«L’histoire d’amour» entre la Biennale de Venise et le monde arabe

Le president de la Biennale de Venise, Roberto Cicutto. (Photo, la Biennale de Venise)
Le president de la Biennale de Venise, Roberto Cicutto. (Photo, la Biennale de Venise)
Le president de la Biennale de Venise, Roberto Cicutto. (Photo, la Biennale de Venise)
Le president de la Biennale de Venise, Roberto Cicutto. (Photo, la Biennale de Venise)
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Publié le Jeudi 28 juillet 2022

«L’histoire d’amour» entre la Biennale de Venise et le monde arabe

  • Depuis les années 1930, quinze pays arabes et du Moyen-Orient participent à la Biennale de Venise, fondée en 1895
  • L’Égypte a remporté le Lion d’or pour l’art en 1995, et Bahreïn et les Émirats arabes unis ont reçu le Lion d’or pour l’architecture en 2010 et 2021

VENISE: La Biennale de Venise tient à mettre ses installations et son expertise à la disposition des étudiants en arts et des chercheurs du monde arabe qui souhaitent faire l’expérience de l’art et de l’architecture, déclare son président.  

Dans une interview spéciale accordée à Arab News, Roberto Cicutto, qui préside la prestigieuse institution depuis 2020, évoque l’«histoire d’amour» entre la Biennale de Venise et les pays arabes et musulmans au fil des ans, ainsi que les possibilités de coopération avec les artistes à l’avenir. Le Vénitien de 74 ans, qui possède une longue expérience dans le domaine de la production cinématographique, a rencontré Arab News dans le palais Ca’ Giustinian, à quelques pas de la place Saint-Marc.

En admirant la vue unique sur la lagune la plus célèbre du monde, parsemée de clochers et de coupoles de la Renaissance, il rappelle que, depuis les années 1930, quinze pays arabes et du Moyen-Orient participent à la Biennale de Venise, fondée en 1895. La participation arabe a débuté en 1938, lorsque l’Égypte a pris part à la Biennale d’art. L’Iran et la Turquie ont rejoint l’événement en 1956, puis la Tunisie en 1958, l’Irak en 1976, la Syrie en 1964 et Chypre en 1968.

«Au cours du nouveau millénaire, nous avons eu le plaisir d’accueillir des personnalités de renom de cette partie du monde», indique M. Cicutto. En effet, les pays arabes et musulmans affluent à l’événement depuis le début du siècle, le Maroc participant depuis 2005, le Liban depuis 2007, les Émirats arabes unis (EAU) depuis 2009, Bahreïn depuis 2010, l’Arabie saoudite depuis 2011, le Koweït depuis 2012, le Yémen depuis 2016 et, enfin, Oman cette année.»

M. Cicutto rappelle que l’Égypte a remporté le Lion d’or de la participation nationale, la plus haute récompense de l’exposition (basée sur le symbole historique de la ville), lors de la Biennale d’art de 1995. Le pavillon de Bahreïn, conçu par Noura al-Sayeh et Fouad al-Ansari, a pour sa part remporté le Lion d’or à la Biennale d’architecture de 2010.

«L’exposition de Bahreïn proposait une analyse de la relation du pays avec le littoral en pleine mutation. Des formes d’architecture transitoire ont été présentées comme des moyens de revendiquer la mer comme espace public», se souvient M. Cicutto. En 2021, le Lion d’or à la Biennale d’architecture a de nouveau été attribué à une nation arabe: les EAU.

Le pavillon, intitulé «Marécage» et conçu par Wael al-Awar et Kenichi Teramoto, présentait une expérience encourageant les gens à réfléchir à la relation délicate entre déchets et production, tant à l’échelle locale que mondiale, en proposant un modèle de construction capable de combiner artisanat et technologies avancées.

«Hachim Sarkis a été le premier conservateur libanais de l’Exposition internationale d’architecture de 2021. Architecte et doyen de l’école d’architecture du MIT à Boston, M. Sarkis a choisi pour son édition de l’exposition – prévue pour 2020 puis reportée à 2021 en raison de la pandémie – un titre qui s’avérera prémonitoire: “Comment allons-nous vivre ensemble?”». précise M. Cicutto.

 

Parmi les artistes qui ont participé au fil des ans, Cicutto se souvient notamment de ceux qui ont été invités à la Biennale d’art de 2015 par le commissaire nigérian Okwui Enwezor: la Libanaise Mounira al-Solh, la Jordanienne Ala Younisthe, le collectif syrien Abounaddara, les Égyptiens Massinissa Selmani et Inji Efflatoun, ainsi que le Tunisien Nidhal Chamekh.

Il a également mentionné Kader Attia, un Égyptien basé en France, qui a participé à l’édition 2003, ainsi que Hassan Khan, un Égyptien et Maha Mallouh, une Saoudienne, qui ont participé à l’édition 2017.

«Les expositions d’art et d’architecture renvoient de plus en plus aux traditions artisanales qui n’oublient pas les anciennes formes traditionnelles de fabrication ou les techniques de construction dans leur forme artistique», explique-t-il. «Dans notre ère de durabilité, les pays arabes représentent un exemple du fait que tout ce qui peut être récupéré du passé peut devenir une pratique digne d’intérêt  en matière de durabilité.»

 

Selon M. Cicutto, la Biennale de Venise «a déjà suscité un grand intérêt de la part de certains pays arabes» et, lors de l’Expo 2020 de Dubaï, elle a organisé une présentation au pavillon italien, avec la participation de la ministre de la Culture des EAU, Noura al-Kaabi.

Aujourd’hui, la Biennale de Venise entend «mettre ses installations à la disposition de tous les étudiants et chercheurs qui s’intéressent à ses disciplines, afin qu’ils puissent expérimenter avec les connaissances théoriques acquises dans les universités et les centres de formation.»

Cette année marque le 90e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre l’Italie et l’Arabie saoudite et celui de la fondation de la Biennale de Venise. «Pour nous, il s’agit d’un anniversaire important car il permet de reconnaître le rôle que le plus ancien festival de cinéma du monde a joué dans l’attribution d’une dignité artistique à l’industrie cinématographique», affirme M. Cicutto.

En 2017, la section cinéma du programme Biennale College pour les cinéastes émergents et les films à micro-budget a financé un projet intitulé Martyr, présenté au festival cette année-là, réalisé et produit par une équipe du Liban.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’équipe australienne d’ABC dénonce une couverture biaisée du conflit en faveur d’Israël

Selon certaines informations, des tensions persisteraient au sein d’ABC quant au conflit à Gaza, bien des mois après la première réunion du personnel. (AFP)
Selon certaines informations, des tensions persisteraient au sein d’ABC quant au conflit à Gaza, bien des mois après la première réunion du personnel. (AFP)
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  • Le personnel mentionne «une dépendance excessive aux sources israéliennes et une méfiance flagrante à l’égard des sources palestiniennes»
  • Il dénonce par ailleurs un langage qui «favorise le récit israélien par rapport au journalisme objectif»

LONDRES: Le personnel d’Australian Broadcasting Corporation (ABC) se montre inquiet face à ce qu'il considère comme une couverture biaisée du conflit à Gaza en faveur d’Israël

Dans un document obtenu par Al-Jazeera grâce à une demande d’accès à l’information, le personnel mentionne «une dépendance excessive aux sources israéliennes et une méfiance flagrante à l’égard des sources palestiniennes», ainsi qu’un langage qui «favorise le récit israélien par rapport au journalisme objectif».  

Le résumé de trois pages détaille une réunion de novembre dernier durant laquelle 200 membres du personnel ont exprimé leurs inquiétudes concernant la couverture médiatique du diffuseur. 

«Nous craignons que le langage que nous utilisons dans notre couverture soit biaisé, privilégiant le récit israélien au détriment du journalisme objectif», peut-on lire sur le document. 

«C’est mis en évidence par notre réticence à utiliser des mots tels que “crimes de guerre, génocide, nettoyage ethnique, apartheid et occupation” pour décrire divers aspects des pratiques israéliennes à Gaza et en Cisjordanie, même lorsque ces termes ont été utilisés par des organisations et sources respectables.» 

Même si ABC a reconnu ne pas pouvoir porter d’accusations pour génocide ou crimes de guerre, le personnel fait valoir que la chaîne «devrait être plus proactive dans sa couverture afin de remettre en contexte le conflit», insistant sur le fait que l’agression israélienne dans la région n’est pas décrite avec les «bons mots». 

En réponse à ces accusations, un porte-parole d’ABC déclare: «Tous les événements majeurs font l’objet de discussions internes approfondies. Nous écoutons et respectons les commentaires du personnel.» 

Le porte-parole s’est refusé à tout autre commentaire sur les questions internes, mais il affirme que le bureau du médiateur d’ABC a examiné la couverture du conflit à Gaza et l’a trouvée «professionnelle, de grande envergure et reflétant des événements dignes d’intérêt». 

Ces dernières nouvelles font suite à de précédentes controverses au sein d’ABC, notamment le licenciement prétendument illégal de la journaliste libano-australienne Antoinette Lattouf après qu’elle a partagé sur les réseaux sociaux un rapport de Human Rights Watch alléguant qu’Israël utilisait la famine comme arme de guerre à Gaza. 

Le personnel a menacé d’organiser une grève à moins que la direction de l’organisation ne réponde à ses préoccupations concernant une ingérence extérieure. 

Selon certaines informations, des tensions persisteraient au sein d’ABC quant au conflit à Gaza, bien des mois après la première réunion du personnel. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Abullatef Alrashoudi, le boulanger saoudien qui fait sensation à Paris

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  • Aujourd’hui âgé de 34 ans, Abullatef Alrashoudi gère son propre café dans l’un des quartiers les plus branchés de Paris
  • Abullatef Alrashoudi est déjà connu dans le quartier comme «le chef saoudien» et ses clients lui demandent toujours des nouvelles de son pays natal

LONDRES: Cinq ans après le début de sa carrière médicale, le chirurgien saoudien Abullatef Alrashoudi s’est séparé définitivement de son stéthoscope. 

Le jour de son 30e anniversaire, il reçoit une offre du Cordon Bleu, la prestigieuse école culinaire parisienne qui a formé des sommités – de la chef américaine Julia Child à Mary Berry, l’une des premières juges de «The Great British Bake Off». 

Aujourd’hui âgé de 34 ans, M. Alrashoudi, qui gère son propre café dans l’un des quartiers les plus branchés de Paris, considère ce courriel comme un tournant dans sa vie. 

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(Photo fournie) 

«C’était le plus grand des cadeaux», déclare-t-il. «La pâtisserie a toujours été mon rêve et la médecine me montrait que ce n’était pas la bonne voie.» 

Après ce changement, qui, selon lui, a énormément surpris ses collègues à l’hôpital, la carrière d’Abullatef Alrashoudi a connu un essor remarquable. Neuf mois exténuants à étudier les techniques de la pâte à pain et de la boulangerie qui lui ont permis de travailler dans les plus grands restaurants parisiens – et finalement d’ouvrir son propre café. 

LÂM – qui combine le surnom d’Abullatef Alrashoudi, «Latif», et «âme» – est ouvert depuis un peu plus de six mois, mais il accueille déjà un flux constant d’habitués. 

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(Photo fournie) 

Cet espace aéré et minéral à la façade verte se trouve en face d’une boutique de Bubble Tea et d’une galerie d’art dans un quartier «branché et en plein essor», juste à côté de la place de la République, dans la capitale française. 

Dans la vitrine, une machine italienne La Marzocco fabriquée à la main, dans le même vert vibrant que le drapeau saoudien, produit du café onctueux de la marque parisienne haut de gamme Coutume

Ces préparations aromatiques sont accompagnées de viennoiseries fines qui combinent les techniques françaises traditionnelles avec des saveurs alléchantes du Moyen-Orient: la richesse du tahini, le goût sucré des pistaches croustillantes et le parfum de la rose. 

Abullatef Alrashoudi est originaire de la province riche en dattes d’Al-Qassim, mais il a grandi dans le nord de Riyad. Il explique qu’à la place du roulé à la cannelle, sa boutique en sert une version au citron noir inspirée du dessert saoudien klēja, à base de pâte briochée moelleuse, de miel et de biscuits. 

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(Photo fournie) 

D’autres options novatrices incluent des petits pains au zaatar et à la feta, des pâtisseries mélangeant chocolat et cardamome, ainsi qu’un biscuit au tahini, pour lequel il utilise la technique française classique du beurre fondu pour ajouter «une saveur plus profonde». 

Depuis son ouverture en septembre, LÂM est rapidement devenu un lieu prisé. Alors que la plupart des clients sont «des habitants du quartier», M. Alrashoudi, qui parle couramment le français, espère que les mois à venir attireront davantage de visiteurs originaires du Golfe, en particulier à l’approche des jeux Olympiques, qui se tiendront dans la ville cet été. 

Mais avant que des millions de visiteurs du monde entier ne se rendent à Paris pour un mois d’épreuves sportives, Abullatef Alrashoudi se concentre sur le ramadan, avec des heures de jeûne dans la capitale française allant de 5 h 30 à 19 h cette année. 

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(Photo fournie) 

Pour marquer le mois sacré, il sert des dattes saoudiennes avec chaque café et il prévoit de perpétuer cette habitude après la fin du ramadan parce que les clients «apprécient vraiment cela». 

Impossible d’ôter à un Saoudien sa générosité. Conformément aux principes de la hafawa («hospitalité»), M. Alrashoudi réserve chaque soir une tasse de café à son voisin tunisien, un restaurateur qui fait le ramadan. 

Abullatef Alrashoudi est déjà connu dans le quartier comme «le chef saoudien» et ses clients lui demandent toujours des nouvelles de son pays natal – en particulier sur la transformation culturelle que connaît le Royaume ces dernières années dans le cadre de l’initiative Vision 2030 du prince héritier, Mohammed ben Salmane. 

Le jeune boulanger attribue une grande partie de son succès à ces changements. C’est la fondation Misk du prince héritier qui lui a accordé une bourse pour étudier au Cordon Bleu avec un groupe d’autres jeunes Saoudiens, qui depuis dirigent des restaurants dans le Royaume et au-delà. 

«Quand j'étais jeune, nombre de gens ne connaissaient pas l’Arabie saoudite, mais ces dernières années, cela a changé», explique M. Alrashoudi, qui reconnaît que LÂM est l’un des rares lieux culinaires du Golfe à travers le monde à avoir une incidence positive sur la perception que les gens ont de la région. 

Mais malgré la représentation croissante de la culture du Golfe sur la scène mondiale, pour la plupart des gens, la cuisine arabe évoque encore principalement des images de plats levantins comme le chawarma, le houmous et le falafel. 

Cela se reflète dans le paysage culinaire des grandes villes. Les statistiques de TripAdvisor révèlent que Londres et New York ne comptent, à elles deux, qu’un seul restaurant saoudien, bien qu’elles abritent des centaines de restaurants libanais et égyptiens. 

Abullatef Alrashoudi estime qu’il est temps de changer la donne, en particulier à une époque où les convives souhaitent de plus en plus élargir leurs horizons. 

«Le gouvernement déploie des efforts considérables pour inciter les gens à visiter l’Arabie saoudite et pour exporter notre culture», souligne-t-il. «C’est mon pays natal et je l’adore. Il est nécessaire que le reste du monde se familiarise avec notre culture.» 

 

Muffins à l’orange et au safran d’Abullatef Alrashoudi 

Ingrédients: 

200 g de sucre; zeste de 2 oranges; 2 œufs moyens; 105 ml d’huile d’olive; 2 cuillères à café d’essence de vanille; 300 g de farine tout usage; 1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude; une généreuse pincée de sel; 60 g de farine d’amande; 120 g de babeurre; 120 ml de jus d’orange; 20 g de sucre; une pincée de safran 

Instructions: 

1. Mélangez 200 g de sucre avec le zeste d’orange jusqu'à ce que le mélange soit parfumé et que le sucre soit légèrement humide – cela aide à libérer les huiles du zeste, apportant une touche de saveur d’orange. 

2. Cassez les œufs dans le mélange sucre-zeste. Fouettez énergiquement jusqu’à ce que le tout soit bien mélangé. Ajoutez ensuite l’huile d’olive en fouettant. Il faut que le tout soit émulsifié, donnant à vos muffins une belle texture légère. Ajoutez ensuite l’essence de vanille. 

3. Dans un autre bol, fouettez ensemble la farine tout usage, le bicarbonate de soude, le sel et la farine d’amande. 

4. Creusez un puits au centre de vos ingrédients secs. Versez le mélange d’œufs, d’huile et de zeste. Mélangez le tout. 

5. Ajoutez le jus d’orange et le babeurre. Le mélange devrait maintenant être doré. Dans un autre bol, mélangez 20 g de sucre avec le safran pour saupoudrer les muffins. 

6. Versez la pâte dans des moules à muffins. Saupoudrez avec le mélange safran-sucre. Cuire au four préchauffé à 200°C pendant dix à quinze minutes, ou jusqu’à ce que les muffins soient dorés et qu’un cure-dents en ressorte propre. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Versace et Carolina Herrera collaborent avec Jessica Kahawaty pour les campagnes du ramadan

Jessica Kahawaty pose dans une robe longue à manches évasées signée Versace. (Instagram)
Jessica Kahawaty pose dans une robe longue à manches évasées signée Versace. (Instagram)
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  • Jessica Kahawaty a travaillé avec des marques de luxe comme Tod’s, Prada, Boucheron, Chloé, Gucci et bien d’autres
  • Elle a également été sollicitée par Boss pour une nouvelle campagne ce mois-ci

DUBAÏ: Le mannequin australo-libanais Jessica Kahawaty a diffusé, sur les réseaux sociaux, des images de sa collaboration avec la marque de luxe italienne Versace pour le mois du ramadan, quelques jours après que l’influenceuse a participé à une campagne pour le ramadan avec la marque new-yorkaise Carolina Herrera. 

Mannequin et restauratrice – elle a fondé le restaurant Mama Rita à Dubaï aux côtés de sa mère – Jessica Kahawaty a diffusé une série d’images faisant la promotion de l’édition du ramadan de Versace auprès de ses 1,5 million d’abonnés sur Instagram. Elle apparaît dans une robe longue de couleur rose. Elle se distingue par des manches évasées et un décolleté orné de perles et de cristaux roses, blancs et argentés très élaborés. Pour compléter le look, Jessica Kahawaty porte un minisac à main orné de rose assorti, tandis que sa coiffure rappelle le style des années 1990. 

 

«Ramadan avec Versace», a-t-elle écrit, en publiant des images de son look en plan rapproché. 

Ce n’est pas la première fois que le mannequin travaille avec Versace. L’année dernière, elle s’est associée à la marque à l’occasion d’une campagne pour l’Aïd al-Fitr. 

«Je suis enfin une “Versace girl”», écrivait-elle à l’époque. «Cela fait des années que j’ai envie de travailler avec Versace.» 

«C’est une marque qui me rappelle l’enfant que j’étais dans les années 1990. C’est une marque qui n’a jamais cédé aux modes ou aux tendances, une marque qui est restée fidèle à sa philosophie italienne de famille, de convivialité, d’héritage et d’authenticité», avait-elle ajouté. 

Inaugurée au début du ramadan, la campagne de Carolina Herrera met en vedette Jessica Kahawaty. Elle y présente une sélection de vêtements sobres de la marque, combinant motifs caractéristiques et couleurs vives. Sur les photographies, elle porte plusieurs tenues, notamment des combinaisons et des robes longues. 

Jessica Kahawaty a travaillé avec des marques de luxe comme Tod’s, Prada, Boucheron, Chloé, Gucci et bien d’autres. 

Elle a également été sollicitée par Boss pour une nouvelle campagne ce mois-ci. Dans les images de type Polaroid qu’elle a publiées sur Instagram, Jessica Kahawaty porte un blouson aviateur marron associé à une chemise blanche. Ce look est complété par un sac noir orné d’une grosse boucle et d’une chaîne en or. 

Boss a publié des images similaires avec d’autres vedettes, notamment la superstar américaine Demi Lovato, le mannequin britannique Jourdan Dunn, la star de Bollywood Sonam Kapoor, le chanteur et compositeur colombien Maluma, l’acteur sud-coréen Jeon Changha et le pilote automobile belgo-canadien Lance Stroll. 

La campagne numérique, qui a commencé en janvier 2023, mettait initialement en vedette le producteur palestino-américain DJ Khaled; le mannequin américain d’origine néerlando-palestinienne, Gigi Hadid; la nageuse olympique syrienne, Yusra Mardini; l’influenceuse et entrepreneuse libanaise, Karen Wazen; l’animateur émirati, Anas Bukhash, et la para-athlète irakienne, Zainab al-Eqabi. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com