Au cœur de la Californie, la communauté portugaise fait vivre la corrida, sans effusion de sang

Un membre de l’équipe Forcados s'attaque au taureau en tentant d'en saisir la tête lors de la corrida à la portugaise, sans effusion de sang, le 10 juillet 2022, à Turlock, en Californie.  (Photo de Frederic J. BROWN / AFP
Un membre de l’équipe Forcados s'attaque au taureau en tentant d'en saisir la tête lors de la corrida à la portugaise, sans effusion de sang, le 10 juillet 2022, à Turlock, en Californie. (Photo de Frederic J. BROWN / AFP
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Publié le Dimanche 17 juillet 2022

Au cœur de la Californie, la communauté portugaise fait vivre la corrida, sans effusion de sang

  • Des dizaines de milliers d'Américains d'origine portugaise sont établis à Turlock depuis des décennies et continuent à faire vivre leurs traditions, au premier rang desquelles la corrida
  • Lorsque la fête commence, c'est l'hymne portugais qui est joué en premier, preuve de l'importance du Portugal dans ce petit bout de Californie centrale

TURLOCK, États-Unis : Comme dans n'importe quelle corrida portugaise, l'élégant cavalier fait habilement volter son cheval pour esquiver les cornes du taureau qui le charge, puis se penche à en tomber pour lui planter une banderille dans l'échine.

Sauf qu'aucun sang ne coule - la banderille équipée d'un velcro vient juste s'accrocher sur un coussin fixé au dos du taureau - et que la majeure partie des spectateurs s'expriment en anglais.

Car la scène se déroule dans la petite ville de Turlock, au cœur de la Californie rurale où des dizaines de milliers d'Américains d'origine portugaise sont établis depuis des décennies et continuent à faire vivre leurs traditions, au premier rang desquelles la corrida.

Sans aucune effusion de sang, loi californienne oblige.

«La première fois que je suis venu en Californie, il y a quinze ans, j'ai fait +ouah!+. C'est incroyable car ils ont tout comme au Portugal», raconte à l'AFP Joao Soller Garcia, cavalier professionnel venu spécialement de Lisbonne pour toréer à Turlock.

«Allez à une corrida au Portugal et vous trouverez la même chose», assure-t-il, peu avant d'entrer dans l'arène pour y être applaudi par quelque 4.000 spectateurs.

Une majorité d'entre eux sont issus de l'immigration portugaise - principalement en provenance de l'archipel des Açores - qui a commencé à s'établir dans cette zone agricole depuis le début du 20e siècle.

La communauté n'a eu de cesse de se développer depuis lors, avec journaux, radio, associations, etc.

- Le taureau par les cornes -

Nunes, Gomes, Martins, Oliveira... les noms témoignent de cet héritage dont se réclament fièrement quelque 350.000 Californiens (sur un total de 39 millions), qui restent souvent farouchement attachés à leur culture et à leur langue.

C'est le cas de José, 30 ans, venu assister à la corrida avec un groupe d'amis. Le jeune homme, né en Californie, passe de l'anglais au portugais sans même s'en rendre compte. «Ca me vient naturellement. Beaucoup de gens ici parlent portugais dans leur vie quotidienne, même les plus jeunes (...) Pour moi c'est parfois plus facile d'exprimer mes sentiments ou de plaisanter en portugais», explique-t-il.

Sur l'arène de Turlock, le drapeau portugais flotte à côté du drapeau américain mais lorsque la fête commence, c'est l'hymne portugais qui est joué en premier, preuve de l'importance du Portugal dans ce petit bout de Californie centrale.

Ancien président de l'association religieuse de Turlock qui organise la corrida, Antonio Mendes est celui qui a relancé cette tradition dans la ville, en 1993.

«Nous sommes portugais et ça fait partie de notre mode de vie, particulièrement dans l'île (des Açores) d'où je viens», affirme le septuagénaire qui, malgré des décennies passées à Turlock, préfère s'exprimer dans sa langue maternelle et être traduit.

Eleveur de bovins, M. Mendes a aussi contribué à créer une lignée de taureaux encore utilisés aujourd'hui dans les corridas portugaises dans la région.

Comme en Californie les taureaux ne peuvent être piqués par de vraies banderilles, ils ne s'affaiblissent pas autant qu'au Portugal et il a fallu développer des lignées spécifiques, aussi combatives mais moins lourdes.

«Ici, les taureaux pèsent 400 à 450 kg, car c'est sans effusion de sang. Au Portugal, ils font autour de 600 kg, ils sont gros», explique George Martins, capitaine d'une équipe de «forcados».

Ces «forcados», qui vont toujours par équipe de huit hommes, tous amateurs, sont chargés d'immobiliser à mains nues le taureau, lui administrant ainsi symboliquement la mort. Car contrairement à la corrida espagnole, dans le style portugais l'animal n'est jamais tué dans l'arène.

On surnomme ces téméraires la «brigade suicide» pour une bonne raison: l'un des «forcados» a littéralement pour mission de se faire charger par le taureau et de le prendre par les cornes, recevant au passage un impressionnant coup de tête dans l'estomac, avant que ses compagnons n'empoignent la bête.

«Ce n'est pas juste de la force brute, ça requiert beaucoup de technique», relève George Martins.

- «Toutes ses forces» -

Passionné de corrida depuis l'enfance, Joao Soller Garcia dit apprécier autant le style portugais classique que son adaptation californienne sans effusion de sang. Mais «comparé au Portugal, c'est un petit peu plus dangereux car le taureau n'est pas blessé (...) Il a toutes ses forces», insiste le cavalier.

Maxine Sousa-Correia, dont la famille d'éleveurs produit depuis les années 1970 des taureaux pour les corridas californiennes, déplore ce recours au velcro sur les banderilles, rendu nécessaire par la loi.

«Malheureusement, ce n'est qu'une imitation mais c'est le mieux qu'on puisse faire (...) Mais nous ne rendons pas justice à cet animal», s'agace cette passionnée de taureaux.

«C'est nul!», tranche son époux, Frank Correia.

«On devrait faire ça comme au Portugal. Mais on ne peut pas, parce qu'on est aux Etats-Unis et qu'ils ne savent pas apprécier cet art», grogne l'homme aux allures de cowboy.


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.