LONDRES: les autorités britanniques ont officiellement fait part de leurs préoccupations au Qatar à la suite d'informations selon lesquelles deux ressortissantes britanniques ont enduré des fouilles à nu à Doha.
Les examens médicaux forcés ont été effectués à l'aéroport de Doha après que les autorités ont découvert un nouveau-né dans une poubelle.
Cela, prétend-on, a incité les autorités du Qatar à mener des examens intrusifs «décidés en urgence», décrits comme «absolument terrifiants» par l'une des 13 Australiennes sur un vol à destination de Sydney qui avaient elles aussi subi la même épreuve.
Les femmes britanniques faisaient partie d'un groupe qui a été forcé de débarquer avant de se faire enlever leurs sous-vêtements. Une femme médecin aurait procédé à un examen pour évaluer si elles avaient récemment accouché.
La plainte a été enregistrée par le ministère britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth, qui a déclaré dans un communiqué: «Nous apportons un soutien continu à nos deux compatriotes à la suite de l’incident de Doha. Nous avons formellement exprimé notre inquiétude auprès des autorités qatariennes et de Qatar Airways, et tentons d’obtenir des assurances qu’un tel incident ne puisse plus se reproduire».
Des responsables australiens ont également affirmé que les passagères de 10 vols quittant Doha le 2 octobre ont été soumises à cette rude épreuve. «Les témoignages recueillis sur le traitement des femmes concernées était offensant, manifestement inapproprié et allait bien au-delà d’un consentement libre et éclairé», a déclaré une porte-parole du cabinet du ministre australien des Affaires étrangères.
Des sources proches de l’enquête ont déclaré que le nouveau-né était vivant, qu’il a été pris en charge, et que la mère n’a pas été identifiée.
Ce texte est une traduction d’un article paru sur Arabnews.com