Trump remporte la Floride, Biden confiant pour la suite de la bataille

La route de Trump reste longue: il devra encore gagner la plupart des États disputés qui avaient voté pour lui de justesse en 2016 mais où il était, cette fois, en retard dans les intentions de vote derrière Joe Biden.
La route de Trump reste longue: il devra encore gagner la plupart des États disputés qui avaient voté pour lui de justesse en 2016 mais où il était, cette fois, en retard dans les intentions de vote derrière Joe Biden.
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Publié le Mercredi 04 novembre 2020

Trump remporte la Floride, Biden confiant pour la suite de la bataille

  • L'équipe de campagne du président républicain a revendiqué la victoire dans le «Sunshine State»
  • Donald Trump a affiché sa confiance, affirmant que les choses se présentaient «très bien» pour lui à travers le pays

WASHINGTON : Donald Trump a remporté la Floride face à Joe Biden, un État clé dans un duel qui s'annonçait très serré entre deux candidats aux antipodes dans un pays traversé par des crises sanitaire, économique et sociale d'une ampleur historique.

Joe Biden a affirmé de son côté qu'il est «en bonne voie de gagner cette élection» présidentielle contre Donald Trump, alors qu'un suspense total règne sur l'issue du scrutin.

L'équipe de campagne du président républicain a revendiqué la victoire dans le «Sunshine State», avant que les médias américains ne tranchent cette course qui tenait l'Amérique et le monde en haleine.

Donald Trump garde à présent intactes ses chances de décrocher un second mandat.

Donald Trump en Géorgie, un État qu'il peut difficilement se permettre de perdre s'il veut l'emporter face à Joe Biden (Photo, AFP)
Donald Trump en Géorgie, un État qu'il peut difficilement se permettre de perdre s'il veut l'emporter face à Joe Biden (Photo, AFP)

Mais la route resterait longue: il devra encore gagner la plupart des États disputés qui avaient voté pour lui de justesse en 2016 mais où il était, cette fois, en retard dans les intentions de vote derrière Joe Biden.

Selon les estimations du New York Times, le milliardaire était aussi en bonne posture pour conserver la Caroline du Nord et la Géorgie.

À défaut de percée dans le Sud, son rival démocrate, favori des sondages, doit lui miser sur une victoire dans le Nord industriel. En milieu de soirée, il pouvait toujours espérer engranger de précieux grands électeurs dans l'Ohio, en attendant les résultats de la Pennsylvanie, du Michigan et du Wisconsin.

Sans surprise, les deux candidats septuagénaires ont engrangé une série d'États qui leur étaient promis. L'Indiana, le Kentucky, l'Alabama, l'Arkansas et le Tennessee, entre autres, pour Donald Trump. L'Illinois, la Virginie, New York, le Colorado, le Delaware ainsi que la capitale fédérale Washington pour Joe Biden.

Le pays, à cran sous l'effet conjugué de la pandémie et d'une campagne particulièrement agressive, se préparait à une longue nuit.

Ton mesuré de Trump

Dans un tweet envoyé en début de soirée depuis la Maison-Blanche, Donald Trump a affiché sa confiance, affirmant que les choses se présentaient «très bien» pour lui à travers le pays.

Quelques heures plus tôt, lors d'une visite à un QG de campagne républicain dans la banlieue de Washington, il avait cependant adopté un ton beaucoup plus mesuré: «C'est de la politique, c'est une élection, on ne sait jamais.»

La voix fatiguée par une fin de campagne qui l'a vu enchaîner les meetings à un rythme effréné, le milliardaire de 74 ans a même, fait rare, évoqué une possible défaite: «Gagner est facile, perdre n'est jamais facile. Pour moi, ça ne l'est pas.»

Joe Biden, 77 ans, ancien vice-président de Barack Obama, a refusé lui, «par superstition», de se livrer à des pronostics.

Le vieux routier de la politique s'est toutefois dit «confiant».

« Virer Trump »

Après une campagne beaucoup plus discrète que celle de son adversaire, le démocrate a sillonné mardi l'État clé de Pennsylvanie, où il est né, effectuant une sorte de pèlerinage dans les lieux de son enfance.

«De cette maison à la Maison-Blanche, par la grâce de Dieu», a-t-il écrit sur les murs du domicile de Scranton où il a passé ses jeunes années.

Dans tout le pays, les démocrates qui se sont rendus aux urnes pour l'élire semblaient surtout motivés par leur rejet de l'impétueux président.

«Je veux virer Trump», confiait Veronica Castro, une éducatrice de 37 ans croisée à Easton, en Pennsylvanie. «Il n'y a pas moyen: on ne va pas passer quatre ans de plus avec lui!»

À l'inverse, Roberto Montesinos, un Américain d'origine hondurienne de 71 ans, a fièrement voté pour Donald Trump à Miami: «La pandémie n'est pas de sa faute, celui qui dit ça est un ignorant!», a-t-il lancé en assurant «gagner plus» aujourd'hui qu'il y a quatre ans.

Partout les électeurs se méfiaient de l'attitude du camp adverse. «Trump va faire tout ce qui est en son pouvoir pour gagner, c'est effrayant», estimait Megan Byrnes-Borderan, une New-Yorkaise démocrate de 35 ans.

Joe Biden, soutenu par Barack Obama, multiplie les mises en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices sur les institutions démocratiques d'un second mandat Trump (Photo, AFP)
Joe Biden, soutenu par Barack Obama, multiplie les mises en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices sur les institutions démocratiques d'un second mandat Trump (Photo, AFP)

 

Elections américaines Le point sur les Etats déjà remportés par Trump et Biden

TRUMP (213)

Alabama (9)

Arkansas (6)

Caroline du Sud (9)

Dakota du Nord (3)

Dakota du Sud (3)

Floride (29)

Idaho (4)

Indiana (11)

Iowa (6)

Kansas (6)

Kentucky (8)

Louisiane (8)

Montana (3)

Mississippi (6)

Missouri (10)

Nebraska (4)

Ohio (18)

Oklahoma (7)

Tennessee (11)

Texas (38)

Utah (6)

Virginie occidentale (5)

Wyoming (3)

 

BIDEN (224)

Californie (55)

Colorado (9)

Connecticut (7)

Delaware (3)

Hawaï (4)

Illinois (20)

Maryland (10)

Massachusetts (11)

Minnesota (10)

Nebraska (1)

New Hampshire (4)

New Jersey (14)

New York (29)

Nouveau-Mexique (5)

Oregon (7)

Rhode Island (4)

Vermont (3)

Virginie (13)

Washington DC (3)

Etat de Washington (12)

« Des plans sur la comète »

Le vote par correspondance, qui a atteint un niveau record, risque de retarder le dépouillement, les bulletins pouvant affluer dans les prochains jours dans plusieurs Etats. 

Signe tangible des angoisses du pays, les commerces de plusieurs grandes villes, dont Washington, Los Angeles ou New York, se sont barricadés en prévision de possibles violences post-électorales.

A New York, devant la célèbre Trump Tower, un impressionnant dispositif de sécurité a été déployé. 

Mais alors que le vote s'est déroulé globalement sans encombre, la Bourse a terminé en forte hausse, manifestant une certaine confiance des marchés.

« L'Amérique d'abord »

Pendant des mois, Donald Trump a agité le spectre d'une « gauche radicale » prête à transformer la première puissance mondiale en un « Venezuela à grande échelle ».

Joe Biden, soutenu par Barack Obama, multiplie les mises en garde contre les conséquences potentiellement dévastatrices sur les institutions démocratiques d'un second mandat Trump, étrillé comme « le pire président » de l'histoire récente des Etats-Unis.

Ce pur représentant de l'aile modérée du parti démocrate a aussi fait de l'élection un référendum sur la gestion de la pandémie par le républicain.

Donald Trump n'a cessé d'être rattrapé par cette crise sanitaire, qu'il s'est toujours efforcé de minimiser. Jusqu'à être lui-même contaminé et hospitalisé, début octobre. 

« Je suis guéri » et « immunisé », martèle-t-il depuis en vantant sa forme éclatante et en moquant celle de son rival.

Par contraste, Joe Biden paraît en effet plus fragile. Prompt aux gaffes, cet ancien bègue a encore semblé confus mardi lors d'une prise de parole à Philadelphie, mélangeant ses petites-filles et semblant présenter aux personnes autour de lui son fils Beau, décédé en 2015.

La pandémie lui a toutefois permis d'éviter une trop grande exposition médiatique et il devrait, à en croire les sondages, gagner le vote populaire.

Les chances du président ne sont pas nulles pour autant. Pour l'emporter, un candidat n'a pas besoin d'être majoritaire en voix au niveau national: il doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats. 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.