Le nouveau clip de la chanteuse libanaise Marcelina rend hommage au style des années 2000

La chanteuse Marcelina, 21 ans, a sorti un nouveau clip. (Instagram)
La chanteuse Marcelina, 21 ans, a sorti un nouveau clip. (Instagram)
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Publié le Mardi 31 mai 2022

Le nouveau clip de la chanteuse libanaise Marcelina rend hommage au style des années 2000

  • La chanteuse libanaise Marcelina vient de sortir le clip de son nouveau single, Dunya
  • Avec ce nouveau clip, l’artiste se plonge davantage dans les références vestimentaires qui ont défini sa jeunesse californienne

DUBAÏ: Quelques mois seulement après la sortie de son premier EP, Infinity, la chanteuse libanaise Marcelina sort le clip de son nouveau single, Dunya.

Tourné et réalisé par Sophia Khalifeh et Zainab Hassoun, basées à Dubaï, le clip est un hommage au début des années 2000, qui a influencé son style. La pochette du single, également réalisée par Khalifeh et Hassoun, est un portrait de la chanteuse vêtue de lunettes de soleil des années 2000, d’un haut noir et de manchettes violettes.

Avec son nouveau clip Dunya, qui se traduit par «le monde», l’artiste se plonge davantage dans les références vestimentaires qui ont défini sa jeunesse californienne. «Nous avions toutes envie de donner à la vidéo une touche artistique en nous inspirant du début des années 2000, que ce soit dans la manière de tourner ou dans les quatre différents looks présentés», explique-t-elle à Arab News.

«Nous avons utilisé plusieurs articles vintage et de friperie pour être authentiques à l’esprit des années 2000, mais nous avons également obtenu quelques pièces de la marque Les Benjamins et de l’agence The Qode. Nous avons tourné avec un caméscope parce que nous voulions que les séquences aient un aspect brut et simple. Nous voulions aussi donner à la vidéo une touche artistique», ajoute-t-elle.

Comme la chanson est rythmée, la jeune femme de 21 ans explique qu’elle a décidé que les images de la vidéo devaient créer un certain contraste. Filmé avec un caméscope pendant deux jours dans plusieurs endroits de Dubaï, le clip pourrait facilement figurer dans un classement MTV des meilleurs clips de 2002, aux côtés de Jenny From the Block de Jennifer Lopez.

L’étoile montante s’est réjouie d’avoir travaillé avec une équipe féminine entièrement arabe. «Il était important pour moi que nos identités soient proches les unes des autres, car c’est mon premier projet en arabe. Je voulais travailler avec des personnes comprenant ma culture et pouvant m’inspirer d’une manière nouvelle tout au long du processus», précise-t-elle.

«Je voulais tourner une vidéo avec Sophia car j’adore son travail visuel et sa représentation de la mode féminine, de la beauté et de l’art au sein de la scène créative arabe. J’avais également très envie de travailler avec Zainab, car j’étais vraiment attirée par son travail et son style. Je savais qu’elle serait l’esprit créatif parfait pour donner vie à la vision du clip», ajoute-t-elle.

Marcelina, qui se décrit elle-même comme une «enfant du théâtre», a commencé à s’intéresser aux arts à l’âge de six ans. Sa passion pour la musique a été nourrie par le foyer familial, où elle était entourée d’une famille d’artistes, notamment sa mère, qui était peintre à l’huile. «J’ai grandi dans un environnement musical à la maison. Enfants, avec mon frère, nous jouions du piano et écoutions toutes sortes de musiques que nos parents faisaient découvrir dans notre maison d’enfance», se souvient la chanteuse.

«Mon père aimait beaucoup la musique et m’a fait découvrir certains de mes genres préférés – le reggae et le rock – et beaucoup de musique classique; nous regardions souvent des opéras et des orchestres ensemble. Chaque année, mes parents organisaient une fête sur le thème des années 1970. J’ai donc grandi en écoutant beaucoup de disco, de funk et de groove, ce qui, aujourd’hui, m’inspire vraiment dans mon expérience musicale», raconte-t-elle.

Ce n’est qu’à l'âge de 16 ans que Marcelina décide de prendre des cours de chant, affinant ses compétences en créant ses propres chansons sur le logiciel Garageband, et en chantant des reprises de ses chansons préférées tous les jours après l’école.

«Je ne pouvais plus cacher au monde ce désir de chanter et je savais que je devais poursuivre dans cette voie, parce que la musique me faisait ressentir des choses que rien d’autre ne pouvait me faire ressentir, et je voulais contribuer à cette magnifique forme d’art afin de me libérer», poursuit la jeune chanteuse. 

«Je voulais que les gens ressentent des choses en écoutant ma musique, que celle-ci les inspire. Je voulais avoir une voix, une voix sans limites ni frontières, une expression créative où je pouvais être moi-même, et où combiner tous mes centres d’intérêt: jouer, filmer, monter, créer, chanter et écrire», souligne-t-elle.

Après avoir sorti plusieurs chansons en quatre ans, Marcelina a su qu’elle devait se lancer à un niveau professionnel. La chanteuse, qui était également en train d’obtenir son diplôme de droit à l’époque, admet que jongler entre sa passion et ses études n’a pas été une mince affaire.

Elle prépare actuellement un master en droit de la propriété intellectuelle et prévoit d’utiliser ses connaissances pour aider les artistes comme elle à protéger leur travail. Lorsqu’elle n’est pas en train de rédiger des articles ou d’étudier pour ses partiels, Marcelina travaille sur son prochain projet. Elle décrit ce dernier comme étant beaucoup plus sombre et morose que ses précédents travaux, contrairement à son premier EP, qui penche vers le R&B psychédélique avec des nuances de trap. «Je veux expérimenter davantage de sons et d’instruments arabes, et essayer de rapper en arabe aussi», confie-t-elle à Arab News.

«Je suis particulièrement intéressée par les déformations vocales et j’ai envie de sortir des chansons vraiment inattendues. Je suis également très ouverte à la collaboration avec des artistes arabes et nord-africains qui résonneraient avec la vision de mon nouveau projet. Il se peut que je sorte quelques singles avant la sortie du projet, alors restez à l’écoute.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.