Les États-Unis prolongent à dix ans la validité des visas délivrés aux Saoudiens à compter du 1er août

La chargée d'affaires américaine, Martina Strong. (Ambassade américaine en Arabie saoudite)
La chargée d'affaires américaine, Martina Strong. (Ambassade américaine en Arabie saoudite)
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Publié le Mardi 02 août 2022

Les États-Unis prolongent à dix ans la validité des visas délivrés aux Saoudiens à compter du 1er août

  • La Chargée d'Affaires américaine Martina Strong : À partir du 1er août, les citoyens saoudiens souhaitant se rendre aux États-Unis pour les affaires ou le tourisme bénéficieront d'un visa de 10 ans
  • Le consul général des États-Unis à Djeddah, Faris Assad : La prolongation de la validité des visas de 5 à 10 ans vient couronner des décennies de partenariat solide entre nos deux pays

RIYAD: Des visas américains de dix ans seront délivrés aux citoyens saoudiens à compter du lundi 1er août; leur validité était limitée à cinq ans. 

«Les citoyens des États-Unis et d'Arabie saoudite partagent une histoire longue et glorieuse en matière de communication et d'échanges, que ce soit sur le plan social ou commercial. En prolongeant la validité du visa américain des ressortissants saoudiens, nous souhaitons approfondir les liens entre les deux peuples et leur permettre de mieux se comprendre», a indiqué l'ambassade des États-Unis sur Twitter. 

Selon les hauts diplomates américains présents dans le Royaume, cette mesure renforcera les liens qui unissent les deux pays. 

La chargée d'affaires américaine, Martina Strong, le consul général américain à Djeddah, Faris Assad, et le consul général américain à Dharan, David Edginton, ont partagé dimanche sur leurs comptes une vidéo qui provient du compte officiel de l'ambassade américaine à Riyad. 

Mme Strong s'est exprimée en ces termes: «Au cours de la récente visite du président Biden, nos deux pays ont annoncé la mise en place de plusieurs initiatives importantes. L'une d’elles concerne l'une de nos principales priorités: les liens entre nos deux peuples. Nous annonçons que, à partir du 1er août, les citoyens saoudiens qui souhaitent se rendre aux États-Unis pour le tourisme ou les affaires bénéficieront d'un visa de dix ans.» 

«Nous sommes ravis d’annoncer cette bonne nouvelle et de vous accueillir en grand nombre aux États-Unis dans les mois et les années à venir», a ajouté Mme Strong. 

Les informations sur les visas sont disponibles sur le compte Twitter ou le site Internet de la mission américaine, a déclaré la chargée d'affaires américaine.  

M. Faris Assad a fait savoir que «la prolongation de la validité des visas de cinq à dix ans vient couronner des décennies de partenariat solide entre nos deux pays. Elle favorise davantage les voyages d'affaires et les voyages touristiques avantageux pour les deux pays». 

Selon David Edginton, «la décision de prolonger la validité des visas renforcera les liens entre particuliers. Les citoyens américains se verront également accorder des visas de dix ans pour visiter le Royaume. Nos citoyens pourront donc se rencontrer plus souvent, découvrir la culture de l'autre et établir des liens pérennes». 

C'est le mois dernier que les États-Unis ont annoncé qu'ils allaient prolonger les visas de séjour pour les Saoudiens de cinq à dix ans. Cette annonce est intervenue le lendemain de l’arrivée du président américain, Joe Biden, en Arabie saoudite. Il y effectuait une visite officielle de deux jours dans le cadre de sa première tournée au Moyen-Orient en tant que président. À cette occasion, il a rencontré le roi Salmane, le prince héritier Mohammed ben Salmane ainsi que d'autres hauts responsables saoudiens. 

La mission américaine a déclaré dans un communiqué que la prolongation de la validité des visas de visite avait pour objectif de favoriser le tourisme et les affaires entre les deux pays. 

«Faciliter les voyages donnera un élan aux économies du Royaume et des États-Unis. Elle stimulera par ailleurs les partenariats commerciaux et permettra aux citoyens américains et saoudiens de mieux se comprendre», peut-on lire dans le communiqué. 

 



Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.