Une étudiante saoudienne lauréate parle de son parcours vers la victoire

Lama a remporté la médaille d’or à l'Olympiade de physique du Golfe et la médaille de bronze à l'Olympiade internationale de physique (Photo, SPA).
Lama a remporté la médaille d’or à l'Olympiade de physique du Golfe et la médaille de bronze à l'Olympiade internationale de physique (Photo, SPA).
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Publié le Dimanche 14 août 2022

Une étudiante saoudienne lauréate parle de son parcours vers la victoire

  • Lama al-Ahdal a remporté des médailles aux Olympiades de physique et fait la fierté de son pays
  • Se fixer un objectif spécifique et travailler pour l'atteindre est la chose la plus importante qui l'a motivée à relever le défi et à essayer de nouvelles choses

DJEDDAH: La lauréate saoudienne Lama al-Ahdal, qui a remporté des médailles aux Olympiades de physique, affirme que ses succès en compétition la motivent à poursuivre sa passion et à réaliser de grandes choses pour le Royaume.

Elle a remporté la médaille d'or à l'Olympiade de physique du Golfe et la médaille de bronze à l'Olympiade internationale de physique ainsi qu’à l'Olympiade nordique-baltique de physique.

Al-Ahdal a parlé à l'agence de presse saoudienne du début de son parcours dans les Olympiades de physique par le biais du concours Mawhoob, auquel elle a participé à plusieurs reprises.

Image retirée.

C'est sa participation en 2018 qui a conduit à sa nomination pour suivre des forums de formation, un chemin qui l'a finalement menée à la victoire.

Elle a indiqué: «J'ai commencé à suivre des cours de base à Djeddah, grâce auxquels je me suis qualifiée et j'ai passé les tests requis. J'ai été désignée pour le forum d'hiver à l'université Princesse Nourah de Riyad, puis je me suis entraînée avec l'équipe de physique, à partir de laquelle un certain nombre d'étudiants du Royaume se qualifieraient pour former l'équipe saoudienne aux Olympiades de physique.»

Faits marquants

C'est sa participation en 2018 qui a conduit à sa nomination pour assister à des forums de formation, un chemin qui l'a finalement menée à la victoire.

«Au début de l'année 2019, nous avons suivi un entraînement intense de huit heures, à distance et à l'Université des sciences et technologies du roi Abdallah, pour nous préparer aux compétitions internationales. J'ai appris à calculer l'intensité du champ magnétique terrestre à l'aide d'une ficelle et de deux aimants, à générer de l'électricité en chauffant deux morceaux de métal, à mesurer l'épaisseur d'un emballage de bonbon à l'aide d'un laser, ainsi que d'autres expériences scientifiques», a-elle expliquée.

Al-Ahdal a poursuivi: «Les cinq meilleurs étudiants ont ensuite été désignés pour représenter le Royaume, et heureusement, j'ai réussi à décrocher la médaille d'or aux Olympiades de physique du Golfe et la médaille de bronze aux Olympiades de physique nordiques et baltes ainsi qu’aux Olympiades internationales de physique.»

Rejoindre l'équipe saoudienne de physique et suivre une formation lui a permis de découvrir que la physique était une belle matière. «J'ai beaucoup appris de cette expérience et de celle des Olympiades.»

Sa participation a permis d'accroître ses compétences et de développer sa réflexion en faisant connaissance avec des concurrents de différents pays.

«J'ai également développé mes compétences en matière de gestion du temps puisque la formation s'est poursuivie même pendant les jours d'école. Mon père et ma mère ont tenu un rôle majeur en m'aidant à atteindre mes objectifs et en m'encourageant à essayer de nouvelles choses afin d’acquérir plus de compétences et apprendre davantage», a-t-elle souligné.

Se fixer un objectif spécifique et travailler pour l'atteindre est la chose la plus importante qui l'a motivée à relever le défi et à essayer de nouvelles choses.

Son père, Abderrahmane al-Ahdal, a révélé que le parcours de sa fille était chargé de défis scientifiques.

Il a affirmé: «Elle a toujours été une enfant talentueuse et une élève brillante, avec un avenir prometteur qui se dessine. Dieu l'a bénie en lui offrant un groupe de formateurs et de superviseurs très expérimentés. Il est important de se concentrer, de tracer un plan et de travailler pour le réaliser.»

Abderrahmane al-Ahdal a soutenu: «Je remercie la Fondation du roi Abdelaziz et de ses compagnons pour le talent et la créativité, ainsi que toutes les personnes chargées d'aider les garçons et les filles du Royaume à participer aux forums de créativité et d'innovation, aux olympiades scientifiques et aux autres activités scientifiques.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Égypte coordonne avec la Grèce le retour des victimes du bateau de migrants et met en garde contre les itinéraires irréguliers

L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016. (File/AFP)
L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016. (File/AFP)
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  • Le ministère a ajouté que l'ambassade était en contact avec les familles des personnes décédées afin d'organiser le transfert des dépouilles dans leur pays d'origine
  • Présentant ses condoléances aux familles des victimes, le ministère a renouvelé son avertissement aux citoyens concernant les risques de la migration irrégulière, exhortant les Égyptiens à protéger leur vie en utilisant des moyens de transport légaux

DUBAI: Les mesures prises par l'Égypte ont reçu le soutien de la communauté internationale, l'Union européenne s'étant engagée à verser 200 millions d'euros de subventions en mars 2024 pour renforcer la gestion des frontières.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a demandé à l'ambassade égyptienne à Athènes de renforcer la coordination avec les autorités grecques, a rapporté Ahram Online mardi.

Cette mesure vise à soutenir les survivants et à accélérer le rapatriement des corps des victimes une fois les procédures légales achevées.

Le ministère a ajouté que l'ambassade était en contact avec les familles des personnes décédées afin d'organiser le transfert des dépouilles dans leur pays d'origine.

Présentant ses condoléances aux familles des victimes, le ministère a renouvelé son avertissement aux citoyens concernant les risques de la migration irrégulière, exhortant les Égyptiens à protéger leur vie en utilisant des moyens de transport légaux et réglementés.

L'Égypte a intensifié ses efforts pour freiner la migration irrégulière depuis le lancement d'une stratégie nationale en 2016, les responsables soulignant que le pays ne sera pas utilisé comme voie de transit vers l'Europe.

Les autorités affirment qu'aucun bateau de migrants n'a quitté les côtes égyptiennes depuis l'introduction de la stratégie, bien que l'Égypte accueille près de 10 millions de ressortissants étrangers, y compris des réfugiés, des demandeurs d'asile et des migrants de 133 pays.

L'approche a continué à évoluer au fil des ans, tout récemment avec l'adoption du plan d'action national 2024-2026 par le Comité national pour la lutte et la prévention de la migration illégale et de la traite des personnes.

Des initiatives antérieures ont également soutenu ces efforts, notamment le programme "Lifeboats" de 2019, qui a alloué 250 millions EGP pour créer des opportunités d'emploi dans les villages considérés comme les plus vulnérables à la migration irrégulière.

Les mesures prises par l'Égypte ont bénéficié d'un soutien international, l'Union européenne s'étant engagée à verser 200 millions d'euros de subventions en mars 2024 pour renforcer la gestion des frontières, les capacités de recherche et de sauvetage et les efforts de lutte contre le trafic de migrants.


Explosion du port de Beyrouth: un juge libanais en Bulgarie pour l'enquête

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  • Un tribunal bulgare avait refusé le 10 décembre d'extrader Igor Grechushkin, un citoyen russo-chypriote de 48 ans, faute d'assurances suffisantes du Liban qu'il n'appliquerait pas la peine de mort
  • Arrêté à l'aéroport de Sofia en septembre sur la base d'une notice rouge d'Interpol, il est accusé par les autorités judiciaires libanaises d'"introduction d'explosifs au Liban"

BEYROUTH: Le juge libanais Tarek Bitar s'est déplacé mercredi en Bulgarie pour interroger le propriétaire du navire lié à l'explosion meurtrière dans le port de Beyrouth en 2020, a indiqué un responsable judiciaire à l'AFP.

Un tribunal bulgare avait refusé le 10 décembre d'extrader Igor Grechushkin, un citoyen russo-chypriote de 48 ans, faute d'assurances suffisantes du Liban qu'il n'appliquerait pas la peine de mort.

M. Grechushkin est désigné par les autorités libanaises comme le propriétaire du Rhosus, le navire qui transportait le nitrate d'ammonium débarqué dans le port de Beyrouth dans un entrepôt, où il avait explosé suite à un incendie, faisant plus de 200 morts, des milliers de blessés et d'importants dégâts.

Arrêté à l'aéroport de Sofia en septembre sur la base d'une notice rouge d'Interpol, il est accusé par les autorités judiciaires libanaises d'"introduction d'explosifs au Liban, acte terroriste ayant entraîné la mort d'un grand nombre de personnes et désactivation de machines dans le but de faire couler un navire", selon le parquet bulgare.

"M. Bitar est parti pour Sofia mercredi" et doit interroger M. Grechushkin jeudi, a précisé sous couvert d'anonymat un responsable de la justice libanaise à l'AFP.

L'ambassade libanaise à Sofia s'est occupée de trouver un traducteur et un huissier chargé de prendre en note l'interrogatoire, qui se fera en présence d'autorités judiciaires bulgares, a précisé la même source.

La justice libanaise espère obtenir des informations sur la cargaison de nitrate d'ammonium et en particulier son commanditaire. Elle veut aussi savoir si Beyrouth était la destination finale du navire.

Le juge indépendant Tarek Bitar avait repris en début d'année l'enquête qu'il avait dû interrompre en janvier 2023, se heurtant à l'hostilité d'une grande partie de la classe politique, notamment du Hezbollah qui l'accusait d'impartialité, avant d'être poursuivi pour insubordination.

Son enquête a pu reprendre après l'entrée en fonction du président Joseph Aoun et de son Premier ministre, qui ont promis de préserver l'indépendance de la justice, à la suite de la guerre entre Israël et le Hezbollah dont le mouvement chiite soutenu par l'Iran est sorti très affaibli à l'automne 2024.


«Des habitants meurent de froid»: Gaza frappé par de nouvelles intempéries

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs. (AFP)
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  • "Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa)
  • "Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré

GAZA: De nouvelles pluies hivernales se sont abattues cette semaine sur la bande de Gaza, déjà ravagée par la guerre, faisant au moins 18 morts depuis le début des intempéries.

Des Palestiniens poussant une voiture dans une rue inondée, une charrette tirée par un âne progressant difficilement à travers les eaux, des tentes et des abris de fortune de déplacés inondés: la situation s'aggrave dans un territoire palestinien en ruines.

"Avec les fortes pluies et le froid apportés par la tempête Byron, des habitants de la bande de Gaza meurent de froid", a écrit lundi sur X Philippe Lazzarini, le chef de l'agence de l'ONU chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa).

"Nos aides attendent depuis des mois d'entrer à Gaza. Elles permettraient de couvrir les besoins de centaines de milliers de personnes en détresse", a-t-il déploré.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre après deux années de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Nourrissons «en danger»

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, un nouveau-né est décédé lundi des suites d'une hypothermie sévère causée par un froid extrême. Le ministère ajoute qu'il avait été admis à l'hôpital il y a deux jours et placé en soins intensifs.

Trois enfants étaient décédés dans des conditions similaires la semaine dernière, d'après la Défense civile, organisation de premiers secours opérant sous l'autorité du mouvement islamiste.

Si un cessez-le-feu est entré en vigueur en octobre, l'ONU estime que l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante face à l'ampleur des besoins de la population démunie.

Environ 1,3 million de personnes, sur une population de plus de deux millions d'habitants dans le territoire, ont actuellement besoin d'un hébergement d'urgence, selon les Nations unies, qui mettent en garde contre un risque croissant d'hypothermie.

Les nourrissons encourent particulièrement un "grand danger" avec les conditions hivernales, avertit l'organisation.

«Reconstruire le territoire»

La Défense civile de Gaza avait indiqué vendredi qu'au moins 16 personnes étaient mortes en 24 heures des suites de l'effondrement de bâtiments ou des effets du froid.

Outre le nourrisson, le porte-parole de l'organisation, Mahmoud Bassal, a fait état mardi d'un autre décès après l'effondrement du toit d'un bâtiment à la suite de fortes pluies dans le nord-ouest de la ville de Gaza.

Il a précisé que la maison avait déjà été endommagée par des frappes aériennes pendant la guerre.

Des images de l'AFP montrent des secouristes extraire le corps d'un Palestinien des décombres d'un bâtiment. Non loin, des proches en deuil pleurent.

"Nous appelons le monde à résoudre nos problèmes et à reconstruire le territoire afin que nous puissions avoir des maisons au lieu (...) de vivre dans la rue", a déclaré Ahmed al-Hossari, qui a perdu un membre de sa famille.

La bande de Gaza connaît généralement un épisode de fortes pluies à la fin de l'automne et en hiver, mais l'état de dévastation du territoire, des conséquences de la guerre, a rendu ses habitants plus vulnérables.