Découvrir les œuvres du Musée national de Beyrouth à la lumière de son portable

Les visiteurs du Musée national de Beyrouth utilisent leurs téléphones portables pour éclairer les pièces exposées. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les visiteurs du Musée national de Beyrouth utilisent leurs téléphones portables pour éclairer les pièces exposées. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
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Publié le Dimanche 21 août 2022

Découvrir les œuvres du Musée national de Beyrouth à la lumière de son portable

  • L’administration a modifié les horaires d’ouverture du musée, en fonction de la lumière du soleil qui éclaire ses couloirs à travers les fenêtres
  • Lors d’une réunion ministérielle, le ministre de la Culture, Mohammed Mortada, s’est plaint de ne pas pouvoir fournir les fonds alloués à l’achat de carburant en vue d’allumer les générateurs du musée

BEYROUTH: Le Musée national de Beyrouth est plongé dans l’obscurité puisque le carburant alloué par le ministère de la Culture pour alimenter les générateurs de cette importante institution touristique est épuisé.

De moins en moins de touristes se rendent au musée depuis le début de l’été.

L’administration a modifié les horaires d’ouverture, en fonction de la lumière du soleil qui éclaire ses couloirs à travers les fenêtres.

Le musée est désormais ouvert de 10 heures à 14 heures, sachant que ses heures d’ouverture habituelles sont de 9 heures à 17 heures.

Les visiteurs du Musée national de Beyrouth utilisent leurs téléphones portables pour éclairer les pièces exposées. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les visiteurs du Musée national de Beyrouth utilisent leurs téléphones portables pour éclairer les pièces exposées. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)

Un photographe d’Arab News a vu des touristes utiliser leurs téléphones portables pour éclairer les artefacts.

Lors d’une réunion ministérielle, le ministre de la Culture, Mohammed Mortada, s’est plaint de ne pas pouvoir fournir les fonds alloués à l’achat de carburant en vue d’allumer les générateurs du musée à la suite de la panne de carburant, affirmant que les fonds alloués à cet effet étaient épuisés.

«Tout comme de nombreuses autres institutions, le Musée national souffre de la crise de l’électricité», déclare M. Mortada à Arab News. La crise s’intensifie au moment où la saison touristique bat son plein avec l’arrivée de milliers d’expatriés au Liban pour les vacances d’été, précise-t-il.

«C’est inacceptable qu’ils ne puissent pas visiter le musée», ajoute-t-il. «Cela montre à quel point le pays va mal.»

Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. Il n’y a pas d’électricité au musée en raison de la crise économique. Les visiteurs utilisent la lumière du téléphone portable pour voir les pièces exposées. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)
Les touristes découvrent des pièces archéologiques qui remontent aux époques phénicienne et romaine au Musée national de Beyrouth. Il n’y a pas d’électricité au musée en raison de la crise économique. Les visiteurs utilisent la lumière du téléphone portable pour voir les pièces exposées. (Photo AN/Ammar Abd Rabbo)

Outre la crise de l’électricité, le musée manque également d’un système de sécurité approprié, comme ceux que l’on trouve dans le monde entier et qui relient les caméras des musées aux postes de police les plus proches.

Un responsable du gouvernement intérimaire dit à Arab News: «Le problème du gouvernement, c’est qu’il travaille sans budget. Il n’y a pas de fonds pour acheter du carburant et faire fonctionner les institutions de l’État.»

Le responsable ajoute: «Lors de la réunion ministérielle, il a été suggéré qu’un comité de soutien au musée soit créé pour porter le droit d’entrée à 100 000 livres libanaises (3 dollars; 1 dollar = 1 euro) au lieu de 15 000. C’est vrai que c’est une mauvaise proposition. Cependant, c’est une façon de recueillir des fonds pour acheter du carburant et garantir la pérennité de cette importante institution touristique.»

Cependant, M. Mortada soutient que la proposition est «illégale puisque tout droit d’entrée perçu doit aller directement au ministère des Finances. Cela ne peut pas fonctionner.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Première visite en Irak du chef de la diplomatie syrienne

M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise. (AFP)
M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise. (AFP)
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  • Le déplacement avait été évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines, mais il avait été reporté
  • La visite intervient sur fond d'hostilité accrue en Irak à l'encontre d'une partie de la communauté syrienne qui y vit

BAGDAD: Le chef de la diplomatie syrienne, Assaad al-Chaibani, est arrivé vendredi à Bagdad pour sa première visite en Irak où il a été reçu par son homologue Fouad Hussein, les deux pays voisins maintenant des relations teintées de froideur.

Dans un Irak majoritairement chiite, la classe politique a fustigé les récents massacres en Syrie menés par les forces de sécurité, des groupes armés alliés ou des jihadistes étrangers, et qui ont fait selon une ONG près de 1.400 morts civils, en majorité issus de la communauté alaouite, branche du chiisme.

M. Chaibani est arrivé vendredi à Bagdad où il a été reçu au ministère des Affaires étrangères par M. Hussein, a indiqué de manière laconique l'agence de presse officielle INA, au sujet de cette visite surprise.

Le déplacement avait été évoqué à plusieurs reprises ces dernières semaines, mais il avait été reporté.

La visite intervient sur fond d'hostilité accrue en Irak à l'encontre d'une partie de la communauté syrienne qui y vit.

Ces derniers jours, les forces irakiennes ont interpellé au moins 13 Syriens accusés de faire la "promotion de groupes terroristes" et de soutenir les massacres en Syrie, ont indiqué mercredi à l'AFP deux responsables sécuritaires.

La diplomatie syrienne a aussi condamné mercredi des "agressions" visant ses ressortissants en Irak, appelant le gouvernement à "garantir la sécurité des Syriens résidant" dans ce pays.

Depuis l'arrivée au pouvoir en décembre en Syrie des anciens rebelles sunnites emmenés par l'actuel président intérimaire, Ahmad al-Chareh, Bagdad a maintenu avec Damas des relations teintées de vigilance.

Les décideurs irakiens n'oublient pas que M. Chareh était naguère affilié à Al-Qaïda et engagé avec ce groupe jihadiste en Irak.

Avant d'être renversé, le régime syrien de Bachar al-Assad a bénéficié du soutien de groupes armés irakiens pro-iraniens déployés en Syrie durant la guerre civile qui a ravagé le pays.

 


Irak: un important chef du groupe jihadiste Etat islamique a été tué 

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington. (AFP)
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington. (AFP)
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  • Le jihadiste, présenté comme "l'adjoint du Calife" de l'EI, était aussi le gouverneur au sein de l'organisation ultra-violente des provinces syriennes et irakiennes, selon le Premier ministre
  • Et il était "chargé des bureaux des opérations extérieures", a-t-il ajouté

BAGDAD: Un important chef du groupe Etat islamique (EI), chargé notamment des "opérations extérieures" et visé par des sanctions américaines, a été tué par les forces de sécurité irakiennes, a annoncé vendredi le Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani.

Abdallah Makki Muslih al-Roufayi "était considéré comme l'un des plus dangereux terroristes en Irak et dans le monde", a indiqué M. Soudani sur la plateforme X.

Le jihadiste, présenté comme "l'adjoint du Calife" de l'EI, était aussi le gouverneur au sein de l'organisation ultra-violente des provinces syriennes et irakiennes, selon le Premier ministre.

Et il était "chargé des bureaux des opérations extérieures", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre ne dit pas quand et où le jihadiste a été tué. M. Soudani a toutefois salué une opération chapeautée par les Renseignements irakiens et menée en coopération avec la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington.

Abdallah Makki Muslih al-Roufayi était visé depuis l'été 2023 par des sanctions de Washington.

En octobre déjà, les autorités irakiennes ont annoncé avoir tué neuf commandants de l'EI, notamment le plus haut responsable des jihadistes dans le pays, "le prétendu gouverneur de l'EI en Irak", identifié comme Jassim al-Mazrouei.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Syrie et en Irak, le groupe jihadiste a vu son "califat" autoproclamé vaciller sous le coup d'offensives successives avec le soutien d'une coalition internationale emmenée par Washington.

La défaite de l'EI en Irak a été proclamée en 2017 (et en Syrie en 2019), mais des cellules jihadistes restent actives dans le pays et continuent d'attaquer sporadiquement l'armée et la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées.

Aujourd'hui, Bagdad estime que ses forces de sécurité sont capables de faire face à la menace jihadiste. Un accord négocié avec Washington prévoir un retrait graduel du personnel de la coalition internationale déployé en Irak pour épauler les militaires du pays.

La première phase, jusqu'en septembre 2025, prévoit le départ de la coalition de l'Irak fédéral, puis d'ici septembre 2026 du Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak.

 


Trêve à Gaza: le Hamas dit être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre quatre dépouilles

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  • Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres otages, binationaux
  • "Hier (jeudi), la délégation du Hamas a reçu une proposition des médiateurs de reprendre les négociations. En responsabilité, le mouvement a répondu positivement et remis sa réponse ce matin"

GAZA: Le Hamas a annoncé vendredi être prêt à libérer un otage israélo-américain et à rendre les dépouilles de quatre autres otages, binationaux, dans le cadre d'un accord permettant de discuter de la suite à donner à la trêve avec Israël dans la bande de Gaza.

"Hier (jeudi), la délégation du Hamas a reçu une proposition des médiateurs de reprendre les négociations. En responsabilité, le mouvement a répondu positivement et remis sa réponse ce matin, [signifiant] son accord à la libération du soldat israélien Edan Alexander, qui détient la nationalité américaine, en plus de [la restitution] des corps de quatre autres [otages] binationaux", indique un communiqué. Un dirigeant du Hamas a précisé à l'AFP que ces quatre corps étaient ceux des otages israélo-américains.