Tunisie: Les bailleurs internationaux souhaitent un règlement négocié du litige de la BFT pour freiner l’endettement de l’État

Le premier ministre Hichem Mechichi donne une conference de presse le 3 Novembre 2020 a Tunis avec plusieurs experts economiques (FETHI BELAID / AFP)
Le premier ministre Hichem Mechichi donne une conference de presse le 3 Novembre 2020 a Tunis avec plusieurs experts economiques (FETHI BELAID / AFP)
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Publié le Mardi 03 novembre 2020

Tunisie: Les bailleurs internationaux souhaitent un règlement négocié du litige de la BFT pour freiner l’endettement de l’État

  • Sept ans après avoir dénoncé, à la fin de 2013, un procès-verbal de règlement amiable de cette affaire, l’État tunisien a accepté le principe d’une médiation avec ABCI
  • La médiation sera conduite sous le regard très attentif de la «maison-mère», la Banque mondiale, mais aussi d’autres bailleurs internationaux

TUNIS: Les créanciers multilatéraux en sont convaincus: un règlement amiable du différend entre la société ABCI et l’État tunisien, grâce à une médiation du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi), permettra d’améliorer le climat des affaires, favorisera l’augmentation du flux d’investissements étrangers et réduira le recours à l’endettement sur le marché international pour répondre aux besoins en financement du pays.

Parmi les centaines d’affaires que le Cirdi a eues à trancher depuis sa création le 18 mars 1965, celle opposant l’État tunisien à la société ABCI au sujet du contrôle de la Banque franco-tunisienne (BFT), dont elle détient 50 % des actions et 53,26 % des droits de vote depuis 1981 et qui lui a été confisquée en 1989 (1), occupe une place à part. Aujourd’hui, c’est le dossier le plus ancien du Cirdi, instance arbitrale faisant partie du groupe de la Banque mondiale, qui en est saisi depuis 2003. Surtout, il pourrait devenir sa première expérience en matière de médiation.

En effet, sept ans après avoir dénoncé, à la fin de 2013, un procès-verbal de règlement amiable de cette affaire, l’État tunisien a accepté le principe d’une médiation avec ABCI, une société faisant partie d’un groupe basé aux Pays-Bas.

Les deux parties ont soumis ce nouvel accord au Cirdi au début d’octobre 2020. Cela tombait bien. Cet organisme vient en effet de terminer l’élaboration – entamée en 2018 – d’un ensemble de nouvelles règles de médiation, comme partie d’un effort plus large dont l’objectif est de mettre à jour et de moderniser ses règles de procédure pour le règlement des litiges en matière d’investissement. L’État tunisien et ABCI ont donc obtenu la bénédiction du Cirdi et la suspension de la procédure pour un délai d’un mois à partir du 13 octobre 2020.

D’après nos informations, l’instance arbitrale a, dans une ordonnance, «pris acte de l’accord des deux parties de mettre en œuvre la médiation», et leur a demandé de se rapprocher pour se mettre d’accord sur les détails s’y rapportant. Ils ont un mois depuis le 13 octobre pour parvenir à une solution à leur différend. À défaut, le Cirdi reprendra la procédure d’arbitrage.

La médiation sera conduite sous le regard très attentif de la «maison-mère», la Banque mondiale, mais aussi d’autres bailleurs internationaux. La réussite de cette médiation, explique une source tunisienne, leur tient particulièrement à cœur car – c’est là le non-dit de cette opération – ils y voient un moyen d’améliorer le climat des affaires en Tunisie, d’augmenter le flux des investissements étrangers en direction de ce pays et, last but not least, de réduire son recours à l’endettement sur le marché international.

De fait, le volume des investissements étrangers baisse depuis dix ans presque sans discontinuer. L'Agence de promotion des investisseurs étrangers (Fipa) a indiqué le 20 octobre que cette tendance, qui a débuté en 2011 et s’est poursuivie en 2020, a vu les investissements directs étrangers (IDE) se situer à 1 506,6 millions de dinars (1 dinar tunisien = 0,31 euro), soit une baisse de 26,4 % par rapport à 2019, qui a enregistré un recul de 7,6 %.

L’État tunisien a donc dû en conséquence se financer énormément sur le marché international au cours des dernières années. En mai 2020, l’encours de la dette publique s’élevait à 73,19 % du produit intérieur brut (PIB). Mais, en juillet dernier, le ministre tunisien des Finances Nizar Yaïch – remercié depuis – a annoncé que le taux d’endettement risquait à terme de franchir la barre des 85 % du PIB. En septembre, l’agence de notation PBR Rating, dirigée par Taoufik Baccar, l’ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, a été encore plus pessimiste en prédisant un taux d’endettement de 88,4 %.

«Du coup, les bailleurs de fonds internationaux «en ont assez de la propension du pays à emprunter sans fin de l’argent qui est injecté dans le titre II du budget, c’est-à-dire consacré aux dépenses courantes et non aux investissements», souligne un banquier.

Malheureusement, le scénario d’un règlement du litige grâce à une médiation, appelé de leurs vœux par les bailleurs de fonds internationaux, tarde à se concrétiser. En effet, le 28 octobre, deux semaines après le feu vert du Cirdi, et que la moitié du délai d’un mois concédé par cet organisme s’est écoulé, les deux parties, qui devaient d’abord se mettre d’accord sur un médiateur ou, à défaut, en choisir un pour chacune d’entre elles, n’ont pas encore commencé.

À Tunis, une source proche du dossier impute ce retard au combat acharné que mènent en coulisse les hommes d’affaires ayant contracté des crédits auprès de la BFT, dont le total est estimé à près de 700 millions de dinars, et les responsables politiques actuels et passés – qui ne veulent pas d’un règlement amiable à ce litige qui risque de les obliger à rendre des comptes sur leur gestion du dossier.

Si le délai d’un mois s’achève sans accord entre l’État tunisien et la société ABCI, le Cirdi reprendra son arbitrage sans le moindre changement au calendrier: comme c’est déjà programmé, le dernier acte de ce feuilleton qui bouclera sa quarantième année en 2021 se jouera en mars prochain avec la fixation par le Cirdi du montant des compensations que l’État tunisien va devoir payer à ABCI, et qui pourrait atteindre 1 milliard d’euros.

(1) L’État avait confisqué la Banque franco-tunisienne (BFT), plus ancienne banque du pays créée en 1879, une première fois en 1964 à son propriétaire initial, Raoul Daninos, de nationalité française.


France: forte contraction de l'activité du secteur privé en novembre, selon l'indice PMI Flash

Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
Le Premier ministre français Michel Barnier prononce un discours lors du forum d'affaires trilatéral France-Italie-Allemagne à Paris, le 22 novembre 2024. Le Forum trilatéral, qui en est à sa sixième édition, réunit les associations professionnelles MEDEF, Confindustria et BDI des trois pays, qui représentent les secteurs industriels des plus grandes économies européennes. (AFP)
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  • "De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué
  • "Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB

PARIS: L'activité du secteur privé français a enregistré en novembre sa plus forte contraction depuis janvier, avec un indice PMI Flash en recul pour le troisième mois consécutif, indiquent vendredi l'agence S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB), qui calculent cet indice.

Le PMI Flash s'est établi à 44,8 en novembre, au plus bas depuis dix mois, contre 48,1 en octobre.

"De très nombreuses entreprises interrogées ont imputé cette baisse de l'activité globale à la faiblesse de la demande" de la part des entreprises et des ménages, indique le communiqué.

"Les données de l'enquête indiquent une accélération de la contraction, tant dans le secteur des services que dans l'industrie manufacturière en milieu de quatrième trimestre", soulignent S&P et HCOB.

La production a ainsi "fortement baissé" dans le secteur manufacturier, avec un taux de contraction le plus élevé depuis décembre 2023. Les fabricants attribuent cette baisse de l’activité à plusieurs facteurs, dont la faiblesse des secteurs automobile, cosmétique et du BTP, ainsi qu’une conjoncture morose sur les marchés étrangers.

"Les prestataires de services ont quant à eux mentionné un manque de visibilité économique et politique, se traduisant par une plus grande réticence des clients à engager des dépenses". L'activité "a ainsi enregistré son plus fort recul depuis janvier dernier" dans les services.

Le volume des nouvelles affaires s'est lui aussi contracté en novembre, une baisse qui est "la plus marquée depuis quatre ans". Cette tendance "reflète principalement une forte diminution des nouvelles commandes dans l’industrie manufacturière".

Le recul global des ventes "s’explique également par un très fort repli de la demande étrangère, les tensions géopolitiques et l’affaiblissement de la demande en provenance des Etats-Unis", qui ont entraîné "la plus forte contraction des nouvelles affaires à l’export depuis mai 2020".

Les perspectives d’activité pour les douze prochains mois "sont orientées à la baisse pour la première fois depuis mai 2020" dans le secteur privé en novembre, car de nombreuses entreprises craignent que la faiblesse prolongée de la demande soit synonyme d'une contraction de l'activité au cours de 2025.

Les répondants à cette enquête expliquent leur pessimisme par "le climat d’incertitude actuel, engendré notamment par la morosité de la conjoncture économique", et "par la fermeture d’entreprises et la faiblesse des secteurs de l’automobile et du BTP".

S&P et HCOB relèvent toutefois "une tendance favorable" sur un point: "l'emploi est reparti à la hausse", avec un taux de création de postes à un plus haut depuis six mois, "exclusivement" dû à une augmentation des effectifs dans les services.


450 000 emplois dans le secteur saoudien du divertissement d'ici 2030, selon le ministère de l'Investissement

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume. (Shutterstock)
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  • L'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année
  • La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut

RIYAD: Le secteur du divertissement en Arabie saoudite devrait créer 450 000 emplois et pourrait contribuer à hauteur de 4,2% au produit intérieur brut du pays d'ici à 2030, selon un nouveau rapport.

Dans son dernier communiqué, le ministère de l'Investissement du Royaume indique que l'Arabie saoudite a délivré 34 permis d'investissement dans l'industrie du divertissement au cours du troisième trimestre de l'année, ce qui représente une augmentation de 13% par rapport aux trois mois précédents.

Le ministère a ajouté que le nombre total de permis d'investissement délivrés dans le secteur du divertissement entre 2020 et la fin du troisième trimestre s'élevait à 303.

«Conformément à l’initiative saoudienne Vision 2030, l'Arabie saoudite vise à diversifier son économie et à améliorer la qualité de vie en promouvant le tourisme et la culture saoudienne à l'échelle internationale pour attirer les visiteurs. Le secteur du divertissement est un pilier crucial pour atteindre ces objectifs ambitieux, en se concentrant sur l'amélioration de la qualité de vie à travers diverses activités culturelles et de divertissement», a déclaré le ministère de l'Investissement.

La progression rapide du secteur du divertissement s'aligne sur les objectifs de la Vision 2030 du Royaume, qui visent à réduire la dépendance du pays aux revenus du pétrole brut, qui dure depuis des décennies.

En 2016, l'Arabie saoudite a créé l'Autorité générale pour le divertissement en vue de stimuler l'industrie du divertissement et des loisirs. Depuis, le Royaume a connu des développements notables, notamment la réouverture de salles de cinéma en 2018.

Selon le rapport, l'Arabie saoudite a délivré 2 189 permis dans le secteur du divertissement au cours des cinq dernières années.

Le Royaume a également accueilli 26 000 événements au cours des cinq dernières années, attirant plus de 75 millions de participants.

Le ministère a ajouté que l'essor du secteur du divertissement catalysait également la croissance du secteur du tourisme dans le Royaume.

Le rapport indique que le nombre de touristes entrants dans l'industrie du divertissement a atteint 6,2 millions en 2023, ce qui représente une augmentation de 153,3% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes entrants dans l'industrie du divertissement ont atteint 4 milliards de riyals saoudiens (1,07 milliard de dollars; 1 dollar = 0,95 euro) en 2023, soit une augmentation de 29,03% par rapport à l'année précédente.

«Le secteur du divertissement est un domaine vital et dynamique du Royaume, agissant comme un catalyseur pour le secteur du tourisme. En accueillant divers événements et activités, il stimule le tourisme et attire les visiteurs, ce qui se traduit par une augmentation des dépenses touristiques et un renforcement de l'économie locale», a déclaré le ministère de l'Investissement.

En 2023, le secteur du divertissement a attiré 35 millions de touristes locaux, soit une augmentation de 17% par rapport à 2022.

Les dépenses des touristes locaux en 2023 étaient de 4,7 millions de riyals saoudiens, ce qui représente une baisse marginale de 8,5% par rapport à l'année précédente.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Black Friday, moment privilégié pour les cadeaux de Noël, réjouit les e-commerçants et désespère les indépendants

Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
Un piéton passe devant un magasin lors du Black Friday à Paris, le 25 novembre 2022. (AFP)
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  • Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG)

PARIS: Dépassé, le lèche-vitrine des boutiques enguirlandées de Noël? Faire ses cadeaux durant le Black Friday séduit désormais les consommateurs, une tendance mettant au défi logistique les acteurs de la vente en ligne, et désespérant les commerces indépendants.

Loriane, 26 ans, achète ses cadeaux de Noël pendant le Black Friday car "les offres sont plus intéressantes, ça permet de faire de plus beaux cadeaux", justifie auprès de l'AFP la jeune femme, qui travaille au ministère de l’Intérieur. Pareil pour Marlène, 53 ans, salariée d'Orange, qui recherche "les meilleures offres". Son collègue Julien, 42 ans, confirme : "En boutique l’année dernière, les gens se pressaient plus pour le Black Friday qu'à Noël".

Né aux États-Unis, le Black Friday a été introduit en France par Amazon "il y a à peu près 15 ans", rappelle à l’AFP Frédéric Duval, le directeur général d'Amazon.fr.

Une nouvelle opportunité pour faire ses achats de Noël avant l'heure, que saisiront "près de 60% des consommateurs français" cette année, selon une étude du Boston Consulting Group (BCG).

Les consommateurs plébiscitent le "large choix de produits, les prix bas et la livraison rapide", selon M. Duval.

Cet événement commercial est toujours lancé le vendredi après Thanksgiving, et se tiendra cette année le 29 novembre.

- Black Month -

"Aujourd’hui, le plus gros mois pour la consommation, c’est novembre" plutôt que décembre, abonde Marc Lolivier, délégué général de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), qui juge auprès de l'AFP que ce phénomène "a cinq, six ans".

Evénement devenu phare de la vente en ligne, le Black Friday oblige les logisticiens à s'adapter pour faire face à l'afflux colossal de colis.

A titre d'exemple, en 2022, sur la semaine qui a suivi le Black Friday, La Poste avait livré 13,7 millions de colis. Elle en attend "16 millions en 2024", chiffre Jean-Yves Gras, le directeur général de Colissimo.

Certains entrepôts passent dès le mois de novembre "en trois-huit, sept jours sur sept, le dimanche et la nuit", comme à Cdiscount, décrit à l'AFP son PDG Thomas Métivier.

Les équipes sont massivement reforcées: Amazon recrute ainsi 8.000 saisonniers pour novembre-décembre.

Le défi est également technologique, comme pour Cdiscount, dont le site est visité par 10 millions de clients ce jour-là, contre 17 millions par mois en temps normal. "De loin la plus grosse journée de l’année en termes de trafic et d’achats", ce qui conduit les équipes à réaliser des crash-tests pour éprouver la robustesse de leur site internet, raconte M. Métivier.

Au fil des ans, le Black Friday est devenu une "Black Month", constate Quentin Benault, directeur général délégué de Mondial Relay, qui explique que les commerçants proposent des promotions dès le début du mois de novembre. Un soulagement pour les acteurs de l'e-commerce, car cela leur permet de lisser la charge logistique sur un mois plutôt qu'un seul jour.

- "Ça tue le commerce" -

Mais le Black Friday ne fait pas que des heureux. L’Union des Fabricants (Unifab), qui défend la propriété intellectuelle des industriels, alerte : cette période marquée par une profusion de colis en circulation "est une aubaine pour les contrefacteurs", leurs produits passant plus facilement entre les gouttes des contrôles.

"Plus de 8 millions de jeux et de jouets de contrefaçon ont été saisis par les douanes en 2023, la majorité au moment du Black Friday", rappelle sa directrice générale Delphine Sarfati-Sobreira à l'AFP.

Le Black Friday "tue la notion du commerce", déplore aussi Thibaut Ringo, directeur général d'Altermundi, un réseau de boutiques prônant une consommation responsable. "Le consommateur n’attend qu’une chose : qu'on fasse des remises mais nous, les commerçants indépendants, on ne peut pas s'aligner", se désole-t-il.

La Confédération des commerçants de France s'indigne, elle aussi, et met en garde contre des remises "pouvant être basées sur des prix de référence artificiels" et "des stocks spécifiques de moindre qualité proposés à prix cassés". Contre cette "concurrence déloyale", elle appelle à "mieux protéger [les] petits commerçants, qui font vivre [les différents] territoires".