Les chansons tunisiennes des années 70-80 semblent n’avoir pris aucune ride. C’est la réponse du public qui a rempli les gradins du théâtre romain de Carthage vendredi dernier qui nous le fait dire.
A louer cette nouvelle tradition que le Festival international de Carthage (FIC) veut ancrer pour rendre hommage aux artistes tunisiens dépositaires d’un legs musical important et qui ont contribué au rayonnement de la chanson tunisienne. Chaque année, le FIC entend focaliser les projecteurs sur un chanteur, un parolier, un compositeur et un musicien tunisien qui a marqué la mémoire des Tunisiens. Pour cette édition, le comité directeur a opté pour la production d’un concert dédié aux œuvres de quatre artistes, à savoir le parolier Ahmed Ezzaouia, le compositeur Mohamed Ridha, la chanteuse Soulef et le violoniste Bechir Selmi.
Mme Hayet Guettat Guermazi, ministre des Affaires culturelles, présente à Carthage, l’a relevé lors d’une courte cérémonie honorant les artistes.
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