AlUla dévoile son nouveau programme pour les vols et les activités en été

L’un des atouts d’AlUla est son climat, qui est légèrement plus frais que dans de nombreuses autres régions du pays, où la chaleur est torride en été. (Photo fournie)
L’un des atouts d’AlUla est son climat, qui est légèrement plus frais que dans de nombreuses autres régions du pays, où la chaleur est torride en été. (Photo fournie)
(Photo fournie)
(Photo fournie)
(Photo fournie)
(Photo fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 06 juillet 2022

AlUla dévoile son nouveau programme pour les vols et les activités en été

  • Avec le slogan «Vivez un été inoubliable dans un chef-d’œuvre mondial», la campagne met en lumière les offres touristiques et de divertissement de classe mondiale à AlUla
  • À partir du présent mois, Saudia proposera trois vols hebdomadaires directs de Riyad à AlUla, puis cinq par semaine à partir du 1er août

DHAHRAN (Arabie saoudite): Dans le cadre des efforts récents qui visent à faire d’AlUla une destination de vacances d’été de plus en plus populaire, de nouveaux horaires ont été annoncés pour les vols directs à partir du Royaume et des Émirats arabes unis (EAU).

Avec le slogan «Vivez un été inoubliable dans un chef-d’œuvre mondial», la campagne met également en lumière les offres touristiques et de divertissement de classe mondiale à AlUla – un site inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco –, ainsi que les activités et les excursions spéciales mises en place dans les mois à venir, en plus des options d’hébergement.

À partir du présent mois, Saudia proposera trois vols hebdomadaires directs de Riyad à AlUla, puis cinq par semaine à partir du 1er août. Depuis le 4 juillet, il existe des vols de Djeddah à AlUla tous les jours de la semaine, sauf le vendredi. Par ailleurs, à partir du 1er août, les visiteurs de Dammam pourront prendre un vol direct vers AlUla en semaine. Par ailleurs, Flynas proposera des vols entre Riyad et AlUla tous les dimanches.

Flynas met également à la disposition des vacanciers des vols vers AlUla à partir des EAU. Les avions partent de Dubaï le vendredi et le dimanche. La compagnie aérienne affirme qu’elle a l’intention d’augmenter la fréquence des vols d’ici au mois de septembre. De plus, Flydubai propose deux vols par semaine vers AlUla, le jeudi et le dimanche.

L’un des atouts d’AlUla est son climat, qui est légèrement plus frais que dans de nombreuses autres régions du pays, où la chaleur est torride en été. C’est donc un endroit qui recueille des suffrages auprès des visiteurs qui souhaitent profiter d’activités en plein air comme le vélo, la promenade à dos de chameau, la natation ou la randonnée pendant la journée et l’observation des étoiles.

photo
Les amateurs de culture locale pourront s’inscrire aux visites guidées de lieux historiques comme Hégra ou la Vieille Ville d’AlUla. (Fournie)

Parmi les attractions exceptionnelles, il y a Jabal al-Fil, ou «rocher de l’Éléphant», une superbe formation rocheuse naturelle. Les amateurs de culture locale pourront s’inscrire aux visites guidées de lieux historiques comme Hégra ou la Vieille Ville d’AlUla. Une demi-douzaine d’autres possibilités leur sont offertes à l’intérieur de Dadan et de Jabal Ikmah, ainsi qu’aux alentours de ces régions.

Les visiteurs plus aventureux ou plus entreprenants pourront s’essayer à la tyrolienne, à l’escalade et à la randonnée sur le sentier caché de la vallée ou admirer une vue à couper le souffle en faisant un tour en hélicoptère. Pour ceux qui préfèrent se détendre et profiter des vacances de manière moins mouvementée, l’observation des étoiles reste l’une des activités favorites. Il y aura également des concerts en direct et d’autres spectacles qui se dérouleront dans la Vieille Ville.

Dans ce même site, les visiteurs ont l’occasion de discuter et de marchander avec les vendeurs locaux ou de visiter les pavillons d’artisanat traditionnel, dont la nature est la principale composante.

Lorsque vient le moment de se reposer et de se ressourcer, les visiteurs ont le loisir de savourer des plats dans les nombreux restaurants locaux, notamment Tama à Habitas, Suhail Old Town, Pink Camel Pastry Boutique et Circolo.

photo
Les options d’hébergement comprennent le célèbre Shaden, un complexe quatre étoiles à trente-deux minutes de l’aéroport qui propose cent vingt-cinq chambres et villas. (Fournie)

En ce qui concerne les entreprises qui chercheraient un lieu inoubliable pour une conférence ou un séminaire, les espaces du majestueux Maraya sont disponibles à la location. Reconnu en 2020 par le livre Guinness des records comme le plus grand bâtiment recouvert de miroirs du monde, ce monument comprend jusqu’à cinq cents places et est entouré de paysages époustouflants.

photo
Les visiteurs plus aventureux ou plus entreprenants pourront s’essayer à la tyrolienne, à l’escalade et à la randonnée sur le sentier caché de la vallée ou admirer une vue à couper le souffle en faisant un tour en hélicoptère. (Fournie)

Les options d’hébergement comprennent le célèbre Shaden, un complexe quatre étoiles à trente-deux minutes de l’aéroport qui propose cent vingt-cinq chambres et villas.

Habitas, un hôtel cinq étoiles, situé quant à lui à quarante-cinq minutes de l’aéroport, rouvrira le 25 juillet après des travaux d’entretien. De plus, Caravan, à Habitas, propose vingt-deux véhicules récréatifs.

photo
Dans ce même site, les visiteurs ont l’occasion de discuter et de marchander avec les vendeurs locaux ou de visiter les pavillons d’artisanat traditionnel, dont la nature est la principale composante. (Fournie)

«Nous transformerons AlUla en un musée vivant pour créer des souvenirs que les visiteurs pourront partager avec le monde», se félicite le prince héritier Mohammed ben Salmane. «Le patrimoine est le principal atout d’AlUla. Nous devons l’utiliser pour offrir aux visiteurs un voyage unique dans le temps au cours duquel ils pourront profiter de cette ville-musée.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Iran: deux « terroristes  » tués dans une frappe de drone

Téhéran, photo d'illustration. (AFP).
Téhéran, photo d'illustration. (AFP).
Short Url
  • La province du Sistan-Baloutchistan, l'une des plus pauvres du pays, abrite majoritairement la minorité ethnique baloutche
  • Le groupe jihadiste Jaish al-Adl (Armée de la Justice en arabe), basé au Pakistan, avait revendiqué ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières dans cette zone

TEHERAN: Les forces iraniennes ont tué jeudi soir deux "terroristes" dans une frappe de drone dans la région du Sistan-Baloutchistan (sud-est) qui abrite une minorité ethnique, a annoncé un média officiel.

"Une attaque de drone menée par des forces de sécurité contre une voiture transportant des terroristes à proximité de Zahedan a entraîné la mort de deux terroristes", a indiqué l'agence Irna, sans fournir des détails.

La province du Sistan-Baloutchistan, l'une des plus pauvres du pays, abrite majoritairement la minorité ethnique baloutche, qui adhère à l'islam sunnite plutôt qu'à la branche chiite prédominante en Iran.

Le groupe jihadiste Jaish al-Adl (Armée de la Justice en arabe), basé au Pakistan, avait revendiqué ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières dans cette zone. Formé en 2012, il est considéré comme une "organisation terroriste" par l'Iran, ainsi que par les Etats-Unis.

Le 9 avril, le groupe avait revendiqué une attaque contre un véhicule de la police, qui avait coûté la vie à cinq policiers.

Jaish al-Adl avait déjà revendiqué une double attaque le 4 avril contre une base des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, à Rask, et un poste de police à Chabahar, dans la même région. Seize membres des forces de l'ordre et 18 assaillants avaient été tués, selon un bilan des autorités.


Tensions Israël-Hezbollah, discussions pour une trêve à Gaza

Des personnes se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un véhicule dans la région de la plaine d'Adloun, entre les villes de Sidon et Tyr, au sud du Liban, le 23 avril 2024. (AFP)
Des personnes se rassemblent sur le site d'une frappe israélienne sur un véhicule dans la région de la plaine d'Adloun, entre les villes de Sidon et Tyr, au sud du Liban, le 23 avril 2024. (AFP)
Short Url
  • Des avions militaires ont frappé des "infrastructures" du Hezbollah dans le secteur de Kfarchouba, a précisé l'armée israélienne dans un bref communiqué
  • De son côté, le Hezbollah libanais, mouvement soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, a revendiqué dans un communiqué des tirs ayant "touché" les forces israéliennes à la frontière

JERUSALEM: L'armée israélienne et le Hezbollah libanais ont échangé des tirs de missiles dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu'une délégation égyptienne est attendue en Israël, dans l'espoir de faire avancer les pourparlers pour une trêve et la libération d'otages à Gaza.

L'armée israélienne a fait état de "deux tirs de missiles anti-chars" ayant touché le nord d'Israël depuis le Liban dans la nuit et dit avoir ciblé les "sources de ces frappes" avec des tirs d'artillerie.

Des avions militaires ont frappé des "infrastructures" du Hezbollah dans le secteur de Kfarchouba, a précisé l'armée israélienne dans un bref communiqué.

De son côté, le Hezbollah libanais, mouvement soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, a revendiqué dans un communiqué des tirs ayant "touché" les forces israéliennes à la frontière.

L'armée israélienne avait annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, d'où le Hezbollah mène des attaques contre l'armée israélienne qui frappe, elle, des positions du mouvement chiite allié du Hamas palestinien.

Le Hamas et Israël sont engagés depuis plus de six mois dans une guerre dans la bande de Gaza, où l'armée israélienne se prépare à une opération terrestre à Rafah, "dernier" bastion du mouvement islamiste située dans le sud du territoire.

Détruire ou libérer 

De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent, en cas d'offensive, un bain de sang dans cette ville du sud de la bande de Gaza frontalière avec l'Egypte, refuge pour près d'un million et demi de Palestiniens.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu estime qu'une offensive sur Rafah est nécessaire pour "vaincre" le Hamas et libérer les plus de cent otages toujours retenus à Gaza.

Le porte-parole du gouvernement israélien, David Mencer, a annoncé jeudi que le cabinet de guerre s'était réuni "pour discuter des moyens de détruire les derniers bataillons du Hamas".

Mais selon des médias israéliens, le cabinet a discuté d'un nouveau projet de trêve associée à une libération d'otages, avant une visite prévue vendredi d'une délégation égyptienne, pays médiateur à l'instar du Qatar et des Etats-Unis.

D'après le site Walla, qui cite un haut responsable israélien sans le nommer, les discussions portent plus précisément sur une proposition pour libérer dans un premier temps 20 otages considérés comme des cas "humanitaires".

Un responsable politique du Hamas, Ghazi Hamad, a de son côté assuré à l'AFP depuis le Qatar qu'un assaut sur Rafah ne permettrait pas à Israël d'obtenir "ce qu'il veut", soit d"éliminer le Hamas ou récupérer" les otages.

Un « accord maintenant »

Jeudi, des proches d'otages ont une nouvelle fois manifesté à Tel-Aviv, pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il obtienne leur libération.

Certains avaient les mains liées et teintées de rouge, la bouche couverte d'un sparadrap marqué du chiffre "202", le nombre de jours écoulés depuis le 7 octobre, ou portaient une pancarte avec les mots "Un accord sur les otages maintenant".

Le Hamas a diffusé mercredi une vidéo de l'otage Hersh Goldberg-Polin, un geste considéré par la presse locale comme visant entre autres à faire pression sur Israël dans les pourparlers.

Parlant vraisemblablement sous la contrainte, cet Israélo-américain âgé de 23 ans accuse dans cette vidéo M. Netanyahu et les membres de son gouvernement d'avoir "abandonné" les otages.

Les dirigeants de 18 pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Brésil, ont appelé jeudi le Hamas à "la libération immédiate de tous les otages". "L'accord sur la table pour libérer les otages permettrait un cessez-le-feu immédiat et prolongé à Gaza", poursuit le texte.

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas et lancé une opération militaire à Gaza ayant fait jusqu'à présent 34.305 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste.

« C'est allé trop loin »

Dans la nuit de jeudi à vendredi des témoins ont fait état de bombardements à Gaza, notamment dans le secteur de Rafah où des rescapés ont tenté jeudi de récupérer des objets dans les décombres après des frappes.

"Assez de destruction, assez de guerre. Assez de sang versé d'enfants, de femmes, de personnes âgées et de civils non armés (...) c'est allé trop loin (...) Laissez les gens vivre", a lancé l'un d'eux, Samir Daban, au milieu des gravats.

Alors que les 2,4 millions d'habitants du territoire assiégé sont confrontés à un désastre humanitaire, les Etats-Unis ont commencé à construire un port temporaire et une jetée face au littoral de Gaza, qui permettra à des navires militaires ou civils de déposer leurs cargaisons d'aide.

Washington avait annoncé début mars la construction de ce port artificiel face aux difficultés d'acheminement de l'aide internationale par voie terrestre depuis l'Egypte, en raison des contrôles très stricts imposés par Israël.

Ces développement interviennent alors qu'aux Etats-Unis, un mouvement de protestation contre la guerre à Gaza se généralise.

De Los Angeles à Atlanta, d'Austin à Boston, le mouvement d'étudiants américains pro-palestiniens grossit d'heure en heure après être parti il y a plus d'une semaine de l'université Columbia à New York.


Soudan: Washington s'alarme d'une possible offensive «  imminente  » des paramilitaires au Darfour

Depuis un an, la guerre fait rage entre les forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo, plongeant le pays dans une grave crise humanitaire. (AFP).
Depuis un an, la guerre fait rage entre les forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo, plongeant le pays dans une grave crise humanitaire. (AFP).
Short Url
  • "Les Etats-Unis appellent toutes les forces armées du Soudan à immédiatement cesser leurs attaques sur el-Facher", a déclaré le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué
  • "Nous sommes alarmés par des éléments faisant état d'une offensive imminente des Forces de soutien rapide (FSR) et de ses milices affiliées", a-t-il ajouté

WASHINGTON: La diplomatie américaine a alerté mercredi d'une possible offensive "imminente" de paramilitaires au Soudan sur la ville d'el-Facher, au Darfour, un carrefour pour l'aide humanitaire dans ce pays ravagé par plus d'un an de guerre et au bord de la famine.

"Les Etats-Unis appellent toutes les forces armées du Soudan à immédiatement cesser leurs attaques sur el-Facher", a déclaré le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller dans un communiqué.

"Nous sommes alarmés par des éléments faisant état d'une offensive imminente des Forces de soutien rapide (FSR) et de ses milices affiliées", a-t-il ajouté.

Depuis un an, la guerre fait rage entre les forces armées soudanaises (FAS) du général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo, plongeant le pays dans une grave crise humanitaire.

El-Facher fait office de hub humanitaire pour le Darfour, région où vivent environ un quart des 48 millions d'habitants du Soudan. Accueillant de nombreux réfugiés, la ville avait jusque là été relativement épargnée par les combats.

Mais depuis mi-avril, des bombardements et des affrontements ont été rapportés dans les villages environnants.

"Les Etats-Unis sont extrêmement troublés par les informations crédibles selon lesquelles les FSR et ses milices affiliées ont rasé de nombreux villages à l'ouest d'el-Facher", a relevé Matthew Miller, ajoutant qu'une offensive sur la ville "mettrait les habitants dans une situation de danger extrême".

El-Facher est la seule capitale des cinq Etats du Darfour que les FSR ne contrôlent pas.

Vendredi, l'ONU avait déjà alerté sur ce "nouveau front" du conflit. Il pourrait "entraîner un conflit intercommunautaire sanglant à travers le Darfour" et freiner encore plus la distribution de l'aide humanitaire dans une région "déjà au bord de la famine", selon la sous-secrétaire générale de l'ONU pour les Affaires politiques Rosemary DiCarlo.

La région a déjà été ravagée il y a plus de 20 ans par la politique de la terre brûlée menée par les Janjawids --les miliciens arabes depuis enrôlés dans les FSR-- sous le président de l'époque Omar el-Béchir.

Le nouveau conflit au Soudan, qui a débuté le 15 avril 2023 a déjà fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes, selon l'ONU.