«Fiers du bond réalisé par l’Arabie saoudite», affirme le président du Conseil exécutif de l’OMT

Le président du Conseil exécutif de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et ministre du Tourisme et des Loisirs de Côte d’Ivoire, Siandou Fofana, qui a participé à la 116ᵉ réunion du Bureau exécutif de l'OMT, à Djeddah, a déclaré être «fier du bond qualitatif et quantitatif» réalisé par l’Arabie saoudite en matière de tourisme. Photo ANFR
Le président du Conseil exécutif de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et ministre du Tourisme et des Loisirs de Côte d’Ivoire, Siandou Fofana, qui a participé à la 116ᵉ réunion du Bureau exécutif de l'OMT, à Djeddah, a déclaré être «fier du bond qualitatif et quantitatif» réalisé par l’Arabie saoudite en matière de tourisme. Photo ANFR
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Publié le Mardi 14 juin 2022

«Fiers du bond réalisé par l’Arabie saoudite», affirme le président du Conseil exécutif de l’OMT

  • La 116ᵉ réunion du Bureau exécutif de l'OMT s’est tenue à Djeddah pour aborder les futurs enjeux du secteur touristique
  • «L’Arabie saoudite fait beaucoup d’efforts pour gagner des places dans le classement mondial des pays à vocation touristique», estime le président du Conseil exécutif de l’OMT

DJEDDAH : Le président du Conseil exécutif de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et ministre du Tourisme et des Loisirs de Côte d’Ivoire, Siandou Fofana, qui a participé à la 116ᵉ réunion du Bureau exécutif de l'OMT, à Djeddah, a déclaré être «fier du bond qualitatif et quantitatif» réalisé par l’Arabie saoudite en matière de tourisme.
Interviewé par Arab News en français en marge de la réunion qui a duré deux jours, M. Fofana a affirmé que «des efforts doivent être fournis par tous pour optimiser, mutualiser et coordonner nos actions pour aller de l'avant».
Plusieurs thèmes ont été abordés au cours de cette réunion, notamment les questions institutionnelles liées au renouvellement des membres de l’organisation et à la tenue des prochaines réunions. Le dossier de la task force, porté par l'Arabie saoudite et l'Espagne, a également été discuté.
La prochaine rencontre de l’OMT se déroulera au Maroc, à Marrakech, et la 118ᵉ session se tiendra en République dominicaine.
L’avenir du tourisme dans le contexte de l’après-pandémie a été au cœur des débats. Comment booster l’activité du secteur? Quelles devraient être les priorités pour une bonne gouvernance en adéquation avec les besoins d'évolution du secteur? Et quels sont les axes pour le revaloriser dans le même but?

Pour retrouver le niveau d’activité de 2019, le président du Conseil exécutif de l’OMT explique: «Au regard de la pandémie, il faut s’engager dans la voie d’un tourisme responsable, en intégrant de nouveaux critères liés au cadre sanitaire et hygiénique. Ces données doivent être désormais prises en compte dans la définition des grands projets (…) pour qu'il y ait une meilleure reprise d'activité pour nos pays.» D'où l’importance de mobiliser les États membres pour optimiser les efforts et les résultats, augmenter les investissements et améliorer le rendement économique et financier du secteur.

Reconstruction du secteur en Côte d’Ivoire
Concernant son pays, la Côte d’Ivoire, M. Fofana a indiqué qu’avant l’émergence de la pandémie le secteur touristique contribuait à environ 7,3% du PIB. Cependant, tout comme dans différentes industries, en raison de la Covid-19, le secteur a connu «une baisse drastique des activités de l'ordre de 73% durant la première année de la pandémie. Le recul de l’activité se situe aujourd’hui à 63%, et le secteur contribue désormais à 1,8% du PIB. La régression devrait diminuer en 2023, ramenant l'activité à son niveau d'avant la pandémie».

La Côte d’Ivoire a lancé le plan de relance «Sublime Côte d'Ivoire», une stratégie visant a développer des grands projets dans le secteur touristique, dont la mise en œuvre est prévue pour 2025. Ce plan nécessite la mobilisation «d’environ 2 000 milliards de francs CFA (…), donc une proportion d'un peu plus de 4 milliards de dollars» (1 dollar = 0,94 euros), affirme Siandou Fofana.
Le secteur contribue à la création de plus de 750 000 emplois aujourd’hui. «Avec “Sublime Côte d'Ivoire”, nous espérons assister à une montée en puissance et à la création de 450 000 emplois supplémentaires, dont la moitié seront qualifiés», assure M. Fofana.

Changements en Arabie saoudite
La réunion tenue à Djeddah était aussi l’occasion pour le ministre du Tourisme et des Loisirs de Côte d’Ivoire de s’exprimer sur les grands changements que connaît le Royaume.
Il s’agit selon M. Fofana «d’une évolution structurelle de l'économie touristique».
«C'est le moment pour moi de saluer tous les réalisations accomplies sous le règne de Sa Majesté le roi d'Arabie saoudite et du prince héritier, qui ont fait des efforts aux côtés de notre collègue, le ministre Al-Khatib. Le pays travaille durement pour gagner des places dans le classement mondial des pays à vocation touristique», déclare le président du Conseil exécutif de l’OMT.
«L’Arabie saoudite fait partie de la trentaine de pays les plus visités au monde, et cela se remarque instantanément avec tous les hôtels et les infrastructures installées, avec tout ce que le pays a réussi à concrétiser. C'est vraiment magnifique», ajoute-t-il.
M. Fofana qualifie également d’«incroyables», toutes les «les évolutions et les transformations que le Royaume a pu apporter», et affirme qu’il souhaite «reproduire ce modèle, y compris la construction d'un aéroport à même d'accueillir plus de 120 millions de passagers».
«Vous êtes partis pour battre des records que nous voulons vraiment copier. Mais je pense que “ce n'est pas encore demain la veille”», a-t-il indiqué.
«Bravo au Royaume saoudien. Bravo à tous ses dirigeants. Nous sommes fiers de ce bond qualitatif et quantitatif que vous réalisez», a conclu le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs.

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.