La Jordanie réussit l’arrêt de vols internationaux au départ d’un aéroport israélien

Israël a inauguré le nouvel aéroport international dans le sud de son désert, destiné à stimuler le tourisme vers la mer Rouge toute proche et à servir d’alternative d’urgence à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. (Photo, AFP)
Israël a inauguré le nouvel aéroport international dans le sud de son désert, destiné à stimuler le tourisme vers la mer Rouge toute proche et à servir d’alternative d’urgence à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 03 septembre 2022

La Jordanie réussit l’arrêt de vols internationaux au départ d’un aéroport israélien

  • Aucun vol international n’est prévu pour les deux prochaines semaines
  • Jusqu’au 16 septembre, les seuls départs réguliers de l’aéroport sont les vols vers l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv

AMMAN: La Jordanie a déclaré que ses pressions sur Israël avaient entraîné l’arrêt de tous les vols internationaux au départ de l’aéroport Ramon dans la ville d’Eilat.

Le ministre des Transports, Wajih Azaizeh, a déclaré que l’objection du pays à l’aéroport de la ville portuaire de la mer Rouge avait poussé l’établissement à n'assurer que des vols intérieurs.

Selon la liste des départs des vols sur le site Web de l’aéroport, aucun vol international n’est prévu pour les deux prochaines semaines.

Jusqu’au 16 septembre, les seuls départs réguliers de l’aéroport sont ceux d’Arkia Israeli Airlines et d’Israir Airlines vers l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv.

Les autorités aéroportuaires israéliennes avaient précédemment annoncé que les Palestiniens de Cisjordanie pouvaient effectuer des voyages internationaux via l’aéroport, ce qui a conduit la Jordanie à intensifier ses efforts diplomatiques auprès des Palestiniens pour annuler cette décision.

Avant l’annonce d’Israël, les Palestiniens souhaitant se rendre à l’étranger devaient d’abord entrer en Jordanie par le pont roi Hussein, dans la vallée du Jourdain, puis se rendre à Amman pour prendre des vols internationaux.

Sans donner plus de détails, M. Azaizeh a seulement précisé qu’aucun vol international ne partait de l’aéroport en raison de l’objection de la Jordanie.

Les autorités israéliennes n’ont pas réagi officiellement à sa déclaration.

Le secteur du tourisme jordanien a fait part de son inquiétude face à la décision israélienne, affirmant qu’elle entraînerait une «forte baisse» du nombre de Palestiniens voyageant à l’étranger en passant par le pays.

La Jordan Society of Tourism and Travel Agents s’attendait à ce que le nombre de Palestiniens visitant la Jordanie diminue de 65% s’ils décident de passer par Israël.

Elle a demandé au gouvernement d’intervenir, de résoudre le problème et de simplifier les procédures d’entrée pour les Palestiniens se rendant en Jordanie.

Le secteur de l’hôtellerie avait également mis en garde contre une perte de profit «importante» de plus de 50% en raison de la décision israélienne concernant l’aéroport.

Selon la société, environ 500 000 Palestiniens sont entrés en Jordanie par le pont pour faire du tourisme ou du tourisme de transit, ou pour rendre visite à des parents et amis en Jordanie.

Le Palestinian-Jordanian Business Forum a appelé les Palestiniens à boycotter l’aéroport Ramon, invoquant les conséquences pour l’économie de la Jordanie.

Il a déclaré que l’incapacité des Israéliens à faire fonctionner l’aéroport était la raison pour laquelle ils autorisaient les Palestiniens à l’utiliser.

Un haut fonctionnaire palestinien, qui a requis l’anonymat, a affirmé à Arab News que le refus des Israéliens de voyager via l’aéroport Ramon était la raison pour laquelle les Palestiniens pouvaient s’en servir.

«Ils (les Israéliens) ne sont jamais généreux avec nous», lance le fonctionnaire. «Ils érigent des barrières partout en Cisjordanie et nous empêchent de travailler, et encore moins de nous rendre à l’étranger. Cette “générosité soudaine” avait principalement à voir avec le refus des citoyens Israéliens de se servir de l’aéroport Ramon. Ils nous utilisent donc pour le faire fonctionner.»

Le pont Roi Hussein est souvent bondé, les Jordaniens et les Palestiniens accusant les Israéliens de compliquer intentionnellement les procédures de passage pour pousser les Palestiniens à passer par l’aéroport Ramon.

Lors d’une récente rencontre avec son homologue jordanien à Amman, Bishr al-Khasawneh, le Premier ministre palestinien, Mahmoud Ishtayeh, a mentionné que les Israéliens entravaient les déplacements des Palestiniens et compliquaient leurs procédures de voyage.

«Si le but des Israéliens est de faciliter les déplacements des Palestiniens, ils devraient ouvrir l’aéroport international de Jérusalem», souligne M. Ishtayeh.

Le ministère des Affaires étrangères et des expatriés avait auparavant déclaré que la construction de l’aéroport violerait l’espace aérien jordanien et le droit international, notamment l’article 1 de la Convention de Chicago relative à l’aviation civile internationale de 1944 et les normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

En 2019, la Jordanie a déposé une plainte officielle auprès de l’OACI au sujet de l’aéroport Ramon et des violations commises.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le nouveau dirigeant syrien estime que Trump "apportera la paix au Moyen-Orient"

Le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh. (AFP)
Le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh. (AFP)
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  • "Je félicite M. Donald J. Trump", a écrit dans un communiqué le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, estimant que son élection "témoigne de la confiance accordée par le peuple américain à son leadership"
  • Depuis son arrivée au pouvoir, le nouveau gouvernement syrien fait pression pour que les sanctions imposées par les pays occidentaux au régime d'Assad soient levées

DAMAS: Le nouveau pouvoir en Syrie a félicité le président américain Donald Trump après son investiture lundi, voyant en lui "le dirigeant qui apportera la paix au Moyen-Orient".

"Je félicite M. Donald J. Trump", a écrit dans un communiqué le dirigeant syrien Ahmad al-Chareh, estimant que son élection "témoigne de la confiance accordée par le peuple américain à son leadership".

"Nous sommes convaincus qu'il sera le dirigeant qui amènera la paix au Moyen-Orient et rétablira la stabilité dans la région", a-t-il ajouté.

"Nous sommes impatients d'améliorer les relations entre nos deux pays basées sur le dialogue et la compréhension", a poursuivi M. Chareh, en appelant de ses vœux "un partenariat qui reflète les aspirations des deux nations".

Depuis son arrivée au pouvoir, le nouveau gouvernement syrien fait pression pour que les sanctions imposées par les pays occidentaux au régime d'Assad soient levées. Mais certains pays hésitent, et souhaitent attendre de voir comment les nouvelles autorités se comporteront en matière de droits humains.

Une coalition de rebelles menée par le groupe islamiste radical sunnite Hayat Tahrir al-Sham (HTS), dont M. Chareh est le chef, a renversé en décembre le président syrien Bachar al-Assad lors d'une offensive éclair après 13 ans de guerre civile.

Environ 2.000 militaires américains, selon le Pentagone, sont déployés dans le nord de la Syrie au sein d'une coalition internationale contre les jihadistes.

Les Etats-Unis soutiennent par ailleurs les Forces démocratiques syriennes (FDS), un groupe dirigé par les Kurdes. La Turquie, qui considère les FDS comme une organisation terroriste, espère que la nouvelle administration Trump mettra fin à ce soutien et retirera les troupes américaines de Syrie.


Turki Alalshikh annonce le lancement du projet de divertissement City Hub dans 7 villes saoudiennes

Turki Alalshikh s'exprimant à l'hôtel Four Seasons de Riyad, le 22 janvier 2019. (AFP)
Turki Alalshikh s'exprimant à l'hôtel Four Seasons de Riyad, le 22 janvier 2019. (AFP)
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  • Le projet travaille exclusivement avec des entreprises saoudiennes.
  • Jazan, Alkhobar, Buraidah, Hail, Al-Baha, Taif et Tabuk accueilleront le City Hub.

RIYADH : Turki Alalshikh, président de l'Autorité générale du divertissement, a annoncé un nouveau projet proposant une gamme d'offres de divertissement dans sept villes saoudiennes.

Le projet City Hub commencera son voyage à Jazan le 23 janvier, puis s'arrêtera à Alkhobar, Buraidah, Hail, Al-Baha, Taif, et se terminera à Tabuk en août après avoir passé 14 jours dans chaque ville.

Selon les organisateurs, le projet travaillera exclusivement avec des entreprises saoudiennes, créant ainsi des milliers d'emplois directs et indirects dans l'industrie du divertissement du Royaume.

Couvrant une surface de plus de 20 000 mètres carrés dans chaque ville, City Hub proposera une gamme variée de divertissements, notamment des jeux vidéo, des numéros de cirque et une « zone d'horreur ».

L'une des principales attractions est le « Play and Learn Festival », qui permet aux enfants d'acquérir une expérience pratique dans divers domaines professionnels tels que l'innovation, la banque et la médecine.

Cette initiative a été conçue pour permettre aux jeunes visiteurs d'explorer de futures carrières grâce à des activités interactives, ont indiqué les organisateurs dans un communiqué.

Une zone de jeux électroniques proposera des tournois de jeux vidéo en ligne avec des titres tels que EAFC24 et TEKKEN 8, et remettra des prix aux gagnants.

Les amateurs de sensations fortes pourront quant à eux se rendre dans la « Horror Zone » pour une expérience immersive avec des défis plus vrais que nature.

La tente du cirque accueillera pour sa part une variété de spectacles, dont des fontaines dansantes, des numéros de trapèze et un spectacle de motos-cages à 360 degrés, riche en adrénaline.

Une zone réservée aux oiseaux de compagnie permettra aux visiteurs de côtoyer des spécimens rares dans un cadre naturel.

Les visiteurs pourront également profiter d'un marché diversifié et d'une sélection de restaurants locaux et internationaux, pour une expérience culinaire riche.

Chaque ville accueillera City Hub pendant 14 jours, soulignant l'engagement de GEA à promouvoir le contenu local.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com   


Trêve à Gaza : le Qatar annonce l'envoi quotidien de plus d'un million de litres de carburant pendant dix jours

Drapeau du Qatar (Photo iStock)
Drapeau du Qatar (Photo iStock)
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  • Le Qatar a annoncé lundi l'envoi de 1,25 million de litres de carburant par jour vers la bande de Gaza pendant les dix premiers jours de la trêve entre le mouvement islamiste Hamas et Israël.

DOHA : Le Qatar a annoncé lundi l'envoi de 1,25 million de litres de carburant par jour vers la bande de Gaza pendant les dix premiers jours de la trêve entre le mouvement islamiste Hamas et Israël, selon un communiqué de son ministère des Affaires étrangères.

Le petit pays riche en gaz a précisé avoir "mis en place un pont terrestre pour fournir à la bande de Gaza 12,5 millions de litres de carburant pendant les dix premiers jours de l'accord de cessez-le-feu (...) à raison de 1,25 million de litres par jour", pour les besoins de ce territoire palestinien qui compte 2,4 millions d'habitants.