La mosquée Al-Aqsa «risque de s’effondrer» en raison de travaux d’excavation israéliens

Les responsables de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem ont exprimé de vives inquiétudes concernant les travaux d'excavation israéliens sur le lieu saint. (Reuters/photo d'archives)
Les responsables de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem ont exprimé de vives inquiétudes concernant les travaux d'excavation israéliens sur le lieu saint. (Reuters/photo d'archives)
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Publié le Vendredi 24 juin 2022

La mosquée Al-Aqsa «risque de s’effondrer» en raison de travaux d’excavation israéliens

  • Depuis plusieurs semaines, les Israéliens effectuent des excavations sous le troisième site le plus sacré de l’islam
  • La mosquée pourrait s’effondrer si les travaux d’excavation se poursuivaient à leur intensité actuelle, a estimé un haut responsable du site

RAMALLAH: Des responsables de la mosquée Al-Aqsa ont exprimé leur profonde inquiétude concernant les travaux d’excavation israéliens sur le lieu saint qui, selon eux, ont causé des fissures et d’autres dommages à la structure de l’édifice.

Azzam al-Khatib, directeur général du département des Awqaf et des Affaires islamiques de la mosquée Al-Aqsa, a averti que la mosquée risquait de s’effondrer si les travaux d’excavation se poursuivaient à leur intensité actuelle.

Depuis plusieurs semaines, les Israéliens effectuent des excavations sous le troisième site le plus sacré de l’islam, ce qui, selon les responsables, a entraîné l’apparition de fissures et le délogement de pierres des murs et des plafonds.

«Des excavations dangereuses et inconnues ont lieu, et personne ne sait de quoi il s’agit ni quels sont les objectifs de ces travaux. Nous assistons au retrait de grandes quantités de poussière et entendons les bruits du matériel d’excavation et de l’extraction de pierres», précise M. Al-Khatib. «Les vibrations ont entraîné la chute de plusieurs pierres des plafonds de la mosquée dans les salles de prière sud.»

«J’ai demandé à la police israélienne de permettre aux ingénieurs et techniciens spécialisés de notre département de comprendre ce qui se passe. Cela fait une semaine que nous parlons à la police israélienne de ces excavations, qui ont lieu jour et nuit, et ils ignorent tout simplement notre demande», ajoute-t-il.

M. Al-Khatib a noté que des activités similaires avaient eu lieu auparavant, mais que les travaux d’excavation s’étaient intensifiés ces dernières semaines. «Nous sommes préoccupés par les tunnels creusés qui pourraient entraîner l’effondrement d’Al-Aqsa. Nous avons donc informé la Cour royale jordanienne, le ministère jordanien des Awqaf, l’ambassadeur jordanien et, surtout, nous avons demandé au roi Abdallah (de Jordanie), gardien des lieux saints, d’intervenir dans cette affaire», indique-t-il.

«Les Awqaf ne veulent pas de conflits mais sont profondément préoccupé par les surprises qui pourraient être réservées Al-Aqsa et la stabilité dans la région. J’ai demandé à la police israélienne de nous permettre de réparer le mur duquel des pierres sont tombées et qui risque de s’effondrer, mais ils ont refusé», poursuit Al-Khatib. 

«Ni le Waqf, ni l’Unesco ne sont informées de ce qui se passe. Nous sommes chargés d’Al-Aqsa et devons mener à bien notre mission. Il s’agit d’une affaire dangereuse qui nous inquiète et nous effraie», ajoute M. Al-Khatib.

Des sources techniques des Awqaf ont révélé à Arab News qu’un comité d’ingénieurs et d’experts affiliés au département avait été mis en place pour faire la lumière sur cette situation. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.


Une étude saoudienne sur le microbiome de l'œil humain participe au lancement de la fusée SpaceX

Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain a rejoint le lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi. (Reuters)
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  • L'étude menée par Falak for Space Science and Research portera sur les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.
  • « Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak,

RIYAD : Une mission saoudienne visant à étudier les effets de la faible gravité sur le microbiome de l'œil humain s'est jointe au lancement du vol Fram2 de SpaceX dans la nuit de lundi à mardi.

L'étude menée par Falak for Space Science and Research examinera les bactéries et autres micro-organismes de l'œil dans des conditions de microgravité.

Une équipe de chercheurs a recueilli des échantillons biologiques de cultures microbiennes et a effectué des tests pour s'assurer que les échantillons pouvaient résister aux conditions de lancement et revenir de l'espace en toute sécurité.

« Ce projet contribuera à la réalisation de progrès qualitatifs en matière d'éducation et de recherche dans le domaine de l'espace et des technologies associées », a déclaré le Dr Ayoub Al-Subehi, PDG de Falak, à l'agence de presse saoudienne avant le lancement.

L'étude du microbiome oculaire dans l'espace est un domaine de recherche émergent. Cette expérience analysera les taux de croissance des micro-organismes dans l'espace par rapport aux taux de croissance sur Terre.

Elle permettra également de suivre les changements génétiques et protéiques pouvant résulter de l'exposition à la microgravité.

L'expérience vise également à évaluer la capacité des microbes à former des biofilms, ce qui peut augmenter le risque d'infection dans l'espace, ainsi qu'à analyser les changements dans la résistance microbienne aux antibiotiques après une exposition à la microgravité.

Le Dr Wedad bint Saeed Al-Qahtani, chercheuse dans le cadre de la mission, a déclaré : « Étudier l'impact de l'environnement spatial sur la microflore naturelle de l'œil pourrait fournir des données précieuses sur la façon dont elle réagit aux conditions de microgravité. Cela pourrait aider à développer de nouvelles stratégies et de nouveaux protocoles pour préserver la santé des yeux. »

Un autre scientifique de la mission, le professeur Salwa Al-Hazza, a souligné l'importance de la recherche ophtalmologique en déclarant : « Ce que nous faisons aujourd'hui ne se limite pas à l'envoi d'une expérience scientifique dans l'espace, mais constitue une étape fondamentale pour mieux comprendre l'impact de l'environnement spatial sur la santé oculaire.

Nous espérons que les résultats contribueront au développement de futures solutions médicales qui amélioreront les soins de santé oculaire, à la fois dans l'espace et sur Terre. 

Cela permettra également de porter fièrement le drapeau saoudien et de représenter une étape importante dans l'engagement du Royaume à innover scientifiquement et à renforcer son rôle grandissant dans le secteur spatial mondial. »

Cette mission s'inscrit dans le cadre des efforts déployés à l'échelle mondiale pour étudier l'impact de l'espace sur la santé humaine. Elle a été précédée par des recherches similaires sur l'effet de la microgravité sur les microbiomes intestinaux et buccaux.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com