Les relations entre la Grèce et l'Arabie saoudite sont «plus qu'excellentes», selon le ministre grec Adonis Georgiadis

Adonis Georgiadis, le ministre grec du Développement et de l'Investissement (Photo fournie)
Adonis Georgiadis, le ministre grec du Développement et de l'Investissement (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 27 juillet 2022

Les relations entre la Grèce et l'Arabie saoudite sont «plus qu'excellentes», selon le ministre grec Adonis Georgiadis

  • Georgiadis qualifie la visite du prince héritier saoudien de grand honneur qui renforcera des relations bilatérales déjà «excellentes»
  • Il est convaincu que les entreprises et les investisseurs grecs joueront un rôle de premier plan dans le développement de la ville intelligente de Neom

RIYAD: La visite du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, est un grand honneur pour la Grèce qui renforcera les relations bilatérales déjà «excellentes», a déclaré le ministre grec du développement et des investissements, Adonis Georgiadis, à Arab News.

«Nous sommes profondément honorés que le prince héritier, Mohammed ben Salmane, ait décidé de se rendre en Grèce pour son premier voyage dans un pays de l'UE depuis 2018», a-t-il révélé avant son arrivée à Athènes mardi.

Cette visite vise à renforcer les liens déjà forts entre les deux pays, qui couvrent la politique, l'économie, le commerce, les investissements, la défense, la sécurité, la culture et le tourisme.

«Cette visite est très importante pour la Grèce et pour nos relations car nous apprécions et admirons son leadership, sa vision pour le Royaume d'Arabie saoudite et la façon dont le Royaume progresse vers la nouvelle ère de l'humanité dans les énergies renouvelables et les nouvelles technologies», a souligné Georgiadis.

«Je pense vraiment que son altesse est un leader fort, et sa décision d'être ici, je dois le dire à nouveau, est très, très importante pour nous. Le niveau des relations entre la Grèce et le Royaume d'Arabie saoudite est plus qu'excellent. Et ce que nous voulons réaliser, c'est que le niveau élevé de nos relations dans le domaine de la défense et de la politique, en général, soit imité sur le plan économique.»

S'adressant à Arab News par Zoom depuis Athènes, Georgiadis s'est dit confiant dans le fait que les entreprises et les investisseurs grecs joueront un rôle de premier plan dans le développement de Neom, la nouvelle ville intelligente de l'Arabie saoudite qui prend forme sur la côte de la mer Rouge et l'un des nombreux giga-projets lancés dans le cadre du programme de réforme sociale et de diversification économique, la Vision 2030 du Royaume.

«Il ne s'agit pas seulement d'un projet de croissance économique. Il s'agit d'un projet concernant la nouvelle ère de l'humanité sur la planète Terre, avec une croissance durable, le respect de l'environnement et l'utilisation des hautes technologies afin d’améliorer le niveau de vie et le bien-être de l'homme», a indiqué Georgiadis.

«Je suis donc certain que de nombreuses entreprises grecques seraient intéressées par une participation à cet énorme projet Neom et par le fait d'en faire partie.»

Soulignant les liens diplomatiques, sécuritaires et commerciaux de plus en plus étroits entre les deux pays, Georgiadis a confirmé que plusieurs nouveaux protocoles d'accord seraient signés par le prince héritier et le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, lors d'une cérémonie spéciale au musée de l'Acropole à Athènes.

Ouvert au public en 2009, ce musée archéologique de renommée mondiale abrite des objets de l'âge du bronze, de l'époque romaine et de l'époque byzantine découverts sur le site de l'Acropole, qui est l'antiquité et le monument national le plus précieux du pays.

L'organisation de la cérémonie de signature dans ce lieu sera symbolique.

«Cela ne s'est jamais produit auparavant», a affirmé Georgiadis à Arab News. «Nous n'avons jamais signé de protocole d'accord avec aucun autre pays du monde au musée de l'Acropole. Ceci n'est qu'un message de notre Premier ministre à l'Arabie saoudite pour montrer au Royaume à quel point nous le considérons comme exceptionnel pour nous.»

Georgiadis signera des protocoles d'accord sur les investissements et le commerce. «Nous en aurons également un dans le domaine de la défense, de la haute technologie et du secteur maritime. Et puis, bien sûr, un protocole d'accord très important pour la culture et les échanges culturels. Nous aurons une très belle cérémonie dans notre Acropole.»

En 2020, les exportations grecques vers l'Arabie saoudite étaient évaluées à 334,7 millions d’euros, tandis que ses importations en provenance du Royaume s'élevaient à 612,61 millions d’euros, selon la base de données Comtrade de l'ONU sur le commerce international.

Pour stimuler les investissements bilatéraux, le Conseil des chambres saoudiennes a signé un protocole d'accord en septembre dernier afin de créer le Conseil des affaires gréco-saoudien.

«Je suis plus qu'heureux de la création du Conseil d'affaires gréco-saoudien», a signalé Georgiadis. «Je suis très honoré qu'il y ait deux personnes très importantes de la Grèce et du Royaume à la tête de cette organisation, dont Lubna al-Olayan d'Arabie saoudite.»

Avec l'entrepreneur et investisseur grec Achilleas Konstantakopoulos, Al-Olayan est le co-président du Conseil d'affaires gréco-saoudien.

Georgiadis a ajouté: «La famille Olayan est un véritable ami de notre pays. Elle investit en Grèce depuis les années 1970. Elle est restée avec la Grèce durant toutes nos périodes difficiles. Nous reconnaissons cette famille, de vrais amis, et des investisseurs très importants. Et je suis fier et honoré qu’elle m’ait rencontré et qu’elle ait travaillé avec moi.

«Je crois que le fait que des personnes aussi importantes aient décidé d'être à la tête de l'organisation montre le niveau d'engagement et l'ambition que nous avons pour suivre tous ces projets et établir une véritable amitié et coopération entre nos deux grands pays.»

Georgiadis s'est dit convaincu que de nombreux autres accords et partenariats seraient annoncés prochainement, «des énergies renouvelables à l'agriculture et à la sécurité alimentaire en passant par la haute technologie», et qu'il existait «un très fort potentiel dans l'industrie du tourisme et le transport maritime».

En décembre dernier, les deux pays ont signé un accord de coopération sur le transport maritime afin de développer la navigation maritime commerciale, d'accroître le trafic des navires commerciaux et d'encourager les échanges.

En mars, l'Arabie saoudite et la Grèce ont signé un protocole d'accord ouvrant la voie à des innovations dans le domaine des énergies renouvelables, notamment l'hydrogène vert et bleu, et à la mise en place d'un réseau de câbles à fibres optiques qui reliera les données de l'Asie du Sud-Est à l'Europe centrale.

«Le câble, où la Grèce, et l'Europe avec le Royaume d'Arabie saoudite obtiennent la connexion, à travers l'Égypte, est un projet très important», a expliqué Georgiadis.

«Vous voyez, la Grèce et le Royaume d'Arabie saoudite partagent tous deux un emplacement unique pour leur région - la Grèce en tant que point d'entrée de l'UE et basée dans la Méditerranée et l'Arabie saoudite en tant que meilleur emplacement qui peut unir le monde arabe et le Moyen-Orient avec l'Extrême-Orient et l'Asie», a-t-il ajouté.

«Il est donc tout à fait naturel que cela, tous deux ayant de bons emplacements, par l'utilisation de la haute technologie, puissent unir leurs forces pour le bien de l'humanité et pour l'économie mondiale et leur propre marque.»

Le Forum d'investissement gréco-saoudien, qui s'est tenu dans le Royaume le 13 mars, a présenté les opportunités d'investissement dans les deux pays et a donné lieu à des centaines de réunions d'affaires bilatérales.

Georgiadis a affirmé qu'il attendait beaucoup des relations gréco-saoudiennes à la suite de la visite du prince héritier, Mohammed ben Salmane, et qu'il s'attendait à ce que de nombreux autres accords commerciaux suivent.

«Lors de notre dernière visite à Riyad, plus de 200 réunions interentreprises ont eu lieu entre des entreprises privées grecques et des entreprises saoudiennes. Elles ont été suivies par un autre lot à Athènes», a-t-il déclaré.

«Donc, vous savez, les résultats de ces rencontres vont sortir dans 24 heures.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Royaume lance des forfaits Hajj pour les pèlerins nationaux via l'application Nusuk

Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
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  • Priorité donnée aux musulmans qui entreprennent le Hajj pour la première fois.
  • Seules les personnes ayant reçu le vaccin obligatoire contre la méningite peuvent réserver des forfaits.

RIYAD : le ministère du Hadj et de l'Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année à l'intention des citoyens et des résidents du Royaume. Ceux-ci peuvent désormais être réservés via l'application Nusuk et son portail électronique dédié.

Conformément à l'engagement de l'Arabie saoudite d'élargir l'accès au pèlerinage annuel, le ministère a lancé des forfaits Hajj avec une réservation prioritaire pour les pèlerins qui viennent pour la première fois, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Selon le ministère, les pèlerins doivent avoir effectué la vaccination obligatoire contre la méningite pour accéder aux forfaits, les rendez-vous étant disponibles via l'application Sehhaty.

La plateforme Nusuk offre une expérience conviviale, permettant aux pèlerins de parcourir et de réserver des forfaits avec diverses options de paiement.

L'application Nusuk permet également aux pèlerins d'acheter des articles essentiels pour le Hajj, notamment des vêtements d'ihram et des articles de première nécessité, ainsi que de réserver des billets d'avion dans le cadre de leurs forfaits, ce qui simplifie l'ensemble du voyage de pèlerinage.

Arif Anwar, un habitant d'Alkhobar, s'est félicité de cette annonce auprès d'Arab News : « C'est une excellente nouvelle, je l'attendais. Je vais maintenant faire la réservation via Nusuk pour moi et ma famille, et (nous sommes) impatients d'y être, car la priorité sera donnée aux personnes qui n'ont jamais effectué ce pèlerinage unique, afin de permettre à davantage de musulmans d'accomplir l'un des cinq piliers de l'islam dans un environnement spirituellement inclusif et accessible. »

Abdulrahman Qahtani, originaire de Jeddah, a déclaré : « C'était attendu. Je souhaite accomplir le Hajj cette année, et en remplissant les conditions mentionnées par le ministère, je vais maintenant faire une demande via Nusuk pour accomplir l'un des cinq piliers clés de l'Islam. »

Wissam Dekmak, un Libanais résidant à Riyad, a déclaré : « C'est une bonne nouvelle pour tous les résidents d'entendre cette annonce, qui nous permet de planifier et de réserver le Hajj longtemps à l'avance. Nous pouvons désormais facilement réserver des forfaits via l'application et le portail Nusuk. C'est une initiative étonnante qui simplifie le processus et donne la priorité à ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience du Hajj. »

Les forfaits sont accessibles via le portail électronique à masar.nusuk.sa/individuals/local-pilgrims.

« Nous offrons aux pèlerins une variété de forfaits Hajj fournis par des fournisseurs de services autorisés, garantissant une expérience Hajj sans faille », selon le portail Nusuk.

Le forfait Hajj commence à SR8 092 ($2 157) pour le camp Al-Diyafah à Mina avec hébergement partagé. Le deuxième forfait est proposé à SR10 366 pour un camp amélioré offrant des services de haute qualité.

Le troisième forfait coûte SR13 150 pour les six tours de Mina, situées près du pont de Jamarat. Le quatrième forfait, Kidana Al-Wadi Towers, est évalué à SR12 537, offrant un hébergement luxueux dans des tours modernes avec des installations et des repas de pointe.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre d'une transformation numérique plus large de l'expérience du Hadj, la plateforme Nusuk servant de compagnon numérique complet.

Le ministère reçoit les demandes des pèlerins par l'intermédiaire du Centre d'assistance aux pèlerins au 1966 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) ou du compte d'assistance aux bénéficiaires sur X (@MOHU_Care).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une nouvelle technologie de purification de l'eau potable sera développée en Arabie saoudite

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
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  • Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.
  • La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

RIYAD:  Une nouvelle technologie permettant de purifier l'eau potable à l'aide d'une charge électrique sera développée après la signature d'un accord visant à accroître son utilisation au cours des quatre prochaines années.

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.

L'entreprise suédoise a également proposé d'utiliser cette technologie pour traiter les eaux usées dans le Royaume afin qu'elles puissent être utilisées pour l'agriculture.

L'entreprise a indiqué dans un communiqué que cette proposition comprenait un plan visant à éliminer les micropolluants tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques et d'autres produits chimiques des eaux usées traitées.

En faisant passer un courant électrique dans l'eau, cette technologie permet d'éliminer les contaminants sans qu'il soit nécessaire de recourir à des filtres à membrane ou à un traitement chimique.

Actuellement, l'Arabie saoudite utilise principalement deux techniques de dessalement pour produire de l'eau potable : le dessalement thermique et l'osmose inverse.

Le dessalement thermique utilise des combustibles fossiles pour chauffer et évaporer l'eau de mer, puis recueillir la condensation propre, tandis que l'osmose inverse fait passer l'eau à travers une membrane filtrante pour éliminer les contaminants.

La déionisation capacitive pourrait permettre de minimiser les déchets et de réduire la consommation d'énergie dans le cadre de la purification de l'eau.

« Le marché du traitement de l'eau en Arabie saoudite est à la pointe des pratiques durables, motivé par le besoin urgent d'une eau propre et sûre dans toutes les industries et par l'importance croissante accordée au recyclage et à la réutilisation de l'eau », a déclaré Karthik Laxman, PDG de Stockholm Water Technology, dans un communiqué.

Husam Aljarba, directeur du développement stratégique de DRC-ChemTec, a ajouté : « DRC prévoit une forte croissance dans les segments résidentiel et industriel, où la flexibilité des systèmes de traitement de l'eau de SWT apportera une valeur unique aux clients ».

La société suédoise fournira 1 750 de ses systèmes et se concentrera dans un premier temps sur la fourniture d'eau potable. Elle se lancera ensuite dans le traitement des eaux usées industrielles et municipales.

DRC-ChemTec installera et entretiendra la technologie et fabriquera les pièces associées, renforçant ainsi la capacité de production locale.

Le dessalement représente environ 75 % de l'approvisionnement en eau de l'Arabie saoudite, qui produit plus de 13,2 millions de mètres cubes par jour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: des patients meurent faute de matériel médical, selon un chirurgien américain

Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
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  • Le Dr Mark Perlmutter a passé trois semaines à soigner des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser
  • Il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum

LONDRES: Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux.

Le Dr Mark Perlmutter, qui a passé trois semaines à traiter des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser, a déclaré à la BBC que les médecins opéraient sans savon, sans antibiotiques et sans appareils de radiographie.

«Le petit hôpital communautaire, Al-Aqsa, est dix fois moins grand que n'importe quel établissement de mon État d'origine – peut-être encore moins – et il a bien géré ces horribles blessures», a-t-il déclaré à la chaîne après son deuxième voyage dans l'enclave palestinienne.

«Néanmoins, en raison du manque d'équipement, beaucoup de ces patients sont morts, alors qu'ils ne seraient certainement pas morts dans un hôpital mieux équipé.»

Il a expliqué avoir soigné des enfants gravement blessés, notamment une jeune fille de 15 ans touchée par des tirs de mitrailleuse israélienne alors qu'elle faisait du vélo, et un garçon du même âge qui se trouvait dans une voiture avec sa grand-mère après avoir reçu l'ordre d'évacuer le nord du pays.

«Ils ont tous deux été déchiquetés par des hélicoptères de combat Apache», a déclaré M. Perlmutter. «La fille aura de la chance si elle conserve trois de ses membres.»

Le Dr Perlmutter se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum.

Il a déclaré que Barhoum recevait un traitement médical et qu'il avait le droit d'être protégé en vertu de la Convention de Genève. L'armée israélienne a déclaré qu'il se trouvait à l'hôpital «dans le but de commettre des actes de terrorisme».

La plupart des hôpitaux de Gaza fonctionnant à peine, le Dr Perlmutter a salué l'engagement et le dévouement du personnel médical palestinien, qui, selon lui, vont au-delà des efforts déployés par les médecins étrangers comme lui.

«Ils abandonnent tous leur famille, se portent volontaires et travaillent souvent sans salaire. Nous rentrons chez nous au bout d'un mois, ce qui n'est pas le cas pour eux», a-t-il déclaré.

Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a qualifié la situation à Gaza de «désastreuse», notant que l'aide humanitaire reste bloquée aux postes frontières.

L'assaut d'Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens à Gaza, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu et repris ses frappes le 18 mars, 921 Palestiniens ont été tués.

Le Dr Perlmutter a prévenu que si les attaques israéliennes se poursuivaient, les hôpitaux fonctionnant sans fournitures médicales urgentes verront davantage de blessés palestiniens mourir de blessures qui auraient pu être soignées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com