Les Palestiniens n'attendent «rien» de Biden, sauf des mesures économiques

Un panneau d'affichage du groupe israélien anti-occupation La Paix Maintenant, accueillant le président américain Joe Biden, est accroché sur un bâtiment de la ville côtière de Tel Aviv, le 11 juillet 2022, avant sa visite cette semaine. Le panneau d'affichage indique en hébreu : "Président Biden, bienvenue dans les deux pays que nous aimons le plus." (AFP)
Un panneau d'affichage du groupe israélien anti-occupation La Paix Maintenant, accueillant le président américain Joe Biden, est accroché sur un bâtiment de la ville côtière de Tel Aviv, le 11 juillet 2022, avant sa visite cette semaine. Le panneau d'affichage indique en hébreu : "Président Biden, bienvenue dans les deux pays que nous aimons le plus." (AFP)
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Publié le Mardi 12 juillet 2022

Les Palestiniens n'attendent «rien» de Biden, sauf des mesures économiques

  • Le président américain doit atterrir mercredi soir en Israël, passer la journée de jeudi à Jérusalem et se rendre brièvement vendredi à Bethléem (sud) où il doit rencontrer M. Abbas
  • La semaine dernière, à l'occasion de la visite en France du nouveau Premier ministre israélien Yaïr Lapid, Emmanuel Macron a affirmé qu'il n'y avait pas «d'alternative à une reprise du dialogue politique entre les Israéliens et les Palestiniens»

RAMALLAH : Dans les Territoires palestiniens, la population n'attend plus la relance du processus de paix avec Israël mais uniquement une aide économique de la visite prévue cette semaine de Joe Biden, la première sur place depuis cinq ans d'un président américain.

A Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, contrairement aux préparatifs observés à Tel-Aviv ou à Jérusalem, aucun employé ne balaye les rues, déroule de tapis rouge, ou décore les grandes artères de drapeaux avant la visite de Joe Biden en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Le président américain doit atterrir mercredi soir en Israël, passer la journée de jeudi à Jérusalem et se rendre brièvement vendredi à Bethléem (sud) où il doit rencontrer M. Abbas.

La semaine dernière, à l'occasion de la visite en France du nouveau Premier ministre israélien Yaïr Lapid, Emmanuel Macron a affirmé qu'il n'y avait pas "d'alternative à une reprise du dialogue politique entre les Israéliens et les Palestiniens".

Le président français a aussi fait part de "sa disponibilité à contribuer à la reprise" du processus de paix, au point mort depuis 2014, et "à mobiliser la communauté internationale en sa faveur".

Dans la foulée, de hauts responsables israéliens ont indiqué à l'AFP que M. Lapid était "ouvert" à rencontrer M. Abbas, mais pas à se lancer pour l'instant dans un nouveau processus de paix.

«Réduire» le conflit

Le maître-mot des autorités israéliennes est désormais de "réduire" l'intensité du conflit, en dépit des attentats et des opérations menées depuis le mois de mars, en se focalisant sur l'amélioration des conditions économiques des Palestiniens.

L'administration Biden a en parallèle repris son dialogue et son aide aux Palestiniens, coupée sous la présidence de Donald Trump, et pourrait annoncer de nouveaux engagements en ce sens cette semaine.

L'un des enjeux clés est l'accès à la 4G. A l'heure actuelle, les quelque trois millions de Palestiniens de Cisjordanie occupée doivent se résigner à un internet à faible débit avec la 3G, ou acheter des cartes SIM israéliennes utilisées sur place par les plus de 475.000 colons.

La 4G ne règlera pas le conflit, mais pourrait bénéficier à l'économie palestinienne, note Mohammed Mostafa, ancien vice-Premier ministre et ex-patron de PalTel, le plus grand opérateur de télécoms dans les Territoires palestiniens.

"Les opérateurs israéliens détiennent une part importante du marché des télécoms palestiniens. Cela (la 4G) serait une bonne façon de renforcer les compagnies palestiniennes", voire de créer des emplois sur place, explique-t-il à l'AFP.

Dans un entretien récent avec la presse israélienne, le nouvel ambassadeur américain en Israël, Tom Nides, a déclaré vouloir oeuvrer à ce que tous les Palestiniens puissent avoir "la 4G ou la 5G sur leurs portables".

"Ce serait bien d'avoir la 4G, mais ça n'est clairement pas un substitut au règlement de plus grands dossiers comme le statut de Jérusalem, la souveraineté et la liberté des Palestiniens", estime Mohammed Mostafa.

Les Palestiniens veulent faire de la partie orientale de Jérusalem, occupée depuis 1967 et annexée en 1980 par Israël, la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.

"Les Israéliens se disent: 'nous allons vous donner la 4G et vous allez rester tranquilles sur le reste'. Nous sommes intéressés par la 4G, mais nous voulons aussi le reste", ajoute M. Mostafa.

4G ou «Quatrième génération»

Pour Sam Bahour, un influent homme d'affaires de Cisjordanie occupée, "l'administration Biden est tombée dans le piège israélien qui est de minorer les droits fondamentaux des Palestiniens, pour ensuite les utiliser comme un atout comme s'ils faisaient des concessions".

"Pour être vraiment honnête, nous n'avons pas vraiment besoin de la 4G. Ce dont nous avons besoin c'est qu'une quatrième génération de Palestiniens ne vive pas sous occupation militaire", dit-il à l'AFP.

Le gouvernement israélien a augmenté au cours de la dernière année le nombre de permis de travail en Israël délivrés aux Palestiniens, pour passer à un total de 150 000, dont 14 000 dans la bande de Gaza. Cette enclave palestinienne de 2,3 millions d'habitants, sous blocus israélien, est contrôlée par les islamistes armés du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Washington.

Les permis de travail, doublés de salaires plus avantageux en Israël, sont une bouffée d'oxygène pour l'économie de Gaza, territoire paupérisé plombé par un chômage avoisinant les 50% et qui se relève d'une guerre meurtrière en mai 2021 avec l'Etat hébreu.

Qu'est-ce que le Hamas attend lui de la visite de Joe Biden? "Rien", répond à l'AFP Basem Naïm, un haut responsable du mouvement.


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com