LONDRES: Le groupe israélien de défense des droits humains B'Tselem s’élève contre le système «d'apartheid» du pays, au cours de la visite du président américain Joe Biden.
Biden est arrivé en Israël mercredi, dans le cadre d'une tournée dans la région – la première depuis qu'il est président. Une fois à Tel-Aviv, il a décrit la relation américano-israélienne comme «profonde».
Avant l’arrivée de Biden en Cisjordanie occupée par Israël, B'Tselem a placé dans les villes palestiniennes de Ramallah et de Bethléem des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: «Ceci est de l'apartheid.» Biden doit rencontrer le président palestinien, Mahmoud Abbas, vendredi à Ramallah.
Hagai el-Ad, directeur exécutif de B’Tselem, a déclaré que les États-Unis avaient permis à plusieurs reprises à Israël de violer les droits humains, ajoutant: «Lorsque l’attitude américaine changera, le régime israélien changera également.»
D'autres groupes de défense des droits humains, dont Human Rights Watch et Amnesty International, accusent également Israël d'apartheid contre le peuple palestinien, ce que nie le gouvernement israélien.
Dans un rapport publié en février, Amnesty a déclaré que les Palestiniens étaient traités comme un «groupe racial inférieur», et qu’ils étaient «systématiquement privés de leurs droits», contraints de vivre avec «des politiques cruelles de ségrégation, de spoliation et d'exclusion, qui constituent des crimes contre l'humanité».
Amnesty a ajouté que les Palestiniens étaient soumis à des confiscations de terres et de biens «à grande échelle», à des tueries, à des «transferts de population forcés» et à des restrictions de mouvement.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com