La Tunisie affirme son «engagement ferme pour un tourisme durable et responsable»

Le ministre tunisien du Tourisme, Mohamed Moez Belhassine. (Capture d'écran)
Le ministre tunisien du Tourisme, Mohamed Moez Belhassine. (Capture d'écran)
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Publié le Mardi 14 juin 2022

La Tunisie affirme son «engagement ferme pour un tourisme durable et responsable»

Le ministre tunisien du Tourisme, Mohamed Moez Belhassine. (Capture d'écran)
  • Le ministre tunisien du Tourisme, Mohamed Moez Belhassine, a affirmé que son pays est «fermement engagé pour un tourisme durable, résilient, inclusif et responsable».
  • Le ministre insiste en outre sur l’importance des investissements, qui sont susceptibles de redynamiser le tourisme en Tunisie

DJEDDAH: Dans le cadre de la participation de la Tunisie au conseil exécutif de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) lors de la 116ᵉ réunion de son bureau exécutif, qui se tenait à Djeddah, le ministre tunisien du Tourisme, Mohamed Moez Belhassine, a affirmé que son pays est «fermement engagé pour un tourisme durable, résilient, inclusif et responsable».

Lors d’un entretien accordé à Arab News en français, M. Belhassine a déclaré que la participation de la Tunisie à cette réunion était «une occasion de renouveler l'attachement de la Tunisie aux principes du tourisme mondial et de son développement» ainsi qu’à la promotion des flux touristiques entre les différents pays.

M. Belhassine a également souligné que «l'ensemble de l'écosystème touristique en Tunisie a pris l'initiative d'engager une démarche environnementale et de participer à l'action collective pour une responsabilité sociétale et environnementale». Il a insisté sur l’importance de l'expérience tunisienne en matière de gestion de la crise de la Covid-19, qui a impacté le tourisme en Tunisie et dans le monde.

Le pays du Jasmin, indique son ministre du Tourisme, «bénéficie d’un patrimoine matériel et immatériel, d’atouts naturels diversifiés et de paysages qu’il est nécessaire de préserver et de promouvoir».

Impact de la Covid-19

Fortement impacté par la crise due à la Covid-19, le tourisme tunisien, comme l’industrie mondiale de ce secteur, doit tirer les leçons aux deux niveaux local et mondial, estime M. Belhassine. C’est d’autant plus vrai avec les transformations qui s’imposent comme «le changement de comportement du consommateur, les améliorations à apporter au niveau des réseaux de vente et la mutation que connaît le transport aérien».

Aujourd’hui, on parle d’un nouveau tourisme, d’«un tourisme 4.0, d’une révolution technologique, numérique, digitale, ainsi que d’une transition écologique et environnementale pour le tourisme», précise le ministre. L’objectif, selon lui, est de «s'adapter à un tourisme plus inclusif et plus résilient». Il précise d’ailleurs: «C’est ce qui se passe pour les différentes industries après la pandémie». 

Le travail de la Tunisie avec l’OMT se concentre notamment sur une meilleure  ouverture vers un tourisme durable, et c’est «sur ce volet que nous avons axé tous les efforts avec les acteurs du tourisme tunisien, un secteur clé pour l'économie nationale, qui représente 14% du PIB, et près de 400 000 employés directs et indirects», indique M. Belhassine. Il estime que l’objectif est de «préserver les emplois dans le secteur et d’augmenter la contribution de ce dernier à l'économie nationale».

Pour le ministre tunisien, «le tourisme est interdépendant et intimement lié à d'autres activités touristiques, d'autres domaines économiques tels que l'artisanat, le transport, le bâtiment». Il faut, nous dit-il, «augmenter la contribution du secteur au PIB du pays pour dépasser les 20%».

Une nouvelle dynamique d'investissement

Le ministre insiste en outre sur l’importance des investissements, qui sont susceptibles de redynamiser le tourisme en Tunisie. D’après lui, une nouvelle dynamique d'investissement s’installe en Tunisie. Elle se traduit par «une augmentation des intentions d'investissement qui dépasse 100% durant le premier trimestre de 2022» ainsi que «des investissements de l'ordre de 300 millions de dinars tunisiens [1 dinar = 0,31 euro] au cours du troisième trimestre de 2022».

Cette reprise, indique M. Belhassine, «prouve un regain de confiance des grandes chaînes et groupes touristiques qui ont pour destination la Tunisie, avec de nouveaux éléments qui montrent que le marché offre aujourd’hui une opportunité d’expansion pour le tourisme alternatif (hébergement, maisons d'hôtes, etc.) ainsi que plusieurs autres produits qui traduisent une diversification de l’activité touristique».

Au niveau du tourisme régional, le ministre a affirmé que l'Arabie saoudite était en train de mener «un programme ambitieux et vaste qui vise à développer le tourisme dans une région qui connaît une forte demande, alimenté par la Vision 2030 du Royaume, axée sur la création de nouvelles offres touristiques favorables à l'économie saoudienne».


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.