L’artiste saoudienne Ramah Al-Husseini raconte l’histoire de ses œuvres

Ramah Al-Husseini a étudié l’art au baccalauréat international du lycée, et a obtenu une licence en arts plastiques et en beaux-arts de l’Université Concordia au Canada (Photos fournies)
Ramah Al-Husseini a étudié l’art au baccalauréat international du lycée, et a obtenu une licence en arts plastiques et en beaux-arts de l’Université Concordia au Canada (Photos fournies)
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Publié le Vendredi 30 octobre 2020

L’artiste saoudienne Ramah Al-Husseini raconte l’histoire de ses œuvres

  • L’artiste a fondé sa galerie, Anamil, en 2011
  • À travers ses images florales surréalistes, elle met en valeur les pressions sociales existantes qui peuvent supprimer la vérité

MANAMA : Ramah Al-Husseini, 31 ans, est une artiste saoudienne d’origine palestinienne qui vit au Bahreïn. Ses œuvres ont été exposées dans la région et outre-mer, et elle est particulièrement connue pour son utilisation des fleurs pour représenter des sujets quelquefois délicats.

La jeune femme affirme qu’elle a « toujours aimé l’art », surtout « la peinture et le dessin ». Elle a étudié l’art pour son baccalauréat international au lycée et a obtenu une licence en arts plastiques et en beaux-arts de l’université Concordia au Canada.

Dès son retour à Bahreïn, elle a découvert que la scène artistique du pays était fortement orientée vers les artistes traditionnels et établis. Elle a donc décidé, en 2011, de mettre en place Anamil, une galerie qui expose son propre travail et qui permet à d’autres artistes émergents de faire de même. Elle a également organisé des expositions pour d’autres galeries, animé des ateliers et fait régulièrement don de ses œuvres à des organisations caritatives.

Elle travaille depuis quelques années sur plusieurs projets qui reprennent le même concept. «J’utilise les fleurs depuis 2011/2012, principalement les fleurs du désert, parce que je suis originaire du Moyen-Orient», explique-t-elle. «Ce qui me fascine, c’est que si vous regardez par la fenêtre ici, vous pouvez voir beaucoup de désert mais, avec juste un peu d’eau, tout d’un coup, il y a cette belle verdure et ces fleurs partout. Le désert à seulement l’air mort, et je montre comment de belles choses peuvent provenir d'un environnement rude».

À travers ses images florales surréalistes, elle met en valeur les pressions sociales existantes qui peuvent supprimer la vérité et aborde une variété d’autres sujets afin de susciter des débats.

Ici, Mme Al-Husseini nous parle de certaines de ses œuvres préférées.

 «L’habitude de suppression pour la commodité d’aujourd’hui devient la norme de demain»

Cette toile faisait partie d’une exposition au Bahreïn où j’ai invité cinq autres artistes travaillant dans divers domaines, comme la performance et l’installation. Cette œuvre montre comment nous avons  tendance à nous limiter mentalement, consciemment ou inconsciemment, car nous désirons nous intégrer et avons  peur de ne pas réussir. Cette peur de s’intégrer est présente, même si nous ne le voulons pas vraiment. Ce n’est pas quelque chose que je suis la seule à avoir vécu, mais ma famille et mes amis en ont également souffert. Les personnages dans ce tableau sont des membres d’une même famille. Les plus âgés portent des vêtements traditionnels et les fleurs rouges sur leurs visages sont toutes de la même couleur, ce qui symbolise leurs opinions fixes. Le fils tient une palette rouge et peint de nouvelles idées sur son visage pour se conformer ; il utilise la peinture comme source de limitation. En quelque sorte, il s’agit de la manière dont nous tentons de nous cacher de nos parents.

 «Très confortable»

Cette œuvre fait partie de la même exposition au Bahreïn. Le sujet est assis dans une position confortable et les ciseaux représentent une source de limitation. Cette fois-ci, il a de nouvelles pensées dans sa tête mais, sur ses genoux, vous pouvez voir qu’il en a coupé certaines afin de rester dans sa zone de confort.

«Espace pour respirer»

Cette toile faisait aussi partie de la même exposition autour du thème de la limitation de soi pour se conformer – mais celle-ci montre l’opposé. Le sujet a plein d’idées différentes dans sa tête, représentées par des fleurs, et il coupe uniquement les pensées qui pourraient le submerger – coupant les fleurs qui sont proches de lui afin de laisser de la place à ses propres pensées. Il faut trouver une place pour soi-même.

«Guide de réflexion d’un penseur»

Celle-ci est l'une des œuvres commandées en 2014 pour le magazine Khaleejesque, publié au Koweït. Ils l’ont accompagnée d’un texte écrit par Haider Al-Mosawi. Les deux hommes ensemble montrent une manière traditionnelle de se saluer (avant la Covid-19, évidemment) dans laquelle ils se tenaient épaule contre épaule, joue contre joue et leurs nez se touchaient. C'est la manière la plus respectueuse de se saluer au sein du CCG et ce qu’elle signifie est : «Nous sommes égaux». Les différentes coiffes indiquent que cette tradition est commune à de nombreux Arabes, quelle que soit leur nationalité, et les nombreuses couleurs différentes illustrent que, en tant qu'Arabes, nous venons également dans des couleurs différentes.

« Conscience de soi »

Cette toile a été créée en 2016, à la suite de tous les bouleversements au Moyen-Orient. Elle représente cela et exprime ce que je ressentais – c’est très littéral. Le vieil homme est à la fois un clown et un bébé. Nous pleurons parce que nous nous sentons impuissants, comme un bébé, et le clown apporte la joie, mais il pleure et n’est pas pris au sérieux. Il porte la coiffe traditionnelle, comme dans mes autres œuvres.

J’ai choisi un homme parce que, généralement, lorsque vous voulez que quelque chose soit fait, vous demandez à un homme, mais cet homme-là est à la fois un bébé qui pleure et un clown. Ce tableau a été exposé en Arabie saoudite, au Bahreïn, à Oman, ainsi qu’à l’Underland Art Festival, et il est actuellement à Desert Design à Alkhobar.

«Collision entre deux mondes»

Cette œuvre peinte en 2018 fait partie d’une série. Il y en a deux autres : l’une est un visage souriant avec des fleurs rouges, tandis que l’autre est un visage triste avec des fleurs jaunes. Les deux se répondaient – les fleurs rouges sont les nouvelles choses que nous apprenons. Les fleurs jaunes, elles, représentent l’environnement dans lequel nous sommes nés : la culture, la religion, la communauté, la famille. La dernière toile de la série, montrée ici, évoque le conflit et la collision entre ces deux mondes.

«Moi, moi et moi»

Créé en 2016, ce trio a été exposé au Bahreïn et en Arabie saoudite. Il s’inspire de l’idée des trois singes de la sagesse mais ne transmet pas le même message. Donc au lieu de « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le Mal », le message est «Élever la voix, écouter attentivement et observer». La personne me représente. Elle est vêtue d’une robe traditionnelle saoudienne et peinte sur du bois brut.

«Chaise de charité»

J’ai fait don de cette pièce à une organisation caritative saoudienne qui collectait des fonds pour la Syrie. Elle a été réalisée en 2014, seulement deux ou trois ans après avoir obtenu mon diplôme universitaire. Venant du Canada, où les moyens et les possibilités créatives sont innombrables, je me suis sentie un peu limitée car il n’y avait que très peu de cela ici.

J’ai donc décidé de trouver une solution à cette restriction en peignant sur différentes surfaces. J’ai dessiné des jasmins parce qu’ils sont communs en Syrie, ainsi qu’au Liban et en Palestine. Lorsque je réalise des œuvres pour aider ceux qui sont dans le besoin, je tente de les connecter au lieu ou au peuple qui bénéficiera de la donation.

«Collaboration avec Reem BuQais»

Ces toiles ont été créées pour une collaboration avec la créatrice de mode locale Reem BuQais. Elle venait de se rendre au Japon et en revenait avec une envie de rendre un hommage –  à travers la mode –  aux cultures arabe et japonaise. Elle m'a demandé de créer des pièces représentatives. Les cheveux sont coiffés à la manière japonaise traditionnelle, et l'arrière-plan est constitué de motifs saoudiens traditionnels. Elle a pris des éléments de mon travail et les a utilisés dans ses créations; c’est un beau compliment que de voir des gens les porter.

(Photos, fournies)

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le rappeur français Jul, toujours champion du streaming en 2025, sort un double album

Jul, photo X, compte du rappeur.
Jul, photo X, compte du rappeur.
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  • Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril
  • Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026

PARIS: Numéro 1 des artistes les plus streamés dans l'Hexagone en 2025, le rappeur français Jul, originaire de Marseille (sud-est), sort vendredi "TP sur TP", un double album enregistré à Paris contenant des duos éclectiques, de Naza au groupe corse I Muvrini.

"Je fais tout à l'instinct, tout sur l'esprit du moment", confie Jul dans le documentaire qui accompagne cette sortie, disponible sur YouTube.

Le film plonge dans les coulisses de la création du disque lors de sessions d'enregistrement nocturnes dans un studio parisien, où il dit être venu chercher "une autre inspiration".

"J'ai toujours fait des bons albums avec la grisaille", sourit "le J", loin de Marseille, la ville dont il est devenu un emblème jusqu'à être, à l'arrivée de la flamme olympique sur le Vieux-Port en provenance de Grèce, l'un des premiers porteurs français des Jeux de Paris en 2024.

En une quinzaine de jours, cet artiste prolifique - une trentaine d'albums, au moins deux nouveautés par an depuis 2014 -, a bâti un double opus de 32 morceaux, via son label indépendant D'or et de platine.

"J'essaie d'innover, j'essaie de faire ce que j'aime", lâche le rappeur de 35 ans.

Le titre de l'album, "TP sur TP", s'inscrit dans son univers: "TP" signifie "temps plein", en référence au volume horaire des dealers et autres petites mains d'un trafic qui gangrène la cité phocéenne.

A ses yeux, sa musique n'évoque "que de la réalité", des instants de vie "que ce soit dans la trahison, que ce soit dans les joies, les peines". Comme des photos qui défilent sur un téléphone, "mes sons, c'est mes souvenirs à moi", compare-t-il dans le documentaire.

Parmi les duos figurent son ami Naza, la star américaine des années 2000 Akon ("Lonely") ou encore le trublion catalan du rap Morad.

Jul rend aussi hommage à ses racines familiales corses, avec "A chacun sa victoire", titre où il conte l'espoir aux côtés du célèbre groupe I Muvrini, et dans une autre chanson avec Marcu Antone Fantoni.

Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril. Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026.

En parallèle, son règne sur le classement des artistes les plus écoutés en streaming en France se poursuit: en 2025, il reste numéro 1 pour la cinquième année consécutive sur Spotify et la sixième année d'affilée sur Deezer, selon les données de ces plateformes publiées cette semaine.


A Notre-Dame de Paris, plus de 11 millions de visiteurs un an après la réouv

Une foule se rassemble devant la cathédrale Notre-Dame illuminée lors d'une cérémonie marquant la réouverture de cet édifice emblématique, dans le centre de Paris, le 7 décembre 2024. (AFP)
Une foule se rassemble devant la cathédrale Notre-Dame illuminée lors d'une cérémonie marquant la réouverture de cet édifice emblématique, dans le centre de Paris, le 7 décembre 2024. (AFP)
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  • Un an après sa réouverture, Notre-Dame de Paris a accueilli plus de 11 millions de visiteurs, dépassant largement sa fréquentation d’avant l’incendie
  • De nouveaux travaux extérieurs sont prévus au-delà de 2030, poussant l’établissement public à lancer un nouvel appel aux dons

PARIS: Un an après sa réouverture, Notre-Dame de Paris a accueilli plus de 11 millions de personnes, qui se pressent pour admirer la pierre blonde et le mobilier épuré de l'édifice victime d'un incendie géant en 2019.

Le 7 décembre 2024, la cathédrale était rouverte après plus de cinq ans de travaux, en présence de chefs d’État dont Emmanuel Macron et Donald Trump, lors d'une cérémonie retransmise en mondovision.

Un an plus tard, "la cathédrale a accueilli plus de 11 millions de visiteurs venus du monde entier", soulignent ses responsables.

Maria Vega, Colombienne de 22 ans, n'envisageait pas un voyage à Paris sans passer par Notre-Dame. "C'est particulièrement important pour moi qui me suis récemment réengagée dans l'Eglise", explique la jeune femme qui s'émerveille d'une restauration "très précise": "La beauté et la simplicité sont frappantes."

Dany Tavernier, 55 ans, venue de Seine-et-Marne avec sa famille, visite pour la première fois la cathédrale restaurée: "C'est magnifique, on voudrait en voir plus, comme la +forêt+ de la charpente", dit-elle à la sortie de l'édifice.

La cathédrale a dépassé ses niveaux de fréquentation (estimés autour de 8 à 9 millions d'entrées) d'avant l'incendie du 15 avril 2019, qui avait ravagé la toiture et la charpente de ce chef d'œuvre de l'art gothique du XIIe siècle.

Un chantier titanesque, financé grâce à 843 millions d'euros de dons, a été nécessaire pour restaurer la cathédrale qui ne désemplit pas depuis sa réouverture.

Les files s'étirent toujours sur le parvis, surtout le week-end, mais "aujourd'hui, la queue est tout à fait satisfaisante", assure-t-on à la cathédrale.

Les visiteurs individuels peuvent entrer avec ou sans réservation, et toujours gratuitement, malgré l'idée d'une contribution de 5 euros avancée par la ministre de la Culture Rachida Dati. Une suggestion rejetée par le diocèse de Paris, au nom de la mission d'accueil inconditionnel de l’Église.

- Dons -

Face à l'afflux de visiteurs, on affiche toutefois à Notre-Dame une volonté de "réguler" les entrées, particulièrement pendant les offices, en fonction du nombre de visiteurs déjà présents. "Il est important de bien accueillir, que ce soit agréable pour tous de venir, pour prier et visiter, dans un environnement paisible", ajoute-t-on.

"Quand vous êtes à l'intérieur, vous pouvez vraiment prier, je viens de le faire pendant vingt minutes, vous n'entendez pas les gens autour", assure Melissa Catapang, 39 ans, venue de Dubaï, qui loue "la solennité" de l'endroit.

Car la cathédrale se veut aussi "pleinement lieu de prière" avec plus de 1.600 célébrations organisées cette année, et un véritable essor des pèlerinages: plus de 650, dont un tiers venus de l’étranger.

Il s'agit là d'un phénomène relativement nouveau, des pèlerins venant pour la Vierge, d'autres pour la couronne d'épines - une relique acquise par Saint Louis en 1238 -, d'autres encore mus par "l'espérance, le renouveau, la résilience".

La cathédrale compte poursuivre cette dynamique spirituelle et culturelle.

Jusqu'au 2 février, une crèche provençale d'une cinquantaine de santons est installée.

La couronne d'épines est désormais présentée en ostension tous les vendredis de 15H00 à 18H30 - alors qu'elle n'était jusqu'ici vénérée que le premier vendredi de chaque mois.

Les vitraux contemporains de l'artiste Claire Tabouret seront installés fin 2026 pour remplacer six des sept baies du bas-côté sud de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Mais dès mercredi, des maquettes grandeur nature seront exposées au Grand Palais.

Et s'il reste 140 millions d'euros sur les dons collectés, "il manque encore au moins l'équivalent" pour terminer la restauration d'un édifice qui n'était pas en bon état avant l'incendie, souligne l"établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d'ouvrage de la restauration, qui lance un appel aux dons.

Des travaux sur des parties extérieures "ont été engagés en 2025 et devront être programmés jusqu’au-delà de 2030", ajoute-t-on: après la restauration déjà lancée du chevet, il faudra se pencher sur la sacristie, les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère...

La Fondation Notre Dame espère elle lever 6 millions d'euros.


Dubai, Paris, Tokyo : un défilé panoramique sur rails en Suisse

Jessica Minh Anh a présenté “Luxury in Motion”, une campagne mode mêlant IA, haute couture européenne et style japonais. (Photo: fournie)
Jessica Minh Anh a présenté “Luxury in Motion”, une campagne mode mêlant IA, haute couture européenne et style japonais. (Photo: fournie)
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  • Jessica Minh Anh a présenté “Luxury in Motion”, une campagne mode mêlant IA, haute couture européenne et style japonais, tournée à bord du GoldenPass Express entre Montreux et les Alpes bernoises
  • Le projet, soutenu par plusieurs designers internationaux, met en scène le dialogue entre innovation technologique, silhouettes architecturales et paysages suisses, poursuivant la démarche avant-gardiste d’Anh

DUBAI: Un mélange transcontinental d’influences venues des Émirats arabes unis, du Japon, de la France et de l’Italie a occupé le devant de la scène cette semaine, alors que le mannequin et productrice de défilés Jessica Minh Anh organisait une campagne mode à bord du GoldenPass Express en Suisse.

Le projet a réuni des pièces de haute couture générées par IA depuis Dubaï, du tailoring européen classique et des tenues traditionnelles japonaises, le tout dans un décor en mouvement reliant la Riviera vaudoise aux Alpes bernoises.

La production, intitulée « Luxury in Motion », a été tournée dans la cabine Prestige du Montreux Oberland Bernois Railway. Anh a indiqué que les paysages suisses offraient un contraste naturel avec les éléments technologiques et stylistiques mis en avant tout au long du shooting.

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Plus tôt dans la journée, Anh s’était préparée pour la production dans un studio à Genève avant de partir pour Montreux dans un convoi de véhicules électriques. Son look d’ouverture présentait un ensemble en soie de Francesca Ruffini Stoppani (F.R.S), suivi d’autres pièces de la marque durant le trajet.

À la gare de Montreux, Anh est montée à bord du train en portant un accessoire de Johanna Braitbart. Fanny Moix, directrice marketing du MOB Railway, a indiqué que cette collaboration visait à mettre en valeur les panoramas de la ligne tout en y ajoutant une dimension créative contemporaine.

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La campagne a ensuite mis l’accent sur des designs intégrant technologie et silhouettes architecturales. Parmi elles figuraient une combinaison blanche de la marque dubaïote MAGNO MONTERO, qui utilise l’IA générative dans son processus créatif, ainsi qu’une robe brodée de la designer japonaise Yumi Katsura.

Lors du trajet retour, la production a alterné entre scènes tournées sur le quai et séquences mises en scène dans la cabine Prestige, capturant le contraste entre une couture technologique et le paysage alpin environnant. Un second look signé MAGNO MONTERO a clôturé la journée de tournage.

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Les préparatifs de la campagne, comprenant essais photo et planification, ont été effectués à Spaces Geneva, exploité par IWG. Cyrill Schuler, CEO d’IWG Suisse, Monaco & Gibraltar, a souligné que le profil international d’Anh trouvait un écho particulier auprès de la communauté d’affaires de l’entreprise.

Anh, qui a déjà produit des événements tels qu’un défilé solaire ou un show au sommet de la tour Eiffel, a indiqué qu’elle souhaitait poursuivre de nouveaux projets mêlant technologie, mode et collaborations transfrontalières.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp