La France souhaite développer des partenariats dans les mégaprojets de la Vision 2030

Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
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Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad. (SPA)
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Publié le Samedi 16 juillet 2022

La France souhaite développer des partenariats dans les mégaprojets de la Vision 2030

  • L'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, a déclaré que les entreprises françaises étaient désireuses de contribuer à la mise en œuvre de l'ambitieux plan de réforme saoudien
  • L'ambassadeur a souligné le fait que le partenariat établi entre la France et l'Arabie saoudite en 2018 pour développer la région d'AlUla de manière durable et innovante était un exemple de ce que les deux nations pouvaient réaliser ensemble

RIYAD: La France souhaite développer davantage sa position de partenaire privilégié des mégaprojets de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, a annoncé l'ambassadeur français au Royaume.

S'exprimant lors d'un événement à Riyad pour la célébration de la fête nationale française, l'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, a déclaré que les entreprises françaises étaient désireuses de contribuer à la mise en œuvre de l'ambitieux plan de réforme saoudien.

Le vice-gouverneur de Riyad, le prince Mohammed ben Abdelrahman ben Abdelaziz, faisait partie des invités qui assistaient aux célébrations du 14 juillet à la résidence de l'ambassadeur, dans le quartier diplomatique de Riyad.

Ludovic Pouille a affirmé: «Cette journée est l'occasion de célébrer l'amitié franco-saoudienne. Je tiens à remercier le roi Salmane et le prince héritier, Mohammed ben Salmane, pour leur rôle exceptionnel dans le renforcement de notre partenariat stratégique.

«La visite du président français Emmanuel Macron à Djeddah le 4 décembre dernier nous a permis de renforcer notre dialogue politique et de lancer une coopération ambitieuse dans tous les domaines: quatre accords intergouvernementaux ont été signés dans les secteurs clés de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite, à savoir le tourisme, la culture, le numérique et l’espace.

«Sur le plan économique, lors du forum d'affaires franco-saoudien organisé en marge de la visite du président, 28 accords ont été signés entre des entreprises françaises et des institutions saoudiennes, pour un montant de plus de 50 milliards de riyals saoudiens (13,31 milliards de dollars).

«Les entreprises françaises veulent être des partenaires privilégiés dans les mégaprojets du plan de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite: Neom, AlUla, le Red Sea Project, Qiddiya, Amaala, Diriyah Gate, ainsi que les nombreux projets de développement dans la capitale, dans les domaines de l'énergie et des infrastructures, du tourisme et du divertissement, de l’art et de la culture, des nouvelles technologies et de l’innovation.

«À travers des partenariats avec des entreprises saoudiennes, les entreprises françaises offrent leur savoir-faire, et contribuent à la création d'emplois qualifiés pour les Saoudiens», a-t-il ajouté.

L'ambassadeur a souligné le fait que le partenariat établi entre la France et l'Arabie saoudite en 2018 pour développer la région d'AlUla de manière durable et innovante était un exemple de ce que les deux nations pouvaient réaliser ensemble. Il a indiqué que les accords de coopération dans les secteurs du patrimoine, des infrastructures, de la mobilité intelligente, de la sécurité, de l'eau et de l'agriculture avaient été renforcés à la suite de la visite d’Emmanuel Macron.

Ludovic Pouille a précisé: «La décision commune de créer la Villa Hegra, pôle culturel et artistique franco-saoudien, placera AlUla au sommet de la création contemporaine au Moyen-Orient. Je tiens à saluer la coopération exceptionnelle entre la Commission royale pour AlUla, présidée par le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, et l'Agence française pour le développement d'AlUla, dirigée par Gérard Mestrallet.

«AlUla, joyau de l'humanité, deviendra un exemple mondial de la valorisation d'un patrimoine millénaire.»

Il a ajouté que les célébrations de la fête nationale du 14 juillet étaient l'occasion pour la France et l'ensemble de ses territoires de reconnaître les valeurs de la république: liberté, égalité et fraternité.

«Ces valeurs universelles ont une résonance particulière cette année tandis que la guerre frappe à nouveau l'Europe pour la première fois depuis des décennies. Alors que l'Ukraine est martyrisée depuis cinq mois sous les bombes russes, la France, avec ses alliés de l'UE et de l'Otan, se tient aux côtés du peuple ukrainien.»

«Nous continuerons à soutenir l'Ukraine jusqu'à ce que les troupes russes partent et que l'Ukraine retrouve sa pleine souveraineté.

Dans le contexte de cette crise mondiale, qui a plus que jamais des conséquences partout dans le monde, nous comptons sur la relation d'amitié historique entre la France et l'Arabie saoudite.

Ensemble, nous continuerons à construire un Moyen-Orient plus sûr et à promouvoir les valeurs de paix, de prospérité et de solidarité qui nous unissent», a affirmé Ludovic Pouille.

Le diplomate a souligné le fait qu'en tant que grande puissance économique, la France avait des similitudes avec l'Arabie saoudite en lançant son propre plan d'investissement France 2030 pour le développement futur du pays, notamment pour soutenir les secteurs d'excellence que sont l'énergie, l'automobile, l'aéronautique et l'espace.

«La force de notre économie fait de la France un lieu très attractif pour les investissements étrangers. La France occupe la première place en Europe depuis trois ans, avec 21% de tous les investissements internationaux créant des emplois en Europe. J'espère que les investisseurs saoudiens saisiront également ces opportunités et choisiront la France», a-t-il ajouté.

À propos de la transformation du Royaume, l'ambassadeur a déclaré: «Depuis mon arrivée en Arabie saoudite, j'ai été particulièrement impressionné par le dynamisme de la jeunesse saoudienne et de la société dans son ensemble.»

«Cette année, l'assouplissement des restrictions sanitaires relatives à la Covid-19 a coïncidé avec une programmation culturelle et sportive sans précédent dans le Royaume. La France est fière d'avoir participé à cet élan: une importante délégation française était présente au premier Red Sea Film Festival en décembre; des orchestres français et saoudiens ont joué ensemble pour la première fois; des danseurs hip hop français et saoudiens se sont produits ensemble pour la première fois; le premier festival de musique a réuni des artistes français et saoudiens; des DJ français étaient présents au festival MDLBeast et au Grand Prix de Formule 1.

«Je suis convaincu que l'art, la musique et le sport, langages universels par nature, sont de formidables moyens de nous rapprocher les uns des autres, Français et Saoudiens.

«Dans quelques jours, la légende de la musique saoudienne Mohammed Abdou chantera à l'Opéra de Paris. J'espère qu'à l'avenir, la France et l'Arabie saoudite coopéreront davantage dans ce domaine, au cœur d'un message commun de tolérance et d'ouverture», a ajouté l’ambassadeur.

 Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Pour l'Iran, le mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahu signifie «la mort politique» d'Israël

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  • Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue"
  • Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant

TEHERAN: Le chef des Gardiens de la Révolution iraniens a estimé vendredi que les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense signifiaient la "mort politique" d'Israël.

"Cela signifie la fin et la mort politique du régime sioniste, un régime qui vit aujourd'hui dans un isolement politique absolu dans le monde et dont les responsables ne peuvent plus se rendre dans d'autres pays", a déclaré le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.

Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue" et de "grande victoire pour les mouvements de résistance palestinien et libanais", respectivement le Hamas et le Hezbollah, tous deux soutenus par la République islamique.

Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024".

La CPI a aussi émis un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, pour les mêmes chefs, "sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", jour de l'attaque sans précédent du Hamas en Israel, qui a déclenché la guerre en cours dans la bande de Gaza.

L'Iran fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère depuis l'instauration de la République islamique en 1979, et ne reconnaît pas l'Etat d'Israël.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de M. Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.