Le chef des services d'espionnage iraniens limogé pour «sabotage israélien»

Hossein Taeb a été accusé par les médias israéliens d'être à l'origine d'un prétendu complot iranien qui visait à tuer ou à enlever des touristes israéliens en Turquie. (Tasnim News/AFP)
Hossein Taeb a été accusé par les médias israéliens d'être à l'origine d'un prétendu complot iranien qui visait à tuer ou à enlever des touristes israéliens en Turquie. (Tasnim News/AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 24 juin 2022

Le chef des services d'espionnage iraniens limogé pour «sabotage israélien»

  • Le chef des espions du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a été limogé jeudi après une série d'assassinats ciblés et de sabotages en Iran attribués à Israël
  • Le 13 juin, Ali Kamani, membre de la division aérospatiale du CGRI, a été tué lors d'une mission à Khomein, dans la province centrale de Markazi

DJEDDAH: Le chef des espions du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a été limogé jeudi après une série d'assassinats ciblés et de sabotages en Iran attribués à Israël.
Hossein Taeb, puissant chef de l'unité de renseignement du CGRI, a été démis de ses fonctions alors que la Turquie a arrêté huit personnes appartenant à une cellule terroriste iranienne qui prévoyait d'assassiner des touristes israéliens à Istanbul.
L'Iran et Israël sont engagés dans une guerre de l'ombre depuis des années, mais les tensions se sont accrues après une série d'incidents très médiatisés imputés à Israël. L'Iran accuse depuis longtemps Israël de saboter ses sites nucléaires et de tuer des scientifiques ainsi que des commandants de haut rang.
Le 13 juin, Ali Kamani, membre de la division aérospatiale du CGRI, a été tué lors d'une mission à Khomein, dans la province centrale de Markazi. Plus tôt dans le même mois, le colonel Ali Esmailzadeh, commandant de l'unité des opérations extérieures de l’organisation, la force Qods, est mort en tombant du toit de sa maison.
Quelques jours auparavant, le 22 mai, le colonel Sayyad Khodaï, 50 ans, a été tué devant son domicile de l'est de la capitale iranienne par des assaillants à moto qui lui ont tiré dessus à cinq reprises.
Les autorités turques ont déclaré que l'Iran avait envoyé des agents déguisés en hommes d'affaires, en touristes et en étudiants à Istanbul afin d’assassiner des Israéliens en représailles à ces attaques et à d'autres.
Elles ont déclaré que les Iraniens s'étaient divisés en quatre groupes de deux assassins pour suivre plus efficacement leurs cibles israéliennes. «Les tueurs à gages de l'équipe d'assassins, qui se sont installés dans deux chambres séparées aux deuxième et quatrième étages d'un hôtel de Beyoglu, ont été arrêtés avec un grand nombre d'armes et de munitions», ont déclaré des sources de sécurité turques.
La semaine dernière, Israël a exhorté ses citoyens à quitter la Turquie en raison du «danger réel et immédiat» que représentent les agents iraniens.
«Nous remercions vivement le gouvernement turc pour cette activité professionnelle et coordonnée», a déclaré le nouveau Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, lors d'une visite à Ankara jeudi dernier.
«Nous ne parlons pas seulement du meurtre de touristes israéliens innocents, mais aussi d'une violation claire de la souveraineté turque par la terreur iranienne. Nous sommes convaincus que la Turquie sait de quelle manière répondre aux Iraniens sur cette question.»
À Téhéran, les autorités ont déclaré que le chef des espions limogé deviendrait conseiller du commandant en chef des Gardiens, Hossein Salami. Taeb sera remplacé par Mohammad Kazemi, qui dirigeait auparavant l'unité de protection des renseignements du CGRI.
Taeb, un religieux de rang intermédiaire qui appartient au cercle restreint du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, a été accusé par les autorités israéliennes d'être à l'origine du complot iranien qui visait à tuer ou à enlever des Israéliens en vacances en Turquie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Short Url
  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.


Les dernières heures du pape racontées par le média officiel du Vatican

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Short Url
  • "Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News
  • "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège

CITE DU VATICAN: "Merci de m'avoir fait retourner sur la place" Saint-Pierre: ces mots, adressés par François à son infirmier pour l'avoir encouragé à un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques, sont parmi les derniers du pape avant sa mort.

Ces propos adressés à son fidèle infirmier personnel, Massimiliano Strappetti, ont été rapportés mardi par Vatican News, le média officiel du Saint-Siège.

Après la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape François s'était offert dimanche un bain de foule surprise à bord de sa papamobile place Saint-Pierre au milieu des milliers de fidèles réunis pour célébrer Pâques.

Avant de se lancer, il avait demandé à son infirmier: "Tu crois que je peux le faire?" Et Massimiliano Strappetti l'avait rassuré. Il avait alors parcouru pendant près de quinze minutes les allées de la place et béni des nourrissons dans une ambiance survoltée, encadré par de nombreux gardes du corps.

Selon Vatican News, le pape s'était ensuite reposé l'après-midi dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, puis avait dîné.

Lundi, aux environs de 05H30 (03H30 GMT), les premiers signes d'un malaise sont apparus. Plus d'une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma, et est finalement mort à 07H35 locales.

"Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News. "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège.

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur.


Le Vatican diffuse les premières images du pape dans son cercueil

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Short Url
  • Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait
  • Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet

CITE DU VATICAN: Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait.

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet.