L'Arabie saoudite introduit le premier test standardisé pour les non arabophones

Le prince Badr ben Abdallah ben Farhane. (SPA)
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Photo : fournie
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Publié le Mardi 14 juin 2022

L'Arabie saoudite introduit le premier test standardisé pour les non arabophones

  • Ce test est destiné à renforcer la place de la langue arabe dans la région et dans le monde en encourageant les gens à la pratiquer
  • Ce test est destiné aux étudiants des universités saoudiennes, régionales et internationales pour qui la langue arabe n'est pas la langue maternelle

DJEDDAH: En partenariat avec le ministère de la Culture, la Commission saoudienne pour l'évaluation de l'éducation et de la formation a lancé le premier test d’aptitude qui utilise la langue arabe pour les personnes dont la langue maternelle est différente. 

Proposée par l'Académie mondiale du roi Salmane pour la langue arabe, cette épreuve est destinée à renforcer la place de cette langue dans la région et dans le monde en encourageant les gens à l'utiliser. Cette initiative permettra de réaliser les objectifs de la Vision 2030 du Royaume en matière de développement et de diversification. 

Le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, ministre saoudien de la Culture, a indiqué sur son compte officiel sur Twitter: «Le #ArabicCompetencyTest vient compléter le rôle vital que joue le Royaume dans la promotion et la valorisation de la langue arabe. #SaudiVision2030.» 

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Logo de l'académie globale du Roi Salmane pour la langue arabe

Ce test est destiné aux étudiants des universités saoudiennes, régionales et internationales pour qui la langue arabe n'est pas la langue maternelle ainsi qu'aux organisations qui recrutent des arabophones provenant de pays non arabes. Il vise à améliorer les compétences liées à cette langue. 

Le prince Badr, qui occupe également le poste de gouverneur de la Commission royale pour AlUla, a souligné que les participants à ce concours recevront un certificat. Ce dernier attestera de leurs compétences linguistiques et de leur maîtrise de la langue arabe, à l'instar du Test of English as a Foreign Language (Test d'anglais langue étrangère, ou Toefl) et de l'International English Language Testing System (Système d'évaluation en langue anglaise internationale, ou IELTS). 

Osama Ghanem al-Obaidy, conseiller et professeur de droit à l'Institute of Public Administration de Riyad, a déclaré à Arab News que ce test contribuerait de manière importante au développement des compétences linguistiques des personnes dont la langue maternelle est différente et qui cherchent à s'inscrire dans des universités arabes ou à travailler dans un pays arabe. 

«Ce test permettra d'évaluer l'aptitude des personnes dont la langue maternelle n'est pas l'arabe afin de les aider à se spécialiser dans cette langue ou dans des domaines connexes tels que la religion, l'histoire et le droit. On s'assurera ainsi que ces étudiants et ces universitaires possèdent un niveau suffisant pour étudier ou même enseigner n'importe quel domaine en langue arabe», a-t-il ajouté. 

Conformément aux normes établies par le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL), ce test, lancé le 12 juin, représentera une évaluation standardisée qui permettra de mesurer les compétences en langue arabe dans tous les domaines (lecture, écriture, compréhension et conversation), conformément aux meilleures pratiques internationales. 

«Grâce aux efforts de l'académie et à ce test, la langue arabe jouera un rôle plus important aux niveaux local, régional et mondial et elle sera valorisée, tout comme la culture arabe et islamique», explique M. Al-Obaidy. 

En effet, aucune évaluation fiable ou standardisée des compétences des locuteurs arabes non natifs n'existait auparavant. C'est un groupe qui réunit des universitaires de premier plan, des experts en linguistique appliquée et des professionnels spécialisés dans l'évaluation qui a conçu le test. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.