Les canicules se suivent et ne se ressemblent pas. Elles sont plus précoces, plus nombreuses, plus rapprochées les unes des autres, plus fortes. Le 13 juin, il a fait aussi chaud à Relizane, dans la vallée du Cheliff où la température a atteint 46°C, qu’à In Salah, l’un des points les plus torrides du monde, au centre du plus grand désert de la planète.
Les météorologues et les climatologues ont des explications sur ces phénomènes bien connus, qui sont devenus «extrêmes» avec le changement climatique.
«On ne connaîtra plus le climat plus clément du XXe siècle avec ses saisons bien distinctes», peut-on lire dans le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat). Le monde change et les changements seront catastrophiques dans 30 ans, et l’Afrique du Nord, toujours selon de rapport, est en première ligne. Il semble en effet que c’est déjà bien parti.
La communauté internationale tente désespérément à chaque grand-messe sur la question de ralentir la hausse de la température globale, mais l’égoïsme des lobbies économiques et financiers brouille les consensus recherchés.
Une course contre la montre s’est parallèlement engagée pour remplacer progressivement les énergies fossiles par les énergies renouvelables et diminuer les émissions à effet de serre pour éviter le pire aux générations futures.
Ce qui semble être une gageure perdue d’avance, sans un changement de comportement des sociétés consuméristes des pays riches et de ceux qui aspirent à le devenir, comme, entre autres, les 3 milliards de Chinois et d’Indiens.
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