A une semaine de la célébration de l’Aïd El Idha, les Tunisiens se trouvent dans l’impossibilité de savoir s’ils peuvent disposer, d’ici au 9 juillet, de leur mouton et satisfaire la tradition ou le devoir du sacrifice tels que professés par l’Islam.
Et la raison de cette situation de perplexité n’est pas très difficile à dévoiler. Il s’agit, tout simplement, de la montée vertigineuse des prix du mouton du sacrifice qui ont enregistré une augmentation de près de 40%, comme l’assurent les éleveurs et les intermédiaires qui ont investi depuis quelques jours les places publiques à travers l’ensemble des villes de la République, où l’on a pris l’habitude d’aller choisir et acquérir «le mouton des enfants».
Malheureusement, pour l’Aïd El Kébir 2022, acquérir le «mouton des enfants» s’avère, au vu des prix pratiqués, et de la détérioration du pouvoir d’achat du citoyen, une entreprise très ardue, très coûteuse, sinon impossible pour de foyers tunisiens, principalement ceux de condition moyenne ou modeste.
Certes, les autorités publiques font ce qu’elles peuvent en essayant de réguler le marché, via la Société Ellouhoum qui offre le fameux mouton à des prix qu’on présente comme à la portée des bourses moyennes.
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