RABAT: Près de 200 personnes ont manifesté lundi à Rabat en solidarité avec les Palestiniens, suite aux affrontements meurtriers entre Israël le groupe armé Jihad islamique à Gaza, réclamant aussi la "chute" de la normalisation entre Rabat et l'Etat hébreu.
Les manifestants, réunis devant le parlement au centre de la capitale du royaume, ont brandi des pancartes condamnant "l'agression sioniste contre la bande de Gaza", a constaté un journaliste de l'AFP.
Ils scandaient également des slogans contre le rétablissement de relations diplomatiques entre Israël et le Maroc.
"Le peuple veut la chute de la normalisation", clamaient les protestataires, issus en majorité de partis d'extrême gauche et islamistes.
Un drapeau d'Israël a été brulé lors de cette manifestation qui intervient au lendemain d'une trêve, entre le groupe armé palestinien Jihad islamique et l'État hébreu, obtenue grâce à une médiation de l'Égypte.
Au cours de trois jours d'hostilités, 44 Palestiniens, dont des enfants, ont péri dans des frappes israéliennes sur la bande de Gaza.
Liban: Un responsable local du Fatah tué dans un camp palestinien
Un responsable du mouvement palestinien Fatah a été tué par balles lundi dans le camp de réfugiés palestiniens d'Aïn el-Héloué dans le sud du Liban, a indiqué un chef local du Fatah.
Saïd Alaeddine avait le rang d'officier dans le mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas, en charge des relations avec les forces de sécurité libanaises, selon le chef militaire local Mounir al-Maqdah.
Il a été tué par un inconnu qui a ouvert le feu sur lui plusieurs fois alors qu'il priait chez un ami dans le camp, a précisé la même source.
L'inconnu a ensuite pris la fuite et ses motivations restent inconnues, selon la même source.
Saïd Alaeddine a été transporté à l'hôpital où il est décédé.
Plusieurs coups de feu ont retenti dans le camp après le meurtre, selon un journaliste de l'AFP.
Israël et le Maroc ont normalisé leurs relations diplomatiques en décembre 2020 dans le cadre des accords d'Abraham, un processus entre l'État hébreu et plusieurs pays arabes, soutenu par Washington.
En contrepartie, l'administration Trump avait reconnu la souveraineté du Maroc sur le territoire disputé du Sahara occidental.
Cette normalisation s'accompagne d'un flux de plus en plus régulier de délégations israéliennes au Maroc.
La semaine dernière, le chef de la police israélienne Yaakov Shabtai a effectué une visite officielle au royaume.