Les Tunisiens sont appelés aux urnes demain pour se prononcer sur le projet de Constitution du président Kaïs Saïed. L’opposition n’arrive pas à s’unir faute d’un programme minimum et d’un leader charismatique. Le oui l’emporterait largement, selon les observateurs.
Rien de vraiment spécial n’indique à Tunis qu’un référendum aux conséquences importantes va se dérouler demain, 25 juillet, et ce n’est pas la faute au silence électoral. Les panneaux d’affichage sont carrément vides, aussi bien les favorables au projet de la nouvelle Constitution, que les opposants.
Pourtant, la nouvelle Constitution changera la vie politique des Tunisiens, en instaurant le retour au régime présidentiel. Mais, la quasi-majorité de la population est plutôt inquiète pour sa survie socioéconomique, après une décennie ayant ruiné son pouvoir d’achat. Et ils ont confiance en ce Président, issu du peuple. La déception de la population explique son appui massif aux mesures prises par le président Saïed. Seuls les intellectuels ont passé au crible la nouvelle Constitution et sont presque tous contre le projet pour diverses raisons.
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