Les efforts de l'Arabie saoudite pour protéger le léopard d'Arabie mis en avant par la Princesse Rima bent Bandar

Les efforts déployés par l'Arabie saoudite pour protéger le léopard d'Arabie constituent l'un des modèles mondiaux les plus marquants, a déclaré la princesse Rima bent Bandar, ambassadrice du Royaume aux États-Unis, lors du lancement d'un nouveau livre intitulé «Le léopard d'Arabie» (Photo, SPA).
Les efforts déployés par l'Arabie saoudite pour protéger le léopard d'Arabie constituent l'un des modèles mondiaux les plus marquants, a déclaré la princesse Rima bent Bandar, ambassadrice du Royaume aux États-Unis, lors du lancement d'un nouveau livre intitulé «Le léopard d'Arabie» (Photo, SPA).
Short Url
Publié le Dimanche 03 juillet 2022

Les efforts de l'Arabie saoudite pour protéger le léopard d'Arabie mis en avant par la Princesse Rima bent Bandar

  • Son livre The Arabian Leopard (Le léopard d'Arabie) témoigne des efforts nationaux déployés dans le cadre de la stratégie de la Commission royale d'AlUla pour préserver le léopard d'Arabie
  • Le recueil contient plus de 100 œuvres d'art et photos

LONDRES: Les efforts déployés par l'Arabie saoudite pour protéger le léopard d'Arabie constituent l'un des modèles mondiaux les plus marquants, a déclaré vendredi la princesse Rima bent Bandar, ambassadrice du Royaume aux États-Unis.

La princesse Rima a prononcé ces mots en présence du prince Khaled ben Bandar, ambassadeur saoudien au Royaume-Uni, lors du lancement d'un nouveau livre intitulé Le léopard d'Arabie, selon le journal Saudi Gazette.

Ce recueil documente les efforts nationaux déployés dans le cadre de la stratégie de la Commission royale d’AlUla afin de préserver le léopard d'Arabie et de le protéger de l'extinction, conformément aux objectifs de la Vision 2030 du Royaume.

La maison d'édition Assouline à Londres a accueilli la cérémonie de lancement du livre au cours de laquelle l'ambassadrice a mis en évidence les efforts du Royaume pour protéger le léopard et le replacer dans son habitat naturel.

Préparé et rédigé par un groupe d'experts dans les domaines de l'environnement et de la conservation de la nature, le recueil contient plus de 100 œuvres d'art et photos. Il contient également des analyses réalisées à travers différents rapports et l'histoire du tigre d'Arabie, qui existe depuis plus de 500 000 ans dans la péninsule arabique.

Le rapport ajoute que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) classe le léopard d'Arabie parmi les animaux les plus menacés, avec seulement 200 individus vivants aujourd'hui, en raison de la chasse excessive et d'autres raisons liées au système de survie de l'animal.

Préparé et écrit par un groupe d'experts dans les domaines de l'environnement et de la conservation de la nature, le recueil contient plus de 100 œuvres d'art et photos. Il contient également des analyses réalisées à travers différents rapports et l'histoire du tigre d'Arabie, qui existe depuis plus de 500 000 ans dans la péninsule arabique.

Le rapport ajoute que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) classe le léopard d'Arabie parmi les animaux les plus menacés, avec seulement 200 individus vivants aujourd'hui, en raison de la chasse excessive et d'autres raisons liées au système de survie de l'animal.

La stratégie de la Commission royale d'AlUla pour préserver l'animal comprend diverses initiatives, notamment l'expansion du programme d'élevage à travers l'ouverture d'un centre spécialisé dans la réserve naturelle de Sharaan et la création du Fonds pour le léopard d'Arabie, pour lequel la Commission royale a alloué 25 millions de dollars.

L'agence de presse saoudienne a également ajouté que, conformément à l'Initiative verte saoudienne, la Commission royale visait à convertir 80 % de la superficie d'AlUla en réserves naturelles, notamment pour la faune et la flore sauvages. La Commission royale du gouvernorat d'AlUla fait avancer ce dossier dont les initiatives visant à protéger le léopard d'Arabie prévoient la réinstallation d'espèces sauvages telles que le bouquetin des montagnes et le cerf.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.