Saisonnière et sous haut risque actuellement, la pêche aux palourdes fait vivre des centaines de familles à Kerkennah. Mais la récolte de ces coquillages a été suspendue par les autorités depuis deux ans et les collectrices de palourdes vivent actuellement une situation de crise. Reportage.
Si Kerkennah reste toujours un territoire sauvage et indompté plutôt oublié des cartes touristiques, avec une mer qui joue à longueur de journée à se déguiser en marée basse et en marée haute, son écosystème ne finit pas de se transformer au désespoir d’une population constituée majoritairement de petits pêcheurs.
Depuis plusieurs années, Kiss, braconnage, chalutage non réglementé et autres pratiques nocives effectuées dans la mer de Kerkennah, naguère prodigieuse en matière de poulpes et poissons, entraînent des dégâts considérables sur les ressources halieutiques et, notamment, sur les herbiers de posidonies.
La pêche artisanale pratiquée à la charfiya, à la gargoulette ou à la drina se perd de jour en jour. La pollution dans la région, notamment celle due à l’exploitation offshore des hydrocarbures, et plus généralement la pollution du golfe de Gabès ne peut qu’aggraver la situation dans l’archipel.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.