Soixante ans après sa mort, Marilyn Monroe en vedette à Venise

L'actrice américaine Marilyn Monroe pose en 1959 pour les photographes à l'aéroport de La Guardia avant de s'envoler pour Chicago. (Photo AFP)
L'actrice américaine Marilyn Monroe pose en 1959 pour les photographes à l'aéroport de La Guardia avant de s'envoler pour Chicago. (Photo AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 04 septembre 2022

Soixante ans après sa mort, Marilyn Monroe en vedette à Venise

  • Marilyn Monroe, morte à seulement 36 ans, fait l'objet d'un biopic produit par Netflix et présenté en avant-première à la Mostra de Venise
  • Produit par Netflix, le film d'Andrew Dominik, présenté en avant-première mondiale et en compétition pour le Lion d'Or, sera mis en ligne le 28 septembre, sans passer par la case des salles de cinéma

VENISE: Soixante ans après sa mort, elle n'aurait pas encore dit toute sa vérité ? Marilyn Monroe est au cœur du film le plus attendu de la Mostra de Venise, "Blonde", qui retrace la vie et la fin tragique d'une star broyée par la machine hollywoodienne.

Le film d'Andrew Dominik est présenté en avant-première mondiale et en compétition pour le Lion d'Or. Produit par Netflix, il sera mis en ligne sur la plateforme le 28 septembre, sans passer par la case des salles de cinéma.

"Blonde" promet une relecture féministe et romancée du parcours de Norma Jeane Mortenson, le vrai nom de Marilyn, morte en 1962 à l'âge de 36 ans après être devenue une icône de la culture populaire.

Son destin a déjà inspiré moult créateurs, d'Andy Warhol et ses portraits au film "My week with Marilyn" avec Michelle Williams, il y a dix ans, en passant par des écrivains comme Norman Mailer. "Blonde", lui, promet de jeter une lumière crue sur le système patriarcal d'Hollywood, sans prétendre éclaircir le mystère qui continue d'entourer son décès.

Il est fondé sur le roman-fleuve de l'Américaine Joyce Carol Oates, biographie fictive mais documentée de la star, parue en 2000. A travers la trajectoire cauchemardesque de Marilyn, abusée par les hommes et l'industrie et qui chercha toute sa vie un impossible amour, elle dresse un portrait au vitriol de l'Amérique des années 1950/60.

C'est Ana de Armas, étoile montante cubaine de 34 ans repérée notamment en James Bond girl dans "Mourir peut attendre" et en infirmière dans le film à énigmes "A couteaux tirés", qui relève le défi d'incarner la plus grande star de l'histoire du cinéma. Ce rôle, pour lequel elle a dû affronter des critiques liées à son accent espagnol, pourrait la propulser dans une nouvelle catégorie.

Marilyn Monroe en dix grandes dates

Marilyn Monroe, morte à seulement 36 ans, fait l'objet d'un biopic produit par Netflix et présenté en avant-première à la Mostra de Venise. Retour sur la vie de la star hollywoodienne en dix dates marquantes:

1926: Norma Jeane

Elle voit le jour le 1er juin 1926 à Los Angeles. Sous le nom de Norma Jeane Mortenson. Elle grandit sans père, avec une mère instable, Gladys.

Monteuse de films, celle-ci la laisse souvent dans des salles de cinéma pendant qu'elle travaille. La petite fille reste des journées à regarder des films, fascinée notamment par Jean Harlow, la première "bombe" d'Hollywood.

En proie à des crises de démence, sa mère est plusieurs fois internée. Elle se retrouve ballottée de famille d'accueil en famille d'accueil et subit des traumatismes.

1942: mariée à 16 ans

Norma Jeane, qui a adopté le nom de Baker (premier mari de sa mère), épouse Jim Dougherty, un voisin. Un mariage à 16 ans pour fuir sa jeunesse malheureuse. Elle travaille alors comme ouvrière dans une usine d'armement. Un an plus tard, Dougherty s'engage dans la Navy. Le divorce est prononcé en 1946.

1946: Appelez-moi Marilyn

Repérée par des photographes, un temps mannequin et "cover girl", la jeune starlette, qui a teint ses cheveux en blond, signe un premier contrat de six mois avec la 20th Century Fox pour 75 dollars par semaine. Elle devient Marilyn Monroe, nom de jeune fille de sa mère.

1952: «Les Hommes préfèrent les blondes»

Elle tourne dans la comédie d'Howard Hawks, considérée comme l'un des plus grands films de sa carrière. Elle proteste contre la forte disparité salariale entre Jane Russell et elle.

1954: Joe DiMaggio

Deuxième union, cette fois avec la légende vivante du baseball, Joe DiMaggio. "Ma principale ambition est maintenant de me consacrer à mon mariage", dit-elle alors.

Las, le couple bat vite de l'aile et ils divorcent moins de dix mois plus tard.

1955: Strasberg et l'Actor's Studio

Soucieuse de progresser dans son jeu d'actrice, elle demande à intégrer le prestigieux Actor's Studio de Lee Strasberg, qui accepte.

"J'ai travaillé avec des centaines d'acteurs et d'actrices et il n'y en a que deux qui sont bien meilleurs que les autres. Marlon Brando et Marilyn Monroe", confiera le directeur artistique.

1956: Mme Arthur Miller

Le 29 juin, elle épouse son troisième et dernier mari, le dramaturge Arthur Miller, pour qui elle se convertit au judaïsme. Leur union, très tumultueuse, dure cinq ans.

1958: «Certains l'aiment chaud»

Elle retrouve Hollywood et le succès avec ce film de Billy Wilder, devenu culte. Mais le tournage en Californie est chaotique en raison notamment de ses retards à répétition et de sa difficulté à apprendre son texte.

Son partenaire Tony Curtis est excédé. Les scènes nécessitent jusqu'à 35 à 40 prises. Elle reçoit toutefois le Golden Globe de la meilleure actrice de comédie. Enceinte pendant le tournage, elle subit une deuxième fausse couche juste après.

1961: troubles psychiatriques

Le divorce d'avec Miller est prononcé en janvier. Pendant leur union, Marilyn, qui a entamé en 1959 une longue thérapie, a fait plusieurs tentatives de suicide.

1962: une mort mystérieuse

Elle déserte en mai le plateau de "Ca va finir par craquer" pour aller entonner son célèbre "Happy birthday, Mister President" en l'honneur de John Fitzgerald Kennedy, ce qui lui vaut d'être à nouveau congédiée par la Fox.

Trois mois plus tard, dans la nuit du 4 au 5 août, la "Mmmm Girl" est retrouvée morte dans sa nouvelle villa de Brentwood, près de Los Angeles. Elle a 36 ans.

"Suicide probable" par overdose médicamenteuse, conclut le rapport officiel d'autopsie. Depuis, les spéculations vont bon train, certains affirmant qu'il s'agit d'un assassinat politique camouflé en suicide.

«Critique des vaches sacrées»

Reconstituer, parfois à l'aide de photos d'archive, des séquences légendaires du 7e art, comme l'interprétation par Marilyn de "Diamond's are a girl best friend", le titre phare de la comédie "Les Hommes préfèrent les blondes", n'est pas le moindre des défis auquel se mesure ce biopic.

Au-delà du glamour et des paillettes, le réalisateur de "L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford" (2007), dont c'est le premier film de fiction depuis une décennie, promet de plonger les spectateurs dans la psyché de Marilyn, depuis son enfance cabossée.

Le film, dont l'interdiction aux moins de 17 ans aux États-Unis a été qualifiée de "connerie monumentale" par le réalisateur, explore sa tumultueuse vie sentimentale, enchaînement de déceptions pour une artiste érigée par l'industrie et la presse.

Cinq choses à savoir sur Marilyn Monroe

Soixante ans après sa mort, Marilyn Monroe est la vedette de la Mostra de Venise, où est diffusé en avant-première le biopic "Blonde" produit par Netflix. Voici cinq choses à retenir sur cette icône universelle:

Une enfance chaotique

Elle grandit sans père et n'a qu'une photo de lui. Il ne voudra jamais la rencontrer. Son identité ne sera confirmée qu'en 2022, à la faveur de tests ADN.

Elevée par sa mère Gladys, une femme instable qui sera internée, Norma Jeane Mortenson (son nom de naissance) est ensuite ballottée d'orphelinat en familles d'accueil. Onze au total. Elle est violée à 8 ans par le locataire anglais de sa tutrice. Un traumatisme à l'origine de son bégaiement, contre lequel elle lutte toute sa vie, avec ce phrasé si particulier.

Pour s'échapper, elle se marie à 16 ans avec un marin qu'elle appelle... "Daddy" et dont elle divorce vite.

Dans chaque mari, elle cherchera un père. Ses deux autres unions -avec la légende du baseball Joe DiMaggio et le dramaturge Arthur Miller- se soldent aussi par des échecs. "Je suis toujours tombée amoureuse d'hommes auxquels je pouvais parler de moi et qui finissaient par me dire de la boucler".

Marilyn l'intello

"Seule !!!!! Je suis seule. Je suis toujours seule, quoi qu'il arrive". Loin de la ravissante idiote façonnée par Hollywood, c'est une jeune femme intelligente et lucide, comme en témoignent ses lettres, textes intimes et poèmes écrits depuis ses 17 ans, publiés en 2010.

Marilyn est passionnée de littérature. A 25 ans, ses étagères sont couvertes de livres de Joyce, Beckett, Proust, Flaubert; elle ne sort jamais sans un Dostoïevski et lit du Rilke sur le plateau de "Eve"."Elle lisait avec l'avidité désordonnée de ceux qui ont grandi dans des maisons sans livre", écrit Michel Schneider dans "Marilyn, dernières séances". Qui voit en elle "une intellectuelle qui se protégeait de la souffrance de penser par une voix d'enfant et une bêtise affichée".

Ambitieuse et perfectionniste à l'extrême, "elle a investi tout ce qu'elle avait et tout ce qu'elle pouvait pour s'améliorer. Par exemple, lorsqu'elle était mannequin, elle a pris des cours d'anatomie pour comprendre comment le corps bouge", écrit Sébastien Cauchon dans "Marilyn". Suivront des cours de chant, de diction, d'art dramatique... Déjà grande star, elle choisit de se perfectionner à l'Actor's Studio.

Elle rêve de rôles dramatiques mais son étiquette de blonde sexy et écervelée lui colle à la peau.

60 ans avant #MeToo, une rebelle à Hollywood

"Il y a plusieurs sortes de loups. Certains sont méchants, d'autres sont des profiteurs qui se servent sans rien donner en échange et d'autres encore en font un sport", écrit-elle en 1953 dans le magazine "Motion Picture".

L'article s'intitule "Wolves I have known" ("Ces loups que j'ai croisés"), en référence au Petit Chaperon rouge. Plus de 60 ans avant les mouvements #MeToo et "Balance ton porc", elle est l'une des premières à dénoncer les prédateurs de Hollywood. "Les éconduire est un travail à plein temps. (...) Survivre à la meute appartient à chacune".

"Le mouvement #MeToo devrait mettre Marilyn Monroe dans son panthéon. Ce qu'elle a fait l'a rendu possible", estime le psychanalyste Gérard Miller dans "Marilyn, femme d'aujourd'hui", diffusé sur la chaîne de télévision France 5.

Femme révoltée, elle livre un bras-de-fer à la Fox pour obtenir le salaire des autres actrices. Avec son complice, le photographe Milton Greene, elle va jusqu'à fonder sa propre maison de production.

En pleine chasse aux sorcières McCarthyste, elle prend aussi publiquement la défense de son mari Arthur Miller, accusé de sympathies communistes, et fait l'objet d'une surveillance du FBI.

Ella Fitzgerald et les droits civiques

Ses engagements la conduisent à être sensible aux droits civiques des Noirs américains.

Amatrice de jazz, elle fait la connaissance en 1954 d'Ella Fitzgerald. L'actrice blonde et la chanteuse noire deviennent de grandes amies.

Alors qu'Ella est refusée sur certaines scènes en raison de sa couleur de peau, Marilyn obtient qu'elle puisse chanter au Mocambo, à Los Angeles, contre la promesse d'assister au concert tous les soirs, au premier rang. Elle lance ainsi la carrière de la chanteuse, qui n'oubliera jamais sa "grande dette" à son égard.

"Marilyn était animée d'un vrai idéalisme révolutionnaire. Malgré et probablement à cause de ses difficultés", écrira Arthur Miller.

Sa mort et ses zones d'ombre

"Je n'ai jamais eu l'habitude du bonheur", confie-t-elle un mois avant sa mort.

Sa disparition brutale à 36 ans, dans la nuit du 4 au 5 août 1962, va renforcer son mythe. Et fait l'objet de spéculations depuis des décennies. S'est-elle suicidée? A-t-elle succombé à une overdose de médicaments? Ou, comme certains l'affirment, enquêtes à l'appui, est-ce un assassinat politique, en lien avec ses relations intimes avec les frères Kennedy?

"Suicide probable", conclut le rapport d'autopsie. L'actrice est retrouvée dans son lit, une main sur le téléphone, la table de chevet jonchée de médicaments. Elle n'a laissé aucun écrit.

Peu avant sa mort, elle a pourtant accepté de réépouser - ils ont évoqué la date du 8 août ! - Joe DiMaggio, le seul homme de sa vie à ne pas s'être servi d'elle. Et l'un des rares à assister aux obsèques.

"Blonde" est "une critique des vaches sacrées américaines", a promis le réalisateur, dans une interview au magazine professionnel Screen Daily. 

Bobby Cannavale et Adrien Brody interprètent respectivement deux anciens maris de Marilyn Monroe, la star du base-ball Joe DiMaggio et le dramaturge Arthur Miller. La bande originale du film est confiée aux rockeurs Warren Ellis et Nick Cave, des proches du réalisateur auxquels il a déjà consacré des documentaires.

Le film est l'un des projets les plus ambitieux en matière de cinéma de Netflix, service aux 220 millions d'abonnés dans le monde engagé avec les grands studios et les autres services de streaming dans une course pour produire de nouveaux contenus.

Venise est devenu une place de choix pour la plateforme, qui y a présenté en 2018 "Roma", d'Alfonso Cuaron, oscarisé ensuite, tout comme l'an dernier "The Power of Dog" de Jane Campion, également oscarisé.

"Blonde" n'a pas pu être présenté à Cannes, les films Netflix ne sortant pas dans les salles de cinéma françaises n'ayant pas accès à course pour la Palme d'or.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Short Url
  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
Short Url
  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com