des eaux souterraines aura de graves conséquences sur l’extinction des réserves hydriques naturelles. 

Par-delà le stress hydrique, une question fondamentale reste posée : faut-il promouvoir un changement structurel des exploitations agricoles et encourager une agriculture industrielle et intensive pour satisfaire les besoins quantitatifs ? Pour produire des aliments en quantité suffisante, recourir à une agriculture intensive, qui n’est pas sans conséquences sur l’environnement et la santé constitue-t-elle la panacée ? 

Sinon, les cultures vivrières et l’agriculture familiale de petite échelle sont-elles capables d’assurer une souveraineté alimentaire tant en termes d’efficacité économique, sociale et environnementale, comparée à l’agriculture industrielle ? Le secteur agricole peut-il trouver un moyen plus respectueux de l’environnement de produire la nourriture ? Il faut reconnaître que la politique agricole algérienne est traversée de courants difficilement conciliables que les empilements des correctifs successifs ne parviennent plus à rapprocher. 

Comment, en effet, dépasser les sempiternelles oppositions entre d’une part une vision agricole qui est loin de rompre avec un productivisme qui affaiblit les sols, et met fortement à mal l’agro-diversité et la biodiversité et, d’autre part, la culture vivrière qui pourra difficilement atteindre les objectifs quantitatifs escomptés ? 

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Décolonisation du Sahara Occidental : Bendjama recadre la délégation marocaine à l’ONU

(El Watan)
(El Watan)
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  • L’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’«il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés»
  • Pour conclure, il a réitéré que «l’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui. 

Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.

L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains. Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à «ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui, me semble-t-il, dérivent d’un même talking points». 

Sur la question des tables rondes, il a affirmé que «c’est moins la table que le menu qui pose problème». «Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du référendum, des droits de l’homme, de l’exploitation illégale des ressources…», s’est-il interrogé.

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2 millions de pèlerins commencent le Hajj vendredi avec des services complets à leur disposition

Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
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  • Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide
  • Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj

Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide.

Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj.

Mina est considérée comme la plus grande ville de tentes du monde et l’un des mégaprojets de l’Arabie Saoudite. Il s'étend sur 2,5 millions de mètres carrés pour accueillir 2,6 millions de pèlerins.

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Pourquoi plus de 40% des jeunes Tunisiens sont-ils déterminés à partir à l’étranger ?

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  • Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays
  • A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence

Le coup d’envoi a été donné, mardi, à la stratégie nationale de la jeunesse à l’horizon 2035, au palais de la Présidence du gouvernement. Un programme élaboré à l’échelle nationale, dans le cadre d’une approche participative, impliquant toutes les parties, surtout les premiers concernés, les jeunes. C’est le fruit d’une année et demie de travail. Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays. A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence.

Une opération engagée sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des sports. Le ministre, Kamel Déguiche, a précisé, pour sa part, que cette stratégie d’ampleur permettra de mettre en place un nouveau pacte social qui devra faire office de socle pour soutenir l’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, développer leurs capacités, et garantir, de manière globale et inclusive, les droits des générations futures.

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